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Enseigner avec le numérique à l'école primaire
L’ESPE de l'académie de Strasbourg présente un web documentaire au service de la formation initiale et continue des enseignants du premier et du second degré, et de la formation continue des enseignants de l’université. Un groupe de recherche action « les usages du numérique au service des apprentissages » a été créé au sein de l’ESPE.
Cette ressource présente :
- des situations d’enseignement
- des interviews d’élèves et de l'enseignante
- une analyse de l’activité des élèves et de l’enseignante
- un éclairage théorique par rapport aux théories de l’apprentissage
Cette ressource fait partie d'une collection de web documentaire qui sont supports de la formation initiale et continue pour les différents publics en présentiel et à distance dans le cadre de l’auto-formation.
Une histoire de la scolarisation des enfants et de...
Cet Essentiel retrace l'histoire de la scolarisation des enfants et adolescents des deux sexes, à travers les transformations des structures du système scolaire, l'évolution des effectifs scolarisés dans les différents types d'établissement ainsi que les conditions de vie et d'étude dans les établissements primaires et secondaires, du XIXᵉ siècle à nos jours.
L'éducation physique y puise une partie de ses justifications ; elle y rencontre l'essentiel des contraintes qui pèsent sur elle au quotidien. Le travail montre que la généralisation puis l'allongement de la carrière scolaire des garçons et des filles s'accompagnent de transformations profondes des formes de scolarisation. Les filières séparées mises en place au XIXᵉ siècle sont progressivement réorganisées en trois degrés. Ces réformes s'accompagnent de changements importants dans les conditions de vie et d'études des élèves du primaire et du secondaire : les rythmes scolaires évoluent, la discipline est assouplie et la pédagogie repensée.
Conditions matérielles d'enseignement de la gymnas...
Les conditions matérielles d'enseignement de l'éducation physique modèlent les pratiques enseignantes autant et parfois même davantage que les idées des concepteurs et les prescriptions des textes officiels. Or, cet essentiel montre que les conditions matérielles optimales n'ont jamais été réunies pour l'ensemble des établissements primaires et secondaires, en raison des changements en matière de norme d'équipements pour la pratique de la gymnastique et des sports qui annulent les efforts accomplis jusque-là, mais aussi en raison de décisions politiques.
Selon les époques, l'État choisit de s'engager ou de se désengager, de satisfaire les besoins des établissements scolaires ou de répondre aux besoins de la pratique sociale des activités sportives. En conséquence, la discipline doit de plus en plus composer avec des conditions matérielles qui n'ont pas été pensées en relation avec ses exigences propres.
Education et Olympisme depuis 1922
Pierre de Coubertin est très attaché tout au long de son existence à développer un modèle éducatif. Il le nomme « éducation sportive » et l'utilise à travers de multiples organisations telles que l'Institut olympique de Lausanne (IOL), le Bureau international de pédagogie sportive ou la création « éphémère » de la chaire olympique du Centre méditerranéen de Nice. Quant au concept d'éducation olympique, il apparaît dans la galaxie olympique dans les années 1970.
Le premier programme d'éducation olympique dans les écoles primaires et secondaires est réalisé à l'occasion des Jeux olympiques de Munich en 1972. Cette initiative fait aujourd'hui partie intégrante des dossiers de candidature pour obtenir l'organisation des Jeux olympiques. Les villes candidates peuvent notamment s'inspirer du programme éducatif international intitulé Programme d'éducation aux valeurs olympiques (PEVO) développé par le CIO.
Discrimination et gestion de l'égalité et de la di...
En préambule de cette grande leçon consacrée à la Discrimination et à la gestion de l’égalité et de la diversité, le documentaire La leçon de discrimination produit en 2006 par Radio Canada nous invite à prendre conscience de la facilité avec laquelle les comportements discriminants se développent et les effets qu’ils produisent chez celles et ceux qui en sont victimes. Les réactions des enfants dans cette classe de primaire divisée en deux, sur la base d’un critère arbitraire, illustrent et introduisent l’approche de la discrimination en psychologie sociale abordée dans le premier volet de cette grande leçon. Les 43 minutes de documentaire sont suivies par une interview avec le consultant scientifique du documentaire, Richard Bourhis.
La citoyenneté en Education Physique depuis 1967
En EPS, et dans le système éducatif en général, le périmètre de la citoyenneté est plus ou moins ouvert aux trois dimensions définies par Dominique Schnapper (politique, sociale, culturelle) dans la période 1967-2010, avec un recours croissant à cette catégorie.
Sous la double influence des réformes éducatives et des didacticiens de l'EPS, la « citoyenneté » devient un objectif explicite dès le début des années 1980. De l'élève citoyen sportif à l'apprenant participatif, les transformations de son usage en EPS depuis 1967 indiquent non seulement une quête de légitimité scolaire, mais aussi une inscription dans la vision dominante tant de l'Éducation Nationale que du « bon citoyen », respectueux des règles sociales. L'analyse des textes officiels de l'EPS, primaires et secondaires, ainsi que celle des articles professionnels issus de la revue EP.S de 1967 à 2010, permet de dégager trois périodes, mettant en exergue tant les différentes significations d'une citoyenneté en acte que le pluralisme d'usages professionnels d'une catégorie savante convertie en catégorie pratique.
La notion de "'nordicité" au Canada
Le concept du « Nord » est intrinsèque à l’identité canadienne – les hivers rudes, la forêt et les lacs à perte de vue, les animaux sauvages… - tous font parti de l’inconscient canadien, même si le citoyen typique habite souvent dans une grande ville pas loin de la frontière américaine au sud. Le réchauffement climatique perturbe l’équilibre écologique et provoque des dégâts particulièrement importants pour certaines espèces au Canada, tel que l’ours polaire, ou divers environnements, comme la toundra où la fonte du pergélisol transforme les flux d’énergie et de matières organiques qui régissent les équilibres. Certains citoyens regrettent même que les hivers « ne soient plus comme avant » : moins longs, moins froids, moins de neige…, malgré tous les avantages que ces changements peuvent représentés pour le citoyen ordinaire.
Différentes définitions de « nordicité » ont été avancées dans la littérature académique et Bone (XXX) en donne quelques unes dans son ouvrage « The Regional Geography of Canada ». Sur ce site, nous nous limiterons à trois zones :
1) Le « Sud » : cette région correspond aux grandes villes du Canada ainsi qu’aux terres agricoles qui se situent plutôt près de la frontière partagée avec les USA aux sud du pays. Pour certaines villes, comme Winnipeg, Ottawa, et Québec par exemples, le « Sud » demeure une région très froide en hiver avec des températures moyennes bien en-dessous de 0 et des cumuls de neige importants. Le Sud se caractérise surtout par sa concentration du pouvoir politique et économique : les décisions sont prises dans le Sud par des personnes élevées dans les grandes villes et elles sont répercutées sur l’ensemble du territoire.
2) Le « Moyen Nord » : partez de n’importe quelle ville canadienne et suivez la route principale vers le nord et progressivement vous verrez de moins en moins de maisons et de champs agricoles et de plus en plus de forêt. Au bout de la route, vous arriverez probablement à une petite ville minière ou de papeterie. Ces villes partagent plusieurs caractéristiques : elles dépendent essentiellement de l’extraction de ressources primaires pour leur survie et dont les emplois essentiellement d’un seul employeur, elles connaissent des économies de « boom & bust » avec des hauts et des bas, elles sont souvent peuplées de plus d’hommes que de femmes, les habitants y sont très attachés. Voir l’entretien avec Dan Laroque sur la ville de Cobalt – ville minière située au nord de l’Ontario qui fut la plus grande mine d’argent au monde au début du 20ième siècle.
3) Le « Grand Nord » : cette zone regroupe la totalité des territoires du nord ainsi que les extrémités nord des provinces à l’exception des provinces de l’Est. Traditionnellement, elle est habitée par les peuples autochtones et l’arrivée des blancs coïncide avec des « ruées vers l’or » ou d’autres ressources naturelles (pétrole, diamants…). Comme pour le Moyen Nord, l’économie dépend surtout de l’extraction de ressources naturelles dont la richesse bénéficie surtout aux entreprises du sud avec relativement peu de retombées pour les autochtones. Cette tendance est en évolution et progressivement, les conditions d’extraction des ressources naturelles est soumise à un dialogue avec les représentants autochtones.
Les régions du Canada
Le visiteur européen au Canada est souvent étonné par l’homogénéité des paysages canadiens. Par endroit, il faut parcourir des milliers de kilomètres avant de percevoir un changement notable dans le paysage. La traversée du bouclier canadien en Ontario n’est qu’un exemple : heure après heure de forêts, lacs et rochers – de Toronto à Kenora, la traversée en voiture semble interminable. Et après une quinzaine d’heures du bouclier, le voyageur s’attaque ensuite à quelques jours de prairies… Le contraste est fort avec la France, où chaque région possède sa spécificité – les Landes, le Massif Central, la Méditerranée, Les Alpes, la Bretagne…
Avant de décrire les caractéristiques physiques et humaines des provinces et territoires, une brève présentation des superficies permettra de mieux appréhender les disparités régionales. Le Canada a une superficie totale de 9 984 670 km2, dont 9 093 507 km2 de terre et 891 163 km2 d’eau douce, ce qui le classe deuxième plus grand pays du monde après la Russie. La répartition des surfaces en terre et eau est montrée dans les figures ci-dessous : en km2 et en % des surfaces terrestres et en eau.
Le premier fait marquant est la faible superficie des provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Ecosse, et l’Ile du Prince Edouard). Ensemble, ces trois provinces cumulent moins de 1,5% du pays. Les implications de ces faibles superficies sont importantes, surtout en termes d’exploitations de ressources primaires : avec moins de surface, le potentiel pour cultiver le sol ou découvrir et exploiter des ressources minières et forestières reste limité.
Le Nunavut se distingue par sa très grande superficie, plus de 20% du pays. Cependant, les terres du Territoire de Nunavut sont dispersées sur de nombreuses îles et restent difficilement accessibles pour cette raison ainsi que pour sa position dans les très hautes latitudes. La province du Québec a la plus grande superficie terrestre provinciale et toutes les provinces à l’ouest du Québec ont des valeurs similaires. Enfin, l’extrême ouest du Canada (Colombie-Britannique, Alberta, le Yukon) représente des terres avec relativement peu d’eau douce par rapport aux autres provinces et territoires de tailles similaires.
Pour le Canada, l’unité administrative la plus simple à traiter est celle de la province ou territoire. Dans l’ensemble de ce site web, seules les régions physiographiques, ou naturelles, ne correspondent aux limites administratives des provinces et territoires. Certaines limites naturelles s’imposent comme une barrière naturelle – des lignes de crêtes, des cours d’eau, des îles – mais le plus souvent une unité physiographique est partagée par différentes provinces/territoires et une province ou un territoire peut contenir différentes unités physiographiques. Cette partie débutera par une description des unités physiographiques (géologie et relief, climat, végétation, sols) avant de s’adresser aux aspects « humains » : les richesses économiques des provinces et territoires ainsi que leurs caractéristiques démographiques. Enfin, cette première partie se terminera par un bref résumé de ce que nous appellerons la « nordicité » du Canada (d’après Bone, 2002) et un bilan global des régions du Canada.
Glossaire sur le thème des paysages
En complément de la ressource, le glossaire facilite et consolide la mémorisation des notions et des fondamentaux en matière de lecture de paysages.