Retenir l'essentiel...
Les représentations inégales dans les médias n'encouragent pas la parité et la mixité des filières : par exemple, la proportion de visibilité à la télévision est de moins de 20 % pour le sport féminin contre plus de 80 % pour le sport masculin.
Ce sont les trajectoires sexuées dans l'enseignement secondaire et supérieur qui conduisent à la féminisation massive de certains corps professionnels ; ainsi, 10 des 87 familles professionnelles rassemblent près de la moitié des femmes, contre 17 pour les hommes.
Les métiers où les femmes sont majoritaires sont ceux de la finance, de la santé, du droit, de la fonction publique.
Les sports restent sexués et les écarts de rémunération entre hommes et femmes dans le sport perdurent.
La finance est un secteur très féminisé, avec beaucoup de femmes cadres, mais peu dans les cercles les plus élevés.
Les femmes ont largement investi la filière médicale et paramédicale. Certaines de ces professions sont très féminisées, d'autres moins, mais l'inégalité y perdure.
Alors que la profession de magistrat n'a été ouverte aux femmes qu'à partir de 1946, les femmes sont aujourd'hui largement majoritaires dans la magistrature, mais trop peu représentées en « hors-hiérarchie ».
Parmi les avocat·es, les femmes aussi sont majoritaires mais avec là aussi des disparités, les avocates étant nettement moins nombreuses dans le droit des affaires et le conseil aux entreprises.
Les femmes sont majoritaires dans les trois versants de la fonction publique (fonction publique de l'État, fonction publique territoriale et fonction publique hospitalière), mais pas dans les emplois d"encadrement supérieur et de direction.
La place des femmes dans les instances dirigeantes des secteurs public et privé des organisations syndicales, professionnelles, consulaires et associatives, reste en-deçà de leur part dans la population active.