Auteur : René Depestre

René Depestre interview Rudolf von Bitter (2:21)Informations[1]

Poète et romancier, René Depestre est né le 29 août 1926 à Jacmel en Haïti.

En 1945, il publie ses premiers vers dans le recueil "Étincelles" ; mais son engagement politique lui vaut d'être incarcéré, puis de devoir fuir en France, puis à Cuba.

Tout en exerçant d'importantes fonctions aux côtés de Fidel Castro et Che Guevara, il continue à écrire des poésies et publie notamment "Minerai noir" en 1956, dans lequel il évoque les souffrances et les humiliations de l'esclavage.

Dans les années 1970, il fuit Cuba et s'installe à Paris où il travaille pour l'UNESCO.

Depuis 1980, il vit à Lézignan-Corbières, en Languedoc, où il poursuit son œuvre littéraire.

En 1988, il a obtenu le Prix Renaudot pour son roman, "Hadriana dans tous mes rêves", publié chez Gallimard.

René Depestre est l'oncle de Michaëlle Jean, secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie et ex-gouverneure générale du Canada.

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Bibliographie

Poésie

  • Étincelles, Port-au-Prince, Imprimerie de l'État, 1945.

  • Gerbe de sang, Port-au-Prince, Imprimerie de l'État, 1946.

  • Végétations de clarté, préface d'Aimé Césaire, Paris, Seghers, 1951.

  • Traduit du grand large, Paris, Seghers, 1952.

  • Minerai noir, Paris, Présence Africaine, 1956.

  • Journal d'un animal marin, Paris, Seghers, 1964.

  • Un Arc-en-ciel pour l'Occident chrétien, Paris, Présence Africaine, 1967.

  • Cantate d'octobre, édition bilingue, La Havane, Institut du Livre; Alger, SNED, 1968.

  • Poète à Cuba, préface de Claude Roy, Paris, Oswald, 1976.

  • En état de poésie, Paris, Éditeurs Français Réunis, 1980.

  • Au matin de la négritude, préface de Georges-Emmanuel Clancier, Paris, Euroediteur, 1990.

  • Journal d'un animal marin, choix de poèmes 1956-1990, Paris, Gallimard, 1990.

  • Anthologie personnelle, Arles, Actes Sud, 1993.

  • "Adieu à la Révolution" et "En fils créole de la francophonie", dans Écrire la «parole de nuit», la nouvelle littéraire antillaise, Paris, Gallimard, Folio essais, 1994, 53-57.

  • Non-assistance à poètes en danger, préface de Michel Onfray, Paris, Seghers, 2005.

  • Étincelles suivi de Gerbes de sang, Port-au-Prince, Presses Nationales d'Haïti, 2006.

  • Rage de vivre, œuvres poétiques complètes, Paris, Seghers, 2007, 528 p.

Œuvres en prose

  • Pour la révolution pour la poésie, essai, Montréal, Leméac, 1974.

  • Bonjour et adieu à la négritude, essai, Paris, Laffont, 1980; 1989.

  • "Les aventures de la créolité", lettre à Ralph Ludwig, dans Écrire la «parole de nuit», la nouvelle littéraire antillaise, Paris, Gallimard, Folio essais, 1994, p. 159-170.

  • "Vive la lecture", dans En quête du livre, collectif, Paris, Paroles d'aube, 1997.

  • Le Métier à métisser, essai, Paris, Stock, 1998.

Romans et récits

  • Le Mât de Cocagne, roman, Paris, Gallimard, 1979; Folio, 1998.

  • Alléluia pour une femme-jardin, récits, Paris, Gallimard, 1981; Folio, 1986, 1990.

  • Hadriana dans tous mes rêves, roman, Paris, Gallimard, 1988; Folio 1990 (Prix Renaudot).

  • Éros dans un train chinois, nouvelles, Paris, Gallimard, 1990; Folio, 1993.

  • "La mort coupée sur mesure" dans Noir des Îles, collectif, Paris, Gallimard, 1995, p. 95-126.

  • Ainsi parle le fleuve noir, Paris, Paroles d'Aube, 1998.

  • Comment appeler ma solitude, Paris, Stock, 1999.

  • Encore une mer à traverser, Paris: La Table Ronde, 2005.

  • L'Œillet ensorcelé et autres nouvelles, Paris, Gallimard, 2006.

  • Popa Singer, Paris, Éditions Zulma, 2016.

Traductions

  • Nicolas Guillen, Le Grand Zoo, Paris, Seghers, 1966.

  • Poésie cubaine, 1959-1966, anthologie Heberto Padilla, édition bilingue, La Havane, Institut du Livre, 1967.

  • Roberto Fernández Retamar, Avec les mêmes mains, Paris, Oswald, 1968.

  • César Fernández Moreno, Un catalogue de vieilles automobiles, Paris, Saint-Germain-des-Prés/Unesco, 1988.