Précarité et temps partiel pour les femmes
La part des femmes travaillant à temps partiel est 3 fois plus élevée que celle des hommes.
La différence de volume de travail rémunéré entre les femmes et les hommes augmente avec le nombre d'enfants. En moyenne, le temps de travail des mères de 3 enfants ou plus est inférieur de 19,9 % à celui des pères de 3 enfants ou plus.
L'essentiel des dispositifs visant l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes s'adresse aux salarié·es en CDI (contrat à durée indéterminée), et laisse de côté les salarié·es non permanents de l'entreprise. Les femmes en situation de précarité et/ou à contrats de travail temporaire sont donc confrontées à des difficultés et des inégalités qui se cumulent au lieu de se résorber.
Complément : Comment le travail domestique maintient les femmes dans la précarité
Le travail domestique non rémunéré est évalué en France à 292 milliards d'euros. Et pourtant le travail non rémunéré participe directement au bien-être de tous et indirectement à la dynamique économique, tout en compensant souvent le manque de dépenses publiques en infrastructures et services sociaux. Voir l'article de Stéphanie O'Brien dans LE FIGARO.fr madame du 1 avril 2019.
Définition : Sous-emploi
Le sous-emploi comprend les personnes actives occupées au sens du Bureau International du Travail qui remplissent l'une des conditions suivantes :
elles travaillent à temps partiel, souhaitent travailler davantage et sont disponibles pour le faire, qu'elles recherchent activement un emploi ou non ;
elles travaillent à temps partiel (et sont dans une situation autre que celle décrite ci-dessus) ou à temps complet, mais ont travaillé moins que d'habitude pendant une semaine de référence en raison de chômage partiel (chômage technique) ou mauvais temps.