Définition de la subordonnée circonstancielle
Critère formel
Si l'on définit la circonstancielle selon un critère formel, on peut schématiser la proposition circonstancielle par le tableau suivant :
Le mot introducteur... | A une fonction dans la subordonnée | A une valeur sémantique |
---|---|---|
Conjonctive pure | Non | Non |
Relative | Oui | Oui |
Circonstancielle | Non | Oui |
Définition sémantique
Traditionnellement, c'est-à-dire aux origines de la grammaire scolaire, vers 1850, on énumère 7 circonstancielles principales :
1. Temps
2. Cause
3. Conséquence
4. But
5. Concession
6. Condition
7. Comparaison
Mais en réalité, la nomenclature diffère selon les auteurs, et ne présente pas toujours un grand intérêt. En effet, si le temps et le lieu sont bien des « circonstances », qu'en est-il de la « manière », du « moyen », de « l'instrument », sans parler de « l'exception » (sauf que...) ?
Définition fonctionnelle
La plupart de ces subordonnées peuvent se voir remplacées par un adverbe – ce qui a conduit nombre de grammairiens à les appeler « adverbiales » ; mais si cela fonctionne pour le temps (« alors... »), la substitution semble impossible pour d'autres : il n'existe pas, par exemple, d'adverbes de conséquence.
De même, la plupart de ces subordonnées exercent une fonction de complément circonstanciel ; mais là encore, la relation n'est pas réciproque :
Il n'existe pas, ou pratiquement pas de complément circonstanciel de condition ou de conséquence.
Le complément circonstanciel de lieu s'exprime non au moyen d'une circonstancielle, mais d'une relative : « la ville d'où (dont) je viens ».