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Représentations figurées et images dans l'art musu...
L’art arabo-musulman d’Al-Andalus est l’expression et le produit d’influences diverses. Il s’inspire des pratiques préislamiques, il est marqué par le cadre juridique musulman qui s’élabore aux VIIIe et IXe siècles, il bénéficie des contacts entre populations musulmanes, chrétiennes et juives et d’une circulation intense des biens et des mouvements de pensée.
Le financement public du culte musulman en Europe
Durant la seconde moitié du XXe siècle, des populations de confession musulmane se sont installées dans les pays d'Europe occidentale. Ce qui était à l'origine une immigration imaginée comme temporaire et essentiellement masculine s'est mué en une installation durable des familles. Ces populations ont créé des lieux de culte, dont elles ont confié le rôle d'animateurs parfois à des personnalités issues de leurs communautés mais le plus souvent à des imams venus à leur tour de l'étranger et pas nécessairement de leur pays d'origine. Progressivement, les autorités politiques des différents pays concernés par l'immigration musulmane se sont penchées sur la question de l'organisation et du financement du culte islamique. En effet, dans la quasi-totalité des pays européens, il existe des mécanismes de financement public en faveur de certaines communautés confessionnelles. Ces mécanismes sont variés, et inscrits dans l'histoire nationale de chaque pays. La façon dont l'islam peut y être intégré est l'objet de débats et d'initiatives dans tous les pays où existe une communauté musulmane. L'attention dont fait l'objet le culte islamique s'est renforcée depuis quelques années en raison de préoccupations liées au terrorisme islamiste.
Le mysticisme juif dans le sud-marocain
Le present travail s'inscrit dans le sillage des travaux qui proposent une histoire des communautés juives du Sud Marocain mettent en valeur dix siècles de vie communautaire partagées avec le reste de la population de la région. Ici il s'agira d'éclairer les échanges judéo-musulmans en matière de pratiques mystiques et surtout de culte des saints.
La femme soufie dans le Maroc médiéval
Nous essaierons dans ce travail, d'aborder un sujet qui n'a pas encore reçu l'attention qu'il mérite. Il s'agit de la religion des femmes ou les manifestations mystiques de la religion chez les femmes dans l'histoire de l'Occident musulman et plus précisément dans la société marocaine au Moyen âge.
Nous verrons dans un premier temps comment se manifeste la religiosité féminine à travers différentes sources marocaines médiévales. Puis nous analyserons comment le soufisme constitute un cadre pour l'émergence religieuse des femmes. A ce titre, les corpus hagiographiques sont d'une importance capitale pour comprendre les expressions mystiques féminines qui malgré tout s'avèrent des expériences difficiles à construire.
Documents Textuels : Histoire euro-méditerranéenne
Un grand nombre de documents numérisés sur le thème de la religion et de l'histoire euro-méditerranéenne.
Documents Iconographiques : Histoire euro-méditer...
Un grand nombre de documents iconographiques sur les thématiques de la religion et de l'histoire euro-méditerranéenne.
L'« islam politique » et la violence dans le monde...
Dans la plupart des pays majoritairement musulmans, l'islam est proclamé « religion d'Etat » et la sharî‘a source principale voire exclusive de toute législation. L' « islam politique » se définit lui-même comme un projet d'instauration d'un gouvernement se fondant sur le Coran, le Hadîth et des valeurs associées qui sont promues comme normes suprêmes, ainsi que sur l'islamisation des codes, des pratiques et des discours dans l'espace public. L'« islamisme » n'est pas un mouvement monolithique, même si tous ceux qui s'y attachent se reconnaissent dans une vision binaire du monde, opposant le dâr al-islâm d'un côté et le dâr al-kufr de l'autre.
Il a pris trois formes distinctes, chacune porteuse d'un rapport au monde et de modes opératoires spécifiques :
- Les mouvements islamiques politiques (al-harakat al-islâmiyya al-siyâssiyya), représentés par l'association des Frères musulmans en Egypte, matrice d'autres organisations au Maghreb et au Moyen-Orient ayant pris des visages différents.
- Les mouvements islamiques missionnaires en vue de la conversion (al-da‘wa). Leur objectif primordial n'est pas le pouvoir politique, mais la défense et la promotion d'une orthopraxie, d'une orthodoxie, d'une identité, d'un ordre moral face à ce qu'ils appellent l' « incroyance » (kufr ou zandaqa).
- Les mouvements djihadistes (al-harakat al-jihâdiyya), qui appellent à la lutte armée contre l' « ennemi proche », à savoir les régimes se référant à l'islam mais considérés par eux comme « impies » (nuzumkuffâr), et à la lutte globale contre l' « ennemi lointain », c'est-à-dire prioritairement « l'Occident non-musulman », mais aussi les bouddhistes ou les hindous en Asie. Ils se réclament notamment de la pensée de l'Egyptien Sayyid Qutb
Colloque L'Islam et l'Occident à l'époque médiéval...
Organisé par les laboratoires Triangle Action, discours, pensée politique et économique (UMR 5206), Cerphi Centre d'Etudes en Rhétorique, Philosophie et Histoire des Idées, Ciham Centre Interuniversitaire d'Histoire et d'Archéologie Médiévales à l'Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines, ce colloque international est conçu comme un moment de débat scientifique et d'échanges sur les enjeux sociaux de l'écriture de l'histoire, dès lors que l'on traite du monde arabo-musulman, de ses rapports avec les sociétés occidentales et, plus particulièrement, de la transmission des savoirs entre les deux mondes au Moyen Âge.
L'expulsion des juifs et des musulmans hors de la ...
Dès 1412, une ordonnance royale contraint les juifs, qui ont vécu au milieu du peuple castillan depuis plus de dix siècles, à rester cantonnés dans des ghettos. Elle leur interdit également d'exercer plusieurs charges publiques. Les arguments à leur encontre visent à les présenter comme une menace pour la majorité de la population.
Moins de dix ans après le décret de l'Alhambra et après la défaite d'Albaicin (1501) subie par les morisques révoltés contre les décisions de l'archevêque Francisco Jiménez de Cisneros, les rois catholiques décrètent expulsion des musulmans âgés de plus de 14 ans, d'abord de Grenade puis, en 1502, de l'ensemble des territoires sous la couronne de Castille.