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Mots clés (Les philosophes et la bible, 3/4)
Un certain nombre de notions relatives à l’interprétation de la Bible et à ses usages traversent les systèmes philosophiques. L’approche par mots clés permet de circuler entre les pays et les époques. On découvrira ainsi des chemins transversaux qui permettront de décrypter controverses et réceptions.
Dans les controverses philosophiques, en effet, et dès lors dans celles aussi qui articulent la philosophie à la théologie ou à la politique, les idées essentielles s’incarnent dans un lexique, dont les mots clés portent à la fois le sens et les enjeux :
Le sens : comment les termes se déterminent les uns les autres, par distinctions, rapprochements et oppositions ; comment par leur présence ou leur conjonction ils rappellent des arguments classiques ou des doctrines entières ; comment ils relient les questions que posent la philosophie aux questions et aux réponses que fournissent au même moment les savants, les chefs politiques ou les théologiens.
Les enjeux : comment les mots concentrent les polémiques, en répartissent les positions, en constituent de nouvelles en fonction des nouveaux problèmes apparus dans la sphère théologico-politique ou à l’occasion des découvertes scientifiques.
Aussi des querelles qui peuvent sembler purement verbales marquent-elles, par leur vocabulaire, l’impact des nouveautés religieuses ou sociales. Elles donnent les clés des affrontements intellectuels de toute une époque et nous permettent d’appréhender leurs conséquences pratiques, qu’il s’agisse des conversions individuelles, de guerres civiles ou encore de bouleversements dans la façon dont les hommes vivent leurs rapports au monde et entre eux.
Anthropos et émotion (Colloque : Comment peut-on ê...
Socio-anthopologie / Anthropo-sociologie ? Empathie, Epistémêsis, décloisonnement et incertitude (Florent Gaudez)
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Entre maison, synagogue et temple : Jésus et la po...
Probablement rédigé aux alentours des années 65-70 du Ier siècle, l'Évangile de Marc est généralement reconnu comme l'évangile le plus ancien parvenu jusqu'à nous. Il est également le deuxième des quatre évangiles retenus dans le canon du Nouveau Testament : le premier et le troisième étant respectivement ceux de Matthieu et de Luc, avec lesquels il forme le groupe des évangiles dits synoptiques, et le dernier celui de Jean. Comme plusieurs chercheurs n'ont manqué de le souligner, le texte de Marc montre un très vif intérêt pour la représentation spatiale de l'activité itinérante de Jésus.
La littératie : Les acquis et les perspectives - C...
La littératie : Les acquis et les perspectives est la conclusion de la Grande Leçon Jack Goody et l’empire de la littératie.
Dire que l’écriture constitue un fait culturel majeur ne revient pas à minorer implicitement les mondes de l’oralité. C’est pourquoi nous nous gardons du réflexe ethnocentrique qui conduirait à accepter l’idée d’un grand partage (écriture = sociétés avancées vs oralité = sociétés primitives).
En fait, les sociétés massivement régies par l’écriture intègrent des formes hybrides qui associent oral et écrit. On ne saurait toutefois oblitérer les différences entre l’un et l’autre de ces médias. Le pouvoir de cumulation et de réflexivité de l’écrit n’a pas son strict équivalent à l’oral. De quelque façon que l’on pose ce problème, une question subsiste : comment délimiter la notion de littératie ? Peut-on s’en tenir à la forme canonique du visible language ou doit-on y intégrer des formes sémiologiques apparemment moins codifiées ?
Cette ressource est accessible pour les personnes atteintes de handicaps visuels et auditifs.
Les Essentiels des Sciences humaines et sociales -...
Cette série d’essentiels consacrée a Descartes prolongera la première série d’essentiels de la philosophie qui avaient été réalisés par l’ENS Lsh en 2008.
Deux séries de notions seront proposées.
La première correspond à une approche systématique et envisage aussi bien des thèmes canoniques du cartésianisme (les passions, les animaux, le sujet et l’enfance) que d’autres moins attendus (la politique et la morale) ou plus techniques (la médecine). L’objectif est de circuler à l’intérieur de l’œuvre de Descartes pour en souligner et en articuler, de façon pédagogique, les concepts essentiels et les aspects pratiques.
La seconde série entend sortir du système pour, rétroactivement, en souligner les possibilités, les points de fracture et les enjeux. Dans une perspective dynamique d’histoire des idées, elle confronte Descartes à deux de ses principaux interlocuteurs directs (Elisabeth et Regius), à deux de ses principaux successeurs (Spinoza et Malebranche) et à deux types d'interlocuteurs (théologiens et matérialistes) avec lesquels il eut à dialoguer tout en s’en démarquant.
Dans le premier cas, on s’intéresse aux dynamiques internes et aux enjeux du système ; dans le second, on montre comment Descartes travaille à l’histoire de sa propre réception sans que la dite réception ne se prive de retourner contre Descartes lui-même les arguments les plus importants.
1/ Notions:
Descartes et les passions ;
Descartes et la politique ;
Descartes et la morale ;
Descartes et la médecine ;
Descartes et les animaux ;
Descartes et l'enfance ;
Descartes et le sujet ;
2/ Confrontations
Descartes et Elisabeth ;
Descartes et Regius ;
Descartes et Spinoza ;
Descartes et Malebranche ;
Descartes et la théologie ;
Descartes et le matérialisme
Conférenciers (Les philosophes et la bible, 2/4)
Des enseignants et chercheurs spécialistes des différents philosophes de la série présentent ici l’usage que chacun d’eux fait de la Bible – qu’il s’en serve comme simple réservoir d’exemples historiques, comme source de réflexion anthropologique, comme véritable instrument d’édification ou comme moyen de limiter la puissance du pouvoir religieux au profit de la liberté de conscience.
Philosophes (Les philosophes et la bible, 1/4)
À partir du XVIe siècle, toute une série de thèmes empruntés à l’Écriture Sainte passent d’une philosophie à l’autre. Il peut s’agir de la Providence, de l’existence de Dieu, de l’État des Hébreux comme modèle politique, ou encore de la tolérance et de la liberté de conscience. La philosophie a donc à nous dire sur la Bible quelque chose d’irréductible à la théologie et à l’érudition philologique.
Parmi les philosophes de l’époque moderne qui se sont intéressés à la Bible ou aux personnages bibliques, nous avons choisi ceux qui sont susceptibles de représenter un certain nombre de positions clés : l’apologétique, l’interprétation rationaliste et ses différentes variantes, la lecture morale et l’usage politique enfin.
Cette sélection permet à la fois de lire ces philosophes classiques sous un angle peu abordé par l’histoire de la philosophie et de considérer sous un jour nouveau le rapport entre rationalisme et sécularisation.
Personnages (Les philosophes et la bible, 4/4)
L’histoire de la philosophie ne procède pas seulement par notions. Un certain nombre de personnages y jouent un rôle clé. Il s’agit aussi bien de modèles issus de la Bible ou de l’histoire, que de savants, philosophes et théologiens qui sont intervenus pour déchiffrer le sens de leurs actions.
Les personnages bibliques ont parfois laissé des écrits, ou du moins des écrits leur sont attribués dans l’Ecriture sainte. Ils seront donc objet d’exégèse et, quand ils n’ont pas écrit, ce sont leurs actions qui seront scrutées pour y chercher des modèles à suivre ou au contraire l’exposition de vices ou de péchés dont les lecteurs devraient se garder. Les personnages de la mythologie gréco-romaine ou de l’histoire peuvent incarner eux aussi vertus ou vices, ou bien des capacités particulières dont le commentateur interprétera la signification. Enfin, les érudits et les exégètes des textes sacrés se confrontent aux difficultés de ceux-ci, à leur obscurité, à leurs contradictions parfois : tout un univers de discours se déploie autour de la Bible, à l’origine d’instruments pour la rendre plus claire ou d’arguments à en tirer pour lui faire soutenir la validité d’une revendication politique ou d’une règle de conduite personnelle.
Les philosophes et la Bible
À la Renaissance, la Bible change de statut. Elle est désormais traduite en langue vernaculaire, elle constitue l’enjeu des controverses religieuses liées à la Réforme, et elle est continuellement convoquée pour intervenir dans des questionnements scientifiques ou politiques. On se demande par exemple si les lois mosaïques fournissent un modèle théocratique, si l’Église a une indépendance à l’égard de l’État – voire un droit de contrôle sur celui-ci. On essaie parfois, en s’appuyant sur l’Écriture Sainte, de déterminer la nature de la liberté humaine. On tente, aussi, de déterminer ce qu’est le sens de la Bible dans un monde héliocentrique, régi par des lois universelles, apparemment incompatibles avec les miracles relatés dans l’Écriture.
Ainsi, chacun des grands philosophes de l’âge classique est amené à se confronter avec l’Écriture Sainte – pour s’en réclamer, pour s’interroger sur la portée de ses enseignements, pour proposer une méthode d’interprétation, pour tracer une frontière avec les thèses qu’il défend en sciences, en métaphysique ou en politique.
La série explore les prises de positions des grands philosophes de l’époque moderne à l’égard de l’Écriture Sainte, le matériel dont chacun disposait (éditions, traductions, instruments de travail, milieu exégétique), la cohérence de ces positions avec son système, ainsi que leur éventuelle transformation au cours de l’évolution de ce système. La série souligne aussi, en sens inverse, l’influence que les élaborations philosophiques ont pu avoir sur les contemporains et la postérité, y compris sur les spécialistes – éditeurs, traducteurs et théologiens, dont le travail ne se réduit pas à une pure activité technique mais passe aussi par une réception des cadres de pensée proposés par les philosophies.