Beaucoup d'hommes dans les corps scientifiques

Dans les études supérieures, puis dans les débouchés ultérieurs du public et du privé, les femmes se dirigent peu vers les sciences fondamentales et appliquées comme vous l'avez vu à la séquence précédente et au début de cette section.

En France, les corps d'enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses, que ce soit à l'université (voir l'illustration ci-dessous) ou en écoles d'ingénieur·es, et les corps de chercheurs/euses des organismes publics sont faiblement féminisés dans tous les domaines scientifiques et techniques, et cela d'autant plus que l'on monte dans la hiérarchie.

On note un manque très important de femmes dans des métiers essentiels pour l'avenir, comme ceux de l'informatique et du numérique, que ce soit au CNRS (Centre national de la recherche scientifique, le plus grand organisme de recherche publique - voir le tableau ci-dessous) ou à l'Institut national de recherche dédié aux sciences du numérique (Inria). Pis encore, le nombre de femmes en mathématiques et en informatique stagne, voire diminue, au cours des dernières années.

Part des femmes enseignantes-chercheuses titulaires dans la filière universitaire par discipline en 2021 (source : Chiffres clés ministériels 2023).
Les effectifs au CNRS (chiffres de 2019 - source  : publication du CNRS - STIC signifie sciences de l'information et de la communication)

Effectifs au CNRS

Femmes en %

Chercheurs/euses toutes disciplines confondues

34

Sous-groupe des chargé·es de recherche toutes disciplines confondues

38

Sous-groupe des directeurs/trices de recherche toutes disciplines confondues

30

Sous-groupe des chargé·es de recherche et directeurs/trices de recherche en STIC : fondements de l'informatique

18

Sous-groupe des chargé·es de recherche et directeurs/trices de recherche en STIC : signaux, images, langues, automatique, robotique

21

Sous-groupe des chargé·es de recherche et directeurs/trices de recherche en mathématiques et interactions mathématiques

19