Sensibilisation aux représentations dans l'espace public

De nombreuses rues en France portent le nom de personnalités culturelles, politiques, scientifiques, historiques..., mais combien de femmes parmi ces personnalités ?

En France à peine 5% des rues et 2% des boulevards et autres avenues sont baptisés du nom d'une femme. À Lille, par exemple, il y a plus de 1100 rues et seulement 35 ont un nom de femme. Mais des progrès sont réalisés : à Nantes, la commune la plus active en la matière depuis cinq ans, 70% des nouveaux noms de rue sont ceux de femmes illustres, davantage que lors des deux derniers siècles, et à Paris, depuis 2014, la proportion de voies parisiennes portant le nom d'une femme a doublé, atteignant 12% aujourd'hui.(Source : publication de septembre 2021 de la Chaîne d'information LCI).

Nos stations de métro en disent également beaucoup sur la place des femmes dans l'espace public : sur 302 stations de métro parisien seulement 9 font référence à des femmes (Louise Michel, Europe Simone Veil, (Marguerite) Boucicaut, Pierre et Marie-Curie, Madeleine, Chardon-Lagache, Barbès – Rochechouart, et inaugurées le 13 janvier 2022, Barbara et Bagneux-Lucie Aubrac).

Ces efforts sont à encourager, car une faible représentation a des conséquences en terme d'absence de repères ou modèles féminins, ce qui peut induire une moins bonne confiance en soi pouvant conduire à une auto-censure des femmes sur leurs possibilités d'actions comme le montre la courte vidéo suivante.

Conséquences de la faible représentation des femmes dans l'espace public (illustration d'Osez le Féminisme pour sa campagne FémiCité, avec leur aimable autorisation, commentée par Huguette Klein - 0:50)Informations[1]