Auteur : Andreï Makine

Visionner cette vidéo de février 2013, où Andreï Makine présente, à la librairie Mollat de Bordeaux, un autre de ses livres : "Une femme aimée", qui évoque l'impératrice Catherine II de Russie.

Andreï Makine présente "Une femme aimée" à la librairie Mollat (Bordeaux) (3:17)Informations[1]

Né en 1957 en Sibérie (Russie), Andreï Makine étudie le français à l'Université de Moscou, puis enseigne à l'université de Novgorod.

En 1987, il demande l'asile politique en France et s'installe à Paris ; son premier roman, "La fille d'un héros de l'Union soviétique", en 1990, inaugure sa carrière d'écrivain de langue française.

En 1995, il obtient à la fois le Goncourt des lycéens, le Goncourt et le prix Médicis, pour son livre "Le testament français". Il obtient en 1996 la nationalité française.

Il continue d'écrire de nombreux romans en français, dont le dernier, "Le pays du lieutenant Schreiber", est paru en 2014.

Il est élu à l'Académie française le 3 mars 2016, au fauteuil d'Assia Djebar.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les compléments ci-dessous, ou encore la notice de l'Académie française qui lui est consacrée.

ComplémentPour en savoir plus

Biographie

Né à Krasnoïarsk, en Sibérie (Russie), il est élevé par sa grand-mère d'origine française.

Brillant étudiant, il rédige une thèse de doctorat sur la littérature française contemporaine à l'université de Moscou, puis enseigne a l'université de Novgorod.

En 1987, il demande l'asile politique en France, et s'installe à Paris. Il est d'abord assistant de russe au lycée Jacques-Decour et dépose une thèse de doctorat sur Ivan Bounine (1870-1953) à la Sorbonne.

Son premier roman, La Fille d'un héros de l'Union soviétique, paru en 1990, est écrit en français.

Il obtient en 1995 les prix Goncourt, Goncourt des lycéens et Médicis pour son roman autobiographique Le Testament français.

L'obtention du Goncourt lui vaut, entre autres, d'obtenir la nationalité française en 1996, qui lui avait été préalablement refusée.

En 2011, il révèle qu'il a publié des romans sous le nom de Gabriel Osmonde.

Le 3 mars 2016, Andreï Makine a été élu, à 58 ans, à l'Académie française, en remplacement d'Assia Djebar, décédée en février 2015.

Bibliographie

  • Sous le nom d'Andreï Makine

  • La Fille d'un héros de l'Union soviétique, 1990.

  • Confession d'un porte-drapeau déchu, 1992.

  • Au temps du fleuve Amour, 1994.

  • Le Testament français, Mercure de France, 1995.

  • Le Crime d'Olga Arbélina, 1998.

  • Requiem pour l'Est, 2000.

  • La Musique d'une vie, 2001

  • La Terre et le ciel de Jacques Dorme, 2003.

  • La Femme qui attendait, 2004.

  • Cette France qu'on oublie d'aimer, 2006.

  • L'Amour humain, 2006.

  • Le Monde selon Gabriel, 2007.

  • La Vie d'un homme inconnu, 2009.

  • Le Livre des brèves amours éternelles, 2011.

  • Une femme aimée, 2013 (Prix Casanova).

  • Le pays du lieutenant Schreiber, 2014.

  • L'Archipel d'une autre vie, 2016

  • Au-delà des frontières, 2019

  • L'Ami arménien, 2021

Sous le nom de Gabriel Osmonde

  • Le Voyage d'une femme qui n'avait plus peur de vieillir, Albin Michel, 2001

  • Les 20 000 Femmes de la vie d'un homme, Albin Michel, 2004

  • L'Œuvre de l'amour, Pygmalion, 2006

  • Alternaissance, Pygmalion, 2011