Traduction finale - Correction

Vous avez maintenant réalisé l'ensemble des étapes 1 à 4 pour aboutir à la traduction finale. Comparez maintenant votre travail à la traduction que nous proposons ci-dessous, et n'hésitez pas à intervenir sur le forum pour toute question !

Buste de ThéocriteInformations[1]

Théocrite, Idylles, I, "Thyrsis et le chevrier", vers 29-63.

À ses lèvres, en haut, s'enroule un lierre, un lierre saupoudré d'hélichryse ; dans cette bordure s'enroule la spirale, fière de son fruit jaune safran. A l'intérieur est représentée une femme, chef d'œuvre d'un dieu, parée d'un péplos et d'un diadème ; près d'elle des hommes à la belle chevelure rivalisent en discours alternativement ; mais cela ne touche pas son cœur ; tantôt elle regarde l'un en souriant, tantôt elle tourne son esprit vers l'autre ; eux, les yeux à la longue gonflés par la passion, se donnent du mal en vain. Ensuite est représenté un vieux pêcheur et une pierre rugueuse, sur laquelle le vieillard tire avec beaucoup d'effort son grand filet pour le jeter, semblable à un homme qui peine de toutes ses forces ; on dirait qu'il pêche de toute la puissance de ses membres ; voici que sur son cou ses muscles partout se sont gonflés et bien qu'il soit vieillissant, sa vigueur est digne de la jeunesse. Non loin du vieillard usé par la mer une vigne est richement chargée de grappes brunissantes, que garde un petit garçon assis sur un mur de pierres sèches ; autour de lui, deux renards, l'un se promène dans les rangées de ceps en pillant ce qui est mangeable, l'autre, ourdissant toutes sortes de ruses contre sa besace affirme qu'il ne laissera pas l'enfant avant d'avoir mis au sec son déjeuner ; mais lui, avec des tiges d'asphodèle tresse une belle cage à sauterelles en les ajustant avec un jonc ; il se soucie moins de sa besace ni des ceps qu'il ne se réjouit de son tressage. Partout autour du vase se déploie la souple acanthe. Un spectacle comme on en voit en Éolie ! Une merveille à te frapper le cœur. Pour prix de ce vase, j'ai donné à un batelier des Calydnes une chèvre et un grand fromage de lait blanc ; il n'a pas encore touché ma lèvre, mais il est encore tout neuf. Je t'en ferais volontiers cadeau, si toi, mon ami, tu me chantes l'hymne que je désire. Et ne m'outrage pas. Allons, mon cher ; tu ne garderas pas ce chant pour l'Hadès qui fait tout oublier.