Grammaire 51/56 : Les subordonnées circonstancielles

Voici la même série de phrases contenant une subordonnée temporelle :

1. « La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que j'y eusse goûté. » (Proust)

2. « Je t'ai conté mes péchés, tu ne sortiras pas d'ici que tu ne m'aies conté les tiens. » (Voltaire)

3. « Lorsqu'il faisait noir, que les chiens de la ferme voisine commençaient à hurler et que le carreau de notre petite cuisine s'illuminait, je rentrais enfin. » (Alain-Fournier)

4. « Dans tout pays, le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. » (Chateaubriand)

5. « En chemise de nuit, chandail, sandales, elles étaient sorties alors qu'il faisait encore presque noir. » (Éva Almassy)

6. « Ça a l'air accueillant, rieur, un tout petit peu sauvage, juste de quoi plaire aux touristes qui viennent en plus grand nombre depuis qu'ils connaissent notre existence. Ils apportent de l'argent, un peu de peau blanche (ou écrevisse après quelques jours d'exposition au soleil), une autre façon de vivre, même lorsqu'ils croient mimer la nôtre. » (A. Devi)

7. « À peine terminait-elle une phrase qu'elle lisait dans les yeux de son interlocuteur qu'elle s'était trompée d'article. » (C. Djavann)

8. « Quand elle a lieu, la guerre interquartiers s'organise selon un protocole digne d'armées régulières. » (A. Laâbi)

9. « Quand elle entrait, il se couvrait entièrement d'un drap et se mettait sur une chaise au minuscule balcon qui dominait la vieille ville. » (Tahar Ben Jelloun)

10. « Quand j'avais à mon tour la botte dans la main, je débarrassais les tiges de leuis feuilles et les égalisais, puis je mettais les épis en tas. » (Camara Laye)