Retenir l'essentiel...
En 1983, la loi Roudy pose le principe de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
En 2012, la loi Sauvadet instaure un quota de 40 % de nominations de femmes aux postes d'encadrement supérieur et dirigeant dans le secteur public.
Une instance spécifique veille à l'égalité professionnelle tant dans les entreprises que dans la fonction publique : le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), de même qu'une association : le Laboratoire de l'Égalité.
Quatre outils sont disponibles pour l'égalité professionnelle au cœur des entreprises comme des institutions : le rapport de situation comparée (RSC) qui doit être fourni par toute entreprise de plus de 50 salarié·es, la commission de l'égalité professionnelle mise en place par et pour les comités d'entreprise, le label Égalité qui récompense toute structure qui agit en faveur de l'égalité de façon exemplaire, l'index de l'égalité femmes-hommes pour réussir l'égalité professionnelle.
En moyenne, les femmes gagnent 24 % de moins que les hommes ; à temps de travail équivalent, elles touchent 15 % de moins que les hommes.
L'inégalité des salaires entre hommes et femmes est la plus forte chez les cadres et donc parmi les salaires les plus élevés.
Le taux d'emploi des femmes accuse un retard d'environ 5 points par rapport aux hommes : 66 % des femmes âgées de 15 à 64 ans ont un emploi quand 71 % des hommes en ont un.
La population à temps partiel est à 75 % féminine.
La pension moyenne de retraite (de droit direct) des femmes est inférieure d'environ 40 % à celles des hommes.
Les taux de formation continue des femmes et des hommes sont proches, mais pas parmi les non-diplômé·es, les employé·es et les ouvriers/ères.