Les emplois du plus-que-parfait de l'indicatif
Les valeurs du plus-que-parfait de l'indicatif
Le plus-que-parfait de l'indicatif exprime l'accompli : le procès est achevé au point de référence passé.
Exemple : « Gervaise avait attendu Lantier jusqu'à deux heures du matin. »
(Zola)
Il peut alors exprimer un résultat : "J'étais arrivé à la gare d'Austerlitz" ; "il avait terminé son travail."
Le plus-que-parfait de l'indicatif marque l'antériorité par rapport à un repère explicite ou implicite : dans ce cas, il est le plus souvent dans un système principale-subordonnée, en corrélation avec un imparfait, un passé simple ou un passé composé.
Exemple : "Quand il avait pris son petit-déjeuner, l'enfant partait pour l'école."
Les emplois en subordonnée.
Dans le style indirect, le plus-que-parfait de l'indicatif de l'indicatif transpose le passé composé du style direct : "Elle disait qu'elle avait terminé ses devoirs."
Dans les systèmes conditionnels, le plus-que-parfait de l'indicatif dans la subordonnée exprime l'irréel du passé : "Si j'avais été riche, j'aurais acheté un château."
Les emplois en indépendante
Dans une exclamative, le plus-que-parfait de l'indicatif signifie le regret dans le passé : "Ah si seulement j'avais été riche !"
Dans une formule de politesse, le plus-que-parfait de l'indicatif permet l'atténuation maximale de l'assertion, en la rejetant à un moment antérieur au sein du passé : "J'étais venu vous demander un service."