Dans le texte ci-dessous, mettez les verbes entre parenthèse au passé simple.
Dès l'instant où le frère et la sœur eurent (avoir) la liberté de se mouvoir, un merveilleux tableau nous fut offert (être offert). D'un bond elle se lança (lancer) comme un fauve s'attaquant à une proie et se mit (mettre) à courir de toutes ses forces. Cependant, au bout de quelques secondes, elle changea (changer) brusquement de direction : elle sauta (sauter) à gauche en courbant élastiquement son corps svelte. Elle aperçut (apercevoir) alors, dans l'élan qui la portait haut dans l'air, quelque chose comme un plumet. Elle tourna (tourner) la tête encore plus à gauche avant de retomber à terre, et une fois que ses quatre pattes se furent posées sur le sol sableux, elle s'empressa (s'empresser) de poursuivre cet objet poilu. Elle voulait à tout prix l'attraper, ce qui l'amena (amener) à pivoter frénétiquement autour d'elle-même pendant quelques secondes. Enfin elle s'affaissa (s'affaisser) net, le bout de sa queue dans la gueule. Octave, qui avait démarré en même temps que sa sœur, accourut (accourir) vers elle et, sans le vouloir, la percuta (percuter) de plein fouet. Elle fut renversée, (être renversé) mais elle se releva (se relever) aussitôt pour courir à toute allure vers le fond du parc. Octave, sans se laisser impressionner par la remarquable agilité de sa sœur, s'élança (s'élancer) immédiatement pour ne pas rester loin derrière elle. Il s'offrit (s'offrir) alors à nos yeux une scène extraordinaire où le frère et la sœur, avec une vivacité et une impétuosité propres à l'adolescence pleinement épanouie, s'engageaient dans une course effrénée, emportée, que rien ne semblait arrêter.
Akira Mizubayashi, "Mélodie, chronique d'une passion", Gallimard, 2013.