« La conceptualisation : l’essor des concepts et méthodes en ergonomie » constitue la deuxième partie de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie. Elle nous permet de comprendre comment l’ergonomie va développer ses concepts, c’est-à-dire un ensemble de prédicats qui visent à la compréhension fondamentale des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système, et la profession qui élabore et applique des théories, des notions et des méthodes en vue d’optimiser le bien-être des personnes et la performance globale des systèmes. Globalement, l’ergonomie conceptualise un savoir sur la performance humaine, organisationnelle, sociale et technique et développe des notions sur le bien-être et la santé, et de cette manière produit des connaissances théoriques et méthodologiques, parmi lesquelles : l’activité, la tâche, la tâche réelle, prescrite, attendue, l’analyse de la tâche, de l’activité, la charge de travail, la charge cognitive, la charge physique, l’étude des conduites humaines au travail, les systèmes humain-machine, l’analyse des mouvements oculaires, l’interaction humain-technologie, l’utilisabilité, les risques pour la santé des opérateurs, les risques psychosociaux, l’intervention d’amélioration du travail. Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec René Amalberti, Nelcy Arévalo Pinilla, Béatrice Barthe, Christian Bastien, Tahar-Hakim Benchekroun, Eric Brangier, Béatrice Cahour, Jean-Marie Cellier, Corinne Chabaud, Yves Clot, François Daniellou, Françoise Darse, Pierre Falzon, Irène Gaillard, Jean-Michel Hoc, François Hubault, Bronislav Kapitaniak, Alain Kerguelen, Alain Lancry, Jacques Leplat, Monique Lortie, Maurice de Montmollin, René Patesson, Pierre Richard, Jean-Marc Robert, Jean-Claude Sperandio, Jacques Theureau, André Tricot et Gérard Valléry.
Keywords
Histoire(s) de l'ergonomie (1/7) - L'émergence : l...
« L’émergence : L’ergonomie comme nouvelle science et technologie » constitue la première partie de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie. L’histoire d’une discipline récente comme l’ergonomie, des institutions qui l’ont portée, des personnes qui l’ont créée et développée, des concepts, des théories, des méthodes qui en font son contenu, d’une profession qui est un de ses moyens d’action, toutes ces « histoires » sont en rapport étroit avec l’histoire du travail et des conflits sociaux, qui en est à la fois le contexte, l’origine et l’objet de cette discipline. Eric Brangier et Annie Drouin vous proposent d’aborder cette partie avec René Amalberti, Tahar-Hakim Benchekroun, Jean-Michel Hoc, François Hubault, Véronique de Keyser, Jacques Leplat, Maurice de Montmollin, Michel Neboit, Jean-Marc Robert et Jean-Claude Sperandio.
Histoire(s) de l'ergonomie
Histoire(s) de l’ergonomie est une Grande Leçon en sept parties, proposée par Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Françaises - SELF).
Les auteurs vous proposent d’aborder l’Histoire - les histoires anciennes et contemporaines - de cette discipline et de cette pratique en compagnie d’une quarantaine de chercheurs, enseigants et praticiens francophones, autours des thèmes suivants :
1- L’émergence : La constitution de l’ergonomie comme nouvelle science et technologie.
2- La conceptualisation : L’essort des concepts et des méthodes en ergonomie.
3- La pratique : Le développement d’un métier.
4- La démultiplication des domaines de l’ergonomie.
5- L’institutionnalisation : Le développement d’institutions d’ergonomie et d’ergonomes.
6- L’essaimage : La diffusion et l’internationalisation.
7- Prospective : perspectives sur le futur de l’ergonomie.De nombreux documents et articles proposés en prolongements des discours ainsi qu’une large blibliographie sont ici à votre disposition.
Histoire(s) de l'ergonomie (4/7) - La démultiplica...
Cette quatrième partie « La démultiplication des domaines de l’ergonomie » représente une partie importante de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie car elle parcourt plus d’une dizaine de domaines où l’ergonomie s’est développée. Elle montre que l’ergonomie gagne tous les secteurs du travail et de la vie sociale, s’intéresse à la fois aux produits et à l’industrie, étudie l’activité et les usages... A partir des travaux ergonomiques initialement menés dans le secteur de l’aviation, cette parie fait un panorama de quelques sous-disciplines de l’ergonomie parmi lesquelles : l’ergonomie dans l’aviation, l’ergonomie des consignes, instructions et documents, l’ergonomie informatique, l’ergonomie du web, l’ergonomie pour les personnes handicapées, l’ergonomie du jeu vidéo, l’ergonomie scolaire, l’ergonomie de la relation de service, l’ergonomie dans la sécurité et la prévention des risques, l’ergonomie dans la fiabilité et la sûreté, l’ergonomie et les accidents majeurs, et l’ergonomie des environnements dynamiques. Sans être pour autant exhaustive, cette partie raconte toute la diversité et la richesse de l’ergonomie.Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec René Amalberti, Javier Barcenilla, Béatrice Barthe, Christian Bastien, Tahar-Hakim Benchekroun, Eric Brangier, Béatrice Cahour, Jean-Marie Cellier, François Daniellou, Elie Fadier, Pierre Falzon, Irène Gaillard, Jean-Michel Hoc, Bronislav Kapitaniak, Véronique de Keyser, Jacques Leplat, René Patesson, Jean-Marc Robert, Jean-Claude Sperandio et Gérard Valléry.
Histoire(s) de l'ergonomie (3/7) - La pratique : l...
« La pratique : le développement d’un métier » constitue la troisième partie de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie. Ce dernier se décline selon deux axes : les compétences requises pour l’exercer et les différentes pratiques.En ce qui concerne les compétences requises, ces dernières couvrent un spectre très large selon qu’il s’agisse des ergonomes praticiens - entreprise ou consultant – ou des chercheurs. Elles demandent des savoirs académiques (production de connaissances, simulation de modèles de l’Homme au travail…) et des méthodologies adaptées aux attentes des milieux de travail (approches clinique, psychopathologique, organisationnelle, la construction sociale…)A propos des différentes démarches d’intervention et de la mise en œuvre de l’analyse des activités qui sont au cœur du métier, elles nécessitent des connaissances techniques telles que les mesures des contraintes et des astreintes, des outils d’exploitation des observations… mais également une attitude d’écoute et la capacité à « tenir » un ou des points de vue sur le travail. Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec René Amalberti, François Daniellou, Christine Chauvin, Corinne Chabaud, Bronislav Kapitaniak, Alain Kerguelen, Véronique de Keyser, Jacques Leplat, Thierry Morlet, René Patesson, Daniel Ramaciotti, Pierre Richard, Jean Claude Sperandio, Jacques Theureau et Gérard Valléry.
Histoire(s) de l'ergonomie (5/7) - L'institutionna...
Cette cinquième partie « L’institutionnalisation : la création des organisations de support et de développement de l’ergonomie » de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie permet de mettre en évidence la manière dont l’ergonomie s’est constituée en discipline scientifique structurée par des sociétés savantes en France et à l’international, en lien avec des organismes publics de recherche, des universités, des associations de chercheurs, des organisations syndicales et patronales. Il s’agit également de comprendre comment les institutions de formations à l’ergonomie et de recherche en ergonomie se sont développées de manière à produire des professionnels pour les secteurs de l’industrie, des mines, des services, de l’informatique, de la formation, de la recherche… Cette institutionnalisation progressive s’est structurée par diverses histoires d’organisations, parmi lesquelles : La Société d’Ergonomie de Langue Française (SELF), l’Association Internationale d’Ergonomie (IEA), des organismes de recherche, de prévention, de sûreté, de sécurité et de fiabilité (INRS, IMDR), des associations chercheurs (CNRS, ARPEGE, RJCE, EACE), des organismes de professionnalisation (CREE, ARTEE, SNCE). Ces organisations ont contribué à la production de cursus de formation en ergonomie qui se sont développés dans les universités, de manière à satisfaire les demandes sociales, les enjeux politiques et éthiques, les besoins économiques, les nécessités de simplicité des produits pour les utilisateurs et les citoyens… Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec Nelcy Arévalo Pinilla, Javier Barcenilla, Béatrice Barthe, Christian Bastien, Eric Brangier, Jean-Marie Cellier, Christine Chauvin, Jean-François Cholat, François Daniellou, Annie Drouin, Elie Fadier, Pierre Falzon, Irène Gaillard, Jean-Michel Hoc, François Hubault, Bronislav Kapitaniak, Alain Lancry, Jacques Leplat, Thierry Morlet, Michel Neboit, Pierre Richard, Jean-Marc Robert, Jean-Claude Sperandio, Laerte Idal Sznelwar, Jacques Theureau, Arnaud Tran Van et Gérard Valléry.
Histoire(s) de l'ergonomie (7/7) - Prospective : P...
Septième et dernière partie de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie, « Prospective : perspectives sur le futur de l’ergonomie » prend le risque de la prévision et cherche à porter un regard, à la fois critique et enthousiaste, sur l’avenir de l’ergonomie. Tantôt teinté de pessimisme, parfois même défaitiste sur l’évolution de l’emploi et des conditions de travail empestées par les crises successives, l’ergonomie se révèle également être plein d’espoirs et d’attentes pour corriger des situations de travail pour concevoir des produits et des usages, et également pour définir des besoins et des innovations qui n’existent pas encore. Ainsi, à partir d’interviews qui montrent que l’ergonomie s’est constituée initialement sur l’amélioration des conditions de travail liant ainsi son destin à l’évolution des emplois et des entreprises, cette partie souligne que de nouvelles formes d’ergonomie sont en train de se développer aujourd’hui et se développeront demain. En effet, les technologies nouvelles (réalité virtuelle, nouvelles interfaces…) ne cessent de poser des questions à l’ergonomie pour arriver à réaliser des produits efficaces, sûrs et conviviaux. De la même manière les évolutions démographiques (vieillissement, formation) et économiques (mondialisation, culture…) impliquent de produire des modèles pour comprendre les actions à mener pour garantir de hauts niveaux de satisfaction des personnes et de performance des entreprises. Enfin, cette partie propose de considérer que l’ergonomie est en train d’évoluer : elle s’est constituée en étant d’abord une ergonomie corrective, puis est devenue une ergonomie préventive, et est peut-être en train de devenir une ergonomie prospective, centrée sur les besoins futurs et devant élaborer des méthodes et des modèles prédictifs… Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec René Amalberti, Nelcy Arévalo Pinilla, Christian Bastien, Eric Brangier, Béatrice Cahour, François Daniellou, Françoise Darse, Jean-Michel Hoc, François Hubault, Véronique de Keyser, René Patesson, Jean-Marc Robert, Jean-Claude Sperandio et Gérard Valléry.
Histoire(s) de l'ergonomie (6/7) - L’essaimage : l...
HISTOIRE(S) DE L'ERGONOMIE (6/7) - L’ESSAIMAGE : LA DIFFUSION ET L’INTERNATIONALISATION« L’essaimage : la diffusion et l’internationalisation » constitue la sixième partie de la Grande Leçon Histoire(s) de l’ergonomie.Le développement de l’ergonomie en Europe (Suisse, Belgique, Pologne) est indissociable de l’ergonomie française et francophone. De grandes figures ont jalonné depuis plus de 50 ans les étapes de son évolution : Etienne Grandjean à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich ; Paule Rey à l’Université de Genève ; Jean-Marie Faverge et André Ombredane à l’Université Libre de Bruxelles ; et bien plus tôt, Wojciech Jastrzebowski à l’université de Varsovie.Le développement de l’ergonomie en Amérique du Nord et du Sud est au carrefour de deux courants de pensée : celui des Human Factors porté par les pays anglo-saxons et celui de l’activité porté par les pays européens et plus particulièrement par la France. Cette double appartenance ressort des propos tenus par les différents représentants du continent américain.Les auteurs - Eric Brangier (Université de Lorraine) et Annie Drouin (Société d’Ergonomie de Langue Française) - vous proposent d’aborder cette partie avec Nelcy Arévalo Pinilla, Tahar-Hakim Benchekroun, François Daniellou, Sounkalo Djibo, Bronislav Kapitaniak, Véronique de Keyser, Monique Lortie, René Patesson, Daniel Ramaciotti, Jean-Marc Robert, Laerte Idal Sznelwar et Gérard Valléry.