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La Cité de Dieu, après-demain ?
Quand Rome est mise à sac le 24 août 410, des voix se lèvent s'interrogeant sur les raisons d'un tel désastre et sur le devenir de Rome. Demain qu'adviendra t-il de la Roma aeterna ? Déconcerté par ce pillage et soucieux d'éclairer les jugements, Saint Augustin décide alors de mener à bien son projet déjà ancien de composer une fresque théologique. Il compose ainsi La cité de Dieu, oeuvre qui oppose la cité terrestre et la cité céleste et qui analyse leurs origines, leur développement et leur fin.
Patrice Cambronne nous donne ici des clés de lecture de la réflexion de Saint Augustin sur les deux cités, en apportant un nouvel éclairage sur la théologie manichéenne et la parabole du bon grain et de l'ivraie.
12 - Machiavel, politique et morale : l'historicis...
L'acteur politique est celui qui, en fonction d'une " qualité des temps " qu'il est capable d'analyser définit les objectifs de la période, ses enjeux, et du coup, détermine ce qui est bon et ce qui est mauvais en fonction de ces objectifs.
L'existence de la vertu humaine inscrit le rôle de l'acteur politique comme élément déterminant du déroulement de l’histoire.
Elle se lit comme une éthique de l'action : il s'agit d'abord de faire ce que doit en termes machiavéliens : non si abbandonare mai [ ne jamais se laisser aller ].
Le bien ou plutôt l'agir bien est donc, en se comportant en bon médecin, en bon architecte (deux métaphores récurrentes dans le texte du Prince), après avoir déterminé, en fonction de " la qualité des temps ", les enjeux et les qualités du moment, agir en conséquence.
Mais, dès lors, n'importe qui pourvu qu'il ait en lui la force de ce principe éthique peut jouer ce rôle et définir enjeux et objectifs du moment. S'il les atteint, quels qu'ils soient et quels que soient les moyens utilisés, il joue et il joue bien le rôle qui lui est dévolu: le bien et le mal sont radicalement historicisés ; tout acteur politique s'inscrit dans cette réalité.
C'est là le sens du dévoilement machiavélien : mettre en évidence le rôle de la force, des rapports de force, des conflits et de la guerre comme vérité des rapports entre Etats et à l'intérieur même des sociétés.Mais, paradoxalement, ce qui se joue dans ce rapport des temps et des hommes se nomme l'éthique.
Ceci peut se lire dans l'exhortation finale du Prince à libérer l'Italie (chapitre XXVI), qui donne sens à tout l'ouvrage.
Il y a un enjeu central : la rédemption de l'Italie ; un moyen nécessaire : la mise en place d'armes propres (la réflexion sur les armes est récurrente dans le texte) ; un sujet possible de cette rédemption : un prince nouveau et vertueux.il s'agit d'arrêter le cycle de la corruption, d'éviter, si faire se peut, la mainmise étrangère sur l'Italie. Plutôt un prince nouveau que la lente agonie de l'Italie !
Un Montaigne qui cache bien son jeu, Du comte d'Ho...
Exposés et entretiens autour de l'exemplaire des "Essais" de Montaigne, appartenant à la Bibliothèque municipale de Lyon :
- entretien avec Yves Jocteur-Montrozier (bibliothèque municipale de Lyon) ;
- entretien avec Jean Viardot (expert auprès de la Cour d’appel de Paris pour les livres rares et précieux) et Yves Jocteur-Montrozier (bibliothèque municipale de Lyon) ;
- entretien avec Emmanuel Naya (Maître de conférence, Université Lyon 2) et Catherine Volpilhac-Auger (ENS de Lyon et IUF).
Roland Pécout et Max Rouquette (Roland Pécout, un ...
Comme il le dit dans l’entretien, Max Rouquette compte parmi les écrivains qui ont servi de phares à Roland Pécout. L’œuvre immense de Rouquette que la critique commence à découvrir est de celles qui ont orienté la littérature occitane contemporaine.
Délinquances et nouvelles infractions
Lundi 27 novembre 2006 Conférence de Jean Danet, maître de conférences à la Faculté de Droit, Université de Nantes. Toutes les aires culturelles sont concernées par la problématique de la violence, interne ou importée, externe, proche ou lointaine. Le haut niveau de développement de moyens de communication et de diffusion des informations contraint chacun à un spectacle permanent. Des séquences d'affrontement en scènes de harcèlement, ces violences permanentes et persistantes, lues, vues, vécues... se perçoivent en terme d'insécurité, que l'on occulte en les banalisant ou au contraire que l'on cherche à éradiquer en leur donnant une ampleur démonstrative jamais atteinte. Qu'elles soient organisées ou impromptues, classiques ou plus contemporaines, chacun se trouve dans l'obligation de prendre position sur leurs origines et sur les réductions dont elles font l'objet. Quand la criminologie s'invente au XIX ème siècle, elle participe d'un courant de pensées fortement marqué par de théories médicales, biologiques et sociologiques incluant la santé mentale et le désordre public dans une police et une criminalistique qui se cherchaient. Aujourd'hui avec quoi, avec qui se construit-elle et où sont les résistances à sa construction ? Pourquoi la criminologie devrait-elle devenir au XXI ème siècle, en Sciences Humaines et Sociales, un bien aussi commun que la Psychiatrie l'a été au XX ème siècle ? En d'autres termes, comment et avec quelles déterminations participons-nous à l'écriture du crime aujourd'hui ? Quelles perspectives en avons-nous, avec quelles rétrospectives? Le cours public organisé cette année va tenter de reprendre quelques questions du quotidien criminologique en se centrant tantôt sur ceux qui l'écrivent, en rendent compte, tantôt encore sur ceux qui en cherchent l'élucidation, tantôt sur ceux qui tentent d'une autre manière de conjuguer justice et équité. Psychologues, Sociologues, Juristes, Médecins, Historiens, Journalistes vont contribuer à mettre en scène ces interrogations d'hier et d'aujourd'hui. Avec un même objectif d'analyse : comment est mis en mots, et avec quels mots, ce qui paraît échapper à la raison ? Comment faire entrer dans un discours rationnel ce qui peut ne sembler qu'errements, transgressions, dans une pensée qui s'absenterait ou qui, au contraire, paraît jubiler à écrire le mal et le malaise ?
Temps et espaces de la biodiversité et de l'agrodi...
L’expression de « sixième extinction », qualifiant la disparition de nombreuses espèces sous l’action de l’homme au cours de l’Holocène, a été largement vulgarisée, alors qu’elle reste discutée parmi les scientifiques. Au risque d’énoncer une évidence, elle signifie aussi que les chercheurs en ont recensées auparavant cinq autres, suivies d’autant de phases de diversification. Et probablement y a-t-il eu d’autres épisodes de ce genre dans l’histoire de la Terre, pour l’instant encore mal cernés. Depuis les premières formes de vie jusqu’aux temps présents, la biodiversité planétaire n’a cessé d’évoluer, à un rythme variable, tantôt à la faveur d’événements brutaux, tantôt beaucoup plus lentement.
Le terme de « hotspots » de la biodiversité connaît aujourd’hui un semblable succès médiatique. Il fait référence à des parties du monde où une grande richesse d’espèces, associée à un fort taux d’endémisme, est exposée à de sérieuses menaces. Parmi la trentaine de points chauds planétaires aujourd’hui répertoriés, citons Madagascar, la forêt atlantique du sud-est du Brésil, la chaîne des Ghâts occidentaux en Inde, les Philippines, etc. Pour présenter une biodiversité bien moindre, d’autres milieux, comme les toundras polaires ou la forêt boréale, n’en sont pas pour autant dépourvus d’intérêt.
DERNIERS CHASSEURS-CUEILLEURS ET PREMIERS PAYSANS ...
Le projet « Derniers chasseurs-cueilleurs et premiers paysans : la fin de la Préhistoire en Europe » propose une ouverture inédite à ce jour sur un moment crucial mais souvent mal connu de l’histoire des populations européennes : la fin de la Préhistoire.
La Préhistoire est une période courte –quelques milliers d’années seulement, même pas 0,5 % de l’immensité des temps préhistoriques- mais extrêmement dense en nouveautés et en changements décisifs, avec la disparition progressive des derniers chasseurs-cueilleurs-collecteurs et l’arrivée par l’Est des premières sociétés agro-pastorales, les deux évènements étant bien entendu intimement liés.
Le projet se structure autour de deux Grandes Leçons : une sur le Mésolithique, qui propose une vision d’ensemble de cette période de transition mal connue du grand public, mais traditionnellement enseignée à Toulouse depuis plus de 50 ans ; l’autre sur le Néolithique, avec une perspective historiographique inédite offerte par le plus grand spécialiste français de la période, premier et dernier titulaire de la chaire de Préhistoire récente du Collège de France.
Ces leçons seront complétées par une série de 4 web documentaires vidéo venant éclairer ou préciser un point particulier abordé dans les leçons : visites de deux gisements archéologiques de référence (un par période et par leçon) qui font actuellement l’objet de fouilles et renouvellent la vision que l’on a des périodes considérées.
1 webdocumentaire, mettant en scène un tailleur expérimental, viendra également apporter une vision globale et dynamique de l’évolution des techniques de taille de la pierre tout au long de la Préhistoire.
Chant et mystique dans l'œuvre de Fayrouz
Comme ses voisins, le Liban, ancien territoire de l'Empire ottoman, puis territoire français est un jeune État (1920) en quête d'identité nationale. Il a dû au cours de son histoire braver plusieurs troubles confessionnels qui lui ont permis d'exister tant bien que mal en tant qu'État-Nation. Cette équation complexe a permis le foisonnement culturel surtout à la fin des années 1950. Le trio composé de Fayrouz et des frères Rahbani représente un symbole national dans cette quête d'identité. Comme l'indique Henru Zoghaib dans sa biographie consacrée aux Rahbani : [...] En fait, ce ne sont pas les deux frères Rahbani seulement qui sont indissociables, mais aussi le trio même Rahbani-Feyrouz. Et c'est cette formule différente qui a donné une identité musicale non pas uniquement au paysage culturel libanais mais plus caste encore, au paysage musical arabe. Et l'apport de ce trio est tellement essentiel qu'il est déjà un patrimoine qui laissera longtemps ses empreintes sur le legs musical et théâtral au Liban et ailleurs.