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Lecture des paysages lorrains
A travers plus de 800 photographies aériennes ou au sol, ainsi que des vidéos, cette ressource numérique permet de découvrir la richesse et la diversité des paysages de la Lorraine. Chaque paysage présenté est le produit du travail de l’homme avec la nature. Il résulte d’une longue histoire racontée avec des textes courts par une équipe de géographes de l’université de Lorraine. Ils ont constitué des dossiers autour de thématiques ou de petites régions présentant une certaine unité géographique.
Des leçons in situ sur quelques sites géographiques majeurs décryptent les paysages et aident à comprendre leur composition, leur histoire, leur évolution.
L’utilisateur de cette ressource pourra suivant ses besoins ou ses envies parcourir de façon linéaire une petite région ou une thématique ou étudier à travers différents dossiers la diversité et la richesse paysagères de la Lorraine.
La ressource est structurée en trois parties, complétées par un glossaire :
- Ce que nous apprennent les paysages
- Genèse des paysages lorrains
- Richesse des paysages lorrains
Etude de cas 3 : l’analyse du contexte urbain de l...
Le secteur nord de la ville de Nice s’est développé à partir de la fin du XIXème siècle dans une vallée d’un peu plus d’un kilomètre de large, bornée par la colline de Cimiez à l’est et par les collines du Piol et du Pessicart à l’ouest. Entre le bord de mer (déjà urbanisé à partir du début du XIXème) et les collines de Gairaut et Saint-Pancrace, annonçant au nord les premières pentes du Mont Chauve, cette vallée s’étend su une longueur d’environs 4 kilomètres.
Etude de cas 1 : l'analyse du contexte urbain de l...
Le site de la place royale (aujourd’hui place Garibaldi) correspond à un point de passage très restreint (moins de 300 mètres) du lit du Paillon entre la colline du château et celle de Cimiez. Le choix de ce site, apparemment mal aisé pour une place de telle importance relève en revanche d’une situation particulièrement stratégique au sein de l’espace urbain niçois du XVIII siècle, permettant de répondre à plusieurs objectifs d’aménagement urbain.
Etude de cas 2 : l'analyse du contexte urbain des ...
Les places Rossetti et Halle aux Herbes s’insèrent dans un ensemble urbain qui constitue le noyau historique de la ville de Nice, communément appelé le Vieux Nice. Même si l’on peut distinguer un quartier plus ancien (le véritable Vieux Nice) et une extension du XVIII siècle (la Villanova) au tissu urbain bien plus régulier, des éléments physiques majeurs (la mer au sud, la colline du château à l’est et le cours du Paillon, actuellement couvert, à l’ouest) permettent de bien délimiter un ensemble urbain unique au sein de la ville actuelle.
La forêt alluviale
La vallée de la Moselle sauvage est peu boisée. Par exemple, 20% de la surface dans la zone Natura est boisé. Ces forêts sont spontanées car issues de la déprise agricole. Deux grands types de formations végétales coexistent : les forêts à bois tendre (saules), pionnières qui colonisent les bords de la rivière, et les forêts à bois dur composées de trois formations, toutes situées plus en arrière du lit mineur. La distribution de ces différentes formations végétales dépend de la dynamique alluviale, les plus humides évoluant dans les cuvettes et les bras morts, et les moins humides sur les terrasses. La formation la plus complexe et la plus riche en espèces ligneuse, la forêt à chêne, frêne, orme, et grandes lianes, a disparu de la vallée. On peut encore l’étudier le long du Rhin, dans la réserve naturelle de Rhinau. L’absence de certaines espèces arborescentes comme le hêtre et le charme explique la richesse en espèces dans les strates hautes, et la complexité architecturale. Il y a 7000 ans, la vallée est totalement boisée, ainsi que les collines avoisinantes, ce qui réduisait considérablement les apports sédimentaires grossiers. Le fonctionnement hydrologique et écologique de la vallée dépendait davantage de la formation des embâcles, qui occupaient une grande partie du lit mineur et des annexes hydrauliques. Cette vidéo est la troisième partie de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
Les bancs vifs
Les bancs vifs ou grèves sont découverts par la Moselle à l’étiage. Ce sont des milieux qui n’existent que lorsque la dynamique naturelle de la rivière a été conservée. Régulièrement inondés, les bancs vifs ne peuvent abriter qu’une végétation temporaire. La plupart des plantes sont des annuelles, et comprennent un grand nombre d’espèces exotiques. Ces plantes colonisent les bancs vifs très rapidement, à partir de graines enterrées dans les sédiments, les bois morts ou les buissons de saules. Les bancs vifs évoluent en fonction des apports sédimentaires : ils peuvent être déplacés ou s’exhausser par dépôts sédimentaires successifs, jusqu’à atteindre le niveau de la plaine alluviale. Parfois, la Moselle butte directement sur la colline, qui constitue un point dur dans son parcours. Cette vidéo est la quatrième partie de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
Le style "néo-arménien" à Erevan : patrimoine et i...
Cours publics 2007/2008 proposés par l'Université Rennes 2. Thème : Patrimoine et identité. Conférence donnée par Taline Ter Minassian, Maître de conférences habilité en histoire contemporaine, le 17 Décembre 2007. Patrimoine et Histoire, Patrimoine et Société, tels sont les titres des cours publics qui furent donnés à l'université Rennes 2, entre 1995 et 1997. Les conférences alors prononcées par les historiens François Hartog, Jean-Pierre Rioux, François Loyer ou Pierre Nora ont laissé un souvenir vif. L'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, cet automne, montre comment notre héritage commun s'est affirmé, depuis, comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Sur la colline de Chaillot, les mécènes se pressent en effet pour éponger les 80 millions d'Euros qu'a coûtés la Cité. Le portail de Vézelay, hérité de l'ancien Musée des monuments français, y côtoie la cité radieuse de Marseille. Alors, Viollet-le-Duc et Le Corbusier, même combat ? Mais l'intégration des modernités dans l'inventaire des valeurs consacrées suit-elle un parcours aussi linéaire ? On a vu avec quelle force ces valeurs ont envahi l'arène politique, lors des dernières élections présidentielles. À l'évidence, les conceptions de la nation et de la République, qu'elles sous-tendent, sont plurielles. Il existe la France certes, mais aussi des France. Comment incarner cette diversité sans la dénaturer ? Le commissaire Maigret, disait-on récemment, est le véritable ministre de l'identité française. Or, voici qu'à présent ces thèmes surgissent au coeur même de la mondialisation. Si l'identité s'est rêvée nationale au XIXe siècle, puis découverte régionale au siècle suivant, chacun d'entre nous est désormais porteur d'identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? Choc ou enrichissement ? Ouverture pacifiée ou confrontation ? C'est en explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche - ici et ailleurs, en Afrique du Nord ou dans l'ancien empire soviétique notamment - que ce nouveau cours public alimentera le débat d'idées. Marc Gontard Président de l'université Rennes 2 Jean-Yves Andrieux Professeur d'histoire de l'architecture
Patrimoine colonial, identités nationales et const...
Cours publics 2007/2008 proposés par l'Université Rennes 2. Thème : Patrimoine et identité. Conférence donnée par Jean-Baptiste Minnaert, Professeur d'histoire de l'art contemporain, le 5 mars 2008. Patrimoine et Histoire, Patrimoine et Société, tels sont les titres des cours publics qui furent donnés à l'université Rennes 2, entre 1995 et 1997. Les conférences alors prononcées par les historiens François Hartog, Jean-Pierre Rioux, François Loyer ou Pierre Nora ont laissé un souvenir vif. L'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, cet automne, montre comment notre héritage commun s'est affirmé, depuis, comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Sur la colline de Chaillot, les mécènes se pressent en effet pour éponger les 80 millions d'Euros qu'a coûtés la Cité. Le portail de Vézelay, hérité de l'ancien Musée des monuments français, y côtoie la cité radieuse de Marseille. Alors, Viollet-le-Duc et Le Corbusier, même combat ? Mais l'intégration des modernités dans l'inventaire des valeurs consacrées suit-elle un parcours aussi linéaire ? On a vu avec quelle force ces valeurs ont envahi l'arène politique, lors des dernières élections présidentielles. À l'évidence, les conceptions de la nation et de la République, qu'elles sous-tendent, sont plurielles. Il existe la France certes, mais aussi des France. Comment incarner cette diversité sans la dénaturer ? Le commissaire Maigret, disait-on récemment, est le véritable ministre de l'identité française. Or, voici qu'à présent ces thèmes surgissent au coeur même de la mondialisation. Si l'identité s'est rêvée nationale au XIXe siècle, puis découverte régionale au siècle suivant, chacun d'entre nous est désormais porteur d'identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? Choc ou enrichissement ? Ouverture pacifiée ou confrontation ? C'est en explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche - ici et ailleurs, en Afrique du Nord ou dans l'ancien empire soviétique notamment - que ce nouveau cours public alimentera le débat d'idées. Marc Gontard Président de l'université Rennes 2 Jean-Yves Andrieux Professeur d'histoire de l'architecture
Patrimoine de la défaite et identités sociales au ...
Cours publics 2007/2008 proposés par l'Université Rennes 2. Thème : Patrimoine et identité. Conférence donnée par Taline Ter Minassian, Maître de conférences habilité en histoire contemporaine, le 17 Décembre 2007. Patrimoine et Histoire, Patrimoine et Société, tels sont les titres des cours publics qui furent donnés à l'université Rennes 2, entre 1995 et 1997. Les conférences alors prononcées par les historiens François Hartog, Jean-Pierre Rioux, François Loyer ou Pierre Nora ont laissé un souvenir vif. L'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, cet automne, montre comment notre héritage commun s'est affirmé, depuis, comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Sur la colline de Chaillot, les mécènes se pressent en effet pour éponger les 80 millions d'Euros qu'a coûtés la Cité. Le portail de Vézelay, hérité de l'ancien Musée des monuments français, y côtoie la cité radieuse de Marseille. Alors, Viollet-le-Duc et Le Corbusier, même combat ? Mais l'intégration des modernités dans l'inventaire des valeurs consacrées suit-elle un parcours aussi linéaire ? On a vu avec quelle force ces valeurs ont envahi l'arène politique, lors des dernières élections présidentielles. À l'évidence, les conceptions de la nation et de la République, qu'elles sous-tendent, sont plurielles. Il existe la France certes, mais aussi des France. Comment incarner cette diversité sans la dénaturer ? Le commissaire Maigret, disait-on récemment, est le véritable ministre de l'identité française. Or, voici qu'à présent ces thèmes surgissent au coeur même de la mondialisation. Si l'identité s'est rêvée nationale au XIXe siècle, puis découverte régionale au siècle suivant, chacun d'entre nous est désormais porteur d'identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? Choc ou enrichissement ? Ouverture pacifiée ou confrontation ? C'est en explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche - ici et ailleurs, en Afrique du Nord ou dans l'ancien empire soviétique notamment - que ce nouveau cours public alimentera le débat d'idées. Marc Gontard Président de l'université Rennes 2 Jean-Yves Andrieux Professeur d'histoire de l'architecture