Statistiques sexuées : la place des femmes en sciences en Europe

Les statistiques sexuées au niveau international, indispensables pour connaître la situation, recouvrent des disparités historiques, culturelles et économiques : dans un pays donné, les femmes ayant fait des études supérieures sont-elles supposées rester à la maison si elles sont mariées? Le métier de scientifique est-il bien considéré ? Les laboratoires ont-ils des moyens suffisants pour fonctionner ?

L'organisme européen Eurostat fournit un grand nombre de données, et l'Union européenne publie tous les trois ans un livret très complet, « She Figures ». L'édition 2021 de cette publication fournit les statistiques de l'année 2019.

En l'année 2019, au sein de l'Union européenne (UE-27), 41,1 % des scientifiques et igénieur·es sont des femmes, avec des disparités par pays comme l'indique le tableau ci-dessous : la France est légèrement au-dessus de la moyenne européenne (41,7 %), la Norvège est en tête (55,1 %) et le Luxembourg en queue de liste (28,0 %) (source : Eurostat).

Part des femmes occupant des postes de scientifiques et d'ingénieur·es en 2019 en Europe (source : Eurostat).

Pays

Part des femmes occupant des postes de scientifiques et d'ingénieur·es en 2019

Norvège

55,1

Lituanie

55,0

Danemark

51,7

Espagne

49,3

Pologne

48,1

Belgique

44,8

France

41,7

UE(27)

41,1

Royaume-Uni

40,1

Pays-Bas

38,9

Italie

34,5

Allemagne

33,3

Finlande

30,5

Luxembourg

28,0