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Quelques doctrines politiques dans la pensée de la...
Le Mans Université

- Introduction

- Martin Luther : l'exigence de l'obéissance au prince

- Jean Calvin, ou la porte entrouverte à la résistance politique

 

La Réforme religieuse est l'événement le plus important de l'histoire européenne du XVIe siècle : si la notion même de réforme est très ancienne, et que de nombreuses voix s'étaient fait entendre dans les derniers siècles du Moyen Age pour appeler à une réforme de l'Eglise, dans sa tête (la hiérarchie, la papauté) et dans ses membres (les fidèles), la Réforme lancée par Martin Luther en Allemagne, par Huldrych Zwingli en Suisse, par Jean Calvin à Genève va contribuer à redessiner la carte de l'Europe, séparée dès la seconde moitié du XVIe siècle en deux fronts confessionnels.

La Cité de Dieu, après-demain ?
Université de Bordeaux

Quand Rome est mise à sac le 24 août 410, des voix se lèvent s'interrogeant sur les raisons d'un tel désastre et sur le devenir de Rome. Demain qu'adviendra t-il de la Roma aeterna ? Déconcerté par ce pillage et soucieux d'éclairer les jugements, Saint Augustin décide alors de mener à bien son projet déjà ancien de composer une fresque théologique. Il compose ainsi La cité de Dieu, oeuvre qui oppose la cité terrestre et la cité céleste et qui analyse leurs origines, leur développement et leur fin.

Patrice Cambronne nous donne ici des clés de lecture de la réflexion de Saint Augustin sur les deux cités, en apportant un nouvel éclairage sur la théologie manichéenne et la parabole du bon grain et de l'ivraie.

Histoire du confucianisme : vue panoramique
Ecole normale supérieure de Lyon

Cette présentation panoramique trace, du point de vue philosophique et historique, quelques grandes lignes du confucianisme pré-impérial et du néo-confucianisme ainsi que les contextes intellectuels et politiques qui ont favorisé leur formation.

Dès ses origines, la pensée chinoise a fait appel aussi bien à l'intuition qu'aux formes abstraites de raisonnement. Même si le confucianisme qui devient une doctrine étatique à partir du IIe siècle av. J.-C. sous les Han constitue le soubassement de la culture des lettrés, il ne cesse d'être confronté aux autres modes de pensée de la même époque, comme le taoïsme, l'école nominaliste, le légisme et plus tard au bouddhisme qui est introduit en Chine à partir du Ie siècle après J.-C. Ces confrontations non sans heurts contribuent sous les Song (960-1279) à un renouveau de pensée sans précédent : le néo-confucianisme, courant confucéen qui s'inspire de l'apport du taoïsme et du bouddhisme tout en les critiquant.

Le darwinisme au regard de la revue des Jésuites, ...
Le Mans Université

Al-Mashrîq est une revue scientifique arabophone mensuelle, fondée en 1898 sous la direction des Jésuites à Beyrouth par l'orientaliste arabisant Louis Cheikho. Sous-titrée Revue Catholique Orientale, elle traite un large éventail de thèmes historiques, littéraires, scientifiques, religieux et artistiques. Dans les volumes 8,9, 10, 11 et 12 qu'elle consacre à l'importante question de l'origine de l'homme, le père Alexandre Torrend reprend certains éléments du darwinisme en les opposant aux darwinistes qualifiés de " matérialistes" et d'"intellectualistes", deux doctrines présentées comme des filles du XIXe siècle. 

Le soufisme dans le monde musulman : Étude compara...
Le Mans Université

Le terme taswwuf en arabe ou soufisme, désigne communément le courant mystique au sein de l'islam. Celui qui pratique le soufisme (le soufi) se distingue de la société par une pratique ascétique et utilise des signes extérieurs de reconnaissance pour se démarquer du reste de la société. Pourtant l'appellation "soufisme" recouvre et même masque, de nombreux courants comme la Koubaria, la Qadirriya, la Chadilia ou encore la Jazoulia, souvent divergents dans leurs pratiques et professant des doctrines parfois contradictoires dans les fondements philosophiques. 

Le soufisme constitue une démarche spirituelle à la recherche d'un chemin pour atteindre la vérité. Trois voies sont définies : la voie philosophique - Hikma -, la voie de la lumière - Nour - et celle de l'amour absolu - Ichak -. Ces dénominations ne sont d'ailleurs que des repères dans un chemin indéfini, inaccessible par des compétences ordinaires par une réflexion philosophique ou par un raisonnement rationnel, seulement ouvert par le coeur - Bassiratou Al Kalb

Lao zi, Daode jing : le livre de la voie et de la ...
Ecole normale supérieure de Lyon

Le Lao zi, ou Daode jing, est le livre le plus mystérieux de l'Antiquité chinoise. Il n'est pas certain que Lao zi en ait jamais été l'auteur. Quant à son origine, elle est, pour l'heure encore, largement mystérieuse. Sa forme est d'une profonde originalité : ni dialogue, ni traité, mais étrange poème philosophique, parfois rimé, dont le sens fait souvent question.

À l'origine, un texte dut venir au jour au milieu du ~IVe siècle dans la Chine méridionale. Mais le Lao zi, comme le taoïsme, se sont formés progressivement. Les manuscrits sur bambou et sur soie, découverts à Mawangdui, en 1973, et à Guodian, en 1993, ont révolutionné l'histoire et la compréhension du Lao zi.

Lao zi doit au coeur de la pensée chinoise, le Yijing, le matériau de sa doctrine : le dao ou «Voie». Il doit aussi beaucoup au confucianisme, quoiqu'on en ait dit. La critique assidue qu'il en produit l'atteste. Lao zi propose une doctrine faite de paradoxes, attachée à la quête d'une sagesse basée sur le non-agir, la non-pensée et le non-désir, dans le respect de la spécificité naturelle des êtres. En faisant retour au dao, le sage repère sa racine et celle de tous les autres êtres. Dans cette unité retrouvée, il peut être radicalement lui-même, autorisant les choses à redevenir ce qu'elles sont en soi et non pour nous, riches de leur inépuisable vacuité.

La violence domestique au Liban, et le positionnem...
Le Mans Université

Dans ce chapitre,le positionnement des croyants chrétiens et musulmans vis-à-vis de la violence domestique est abordé à partir de l'étude du cas libanais. La violence domestique existe dans toutes les sociétés, elle frappe d'abord les femmes et les enfants. Au regard des Nations Unies, elle constitue une atteinte majeure aux droits fondamentaux. Au Liban, il est impossible d'exercer sa citoyenneté en dehors d'une des dix-huit communautés confessionnelles. Le droit civil est largement inspiré par celui qui prévaut en France, mais le droit privé concernant le mariage, le divorce, la tutelle et l'héritage est régi par des doctrines et règlements propres à chaque confession. Elles sont les seules références légitimes reconnues par l'Etat. Chacune dispose de ses tribunaux religieux qui régissent le statut personnel.De ce fait, la société libanaise permet de saisir la diversité des manières avec laquelle cette violence est pensée, interprétée, régulée et jugée.

Le créationnisme dans les milieux évangéliques éta...
Le Mans Université

A la différence d'autres sujets liés à l'histoire des sciences, le créationnisme est une question sensible dans un certain nombre de milieux religieux contemporains. Ce caractère sensible implique d'expliciter d'entrée de jeu le lieu d'où l'on parle et la position méthodologique que l'on suit. L'optique adoptée est celle de l'histoire du christianisme. Il ne faut donc chercher dans ces pages ni une contribution à l'histoire des sciences en tant que telle, ni un exposé philosophique ou théologique sur la question de la création du monde. Formé dans le contexte d'une université européenne (celle de Genève, en Suisse), qui doit son origine au contexte chrétien, notamment au protestantisme, et qui revendique aujourd'hui une orientation laïque, l'auteur de ce chapitre enseigne dans une Faculté qui garantit à ses membres la liberté académique, ce qui exclut toute inféodation à quelque position idéologique que ce soit, fût-elle défendue par tel ou tel lobby protestant.

Dans ce cadre, le créationnisme est historiquement considéré comme une doctrine qui part de certitudes religieuses, en l'occurrence la notion de création telle qu'elle est interprétée à partir de la Bible et qui cherche à vérifier ces certitudes en leur apportant la caution de la science. D'un point de vue philosophique, une telle démarche mêle des catégories qui doivent être méthodologiquement distinguées, en cela qu'elle postule une finalité à tous les phénomènes naturels et qu'elle se fonde sur des textes considérés comme révélés (la Bible, et en particulier le récit de la création tel qu'il figure dans les premiers chapitres de la Genèse) pour élaborer un discours à prétention scientifique. Paul Clavier a montré, du point de vue philosophique qui est le sien, qu'il est parfaitement possible d'envisager une philosophie ou une théologie dans laquelle un agent transcendant a joué ou joue un rôle dans le surgissement et dans le devenir du monde (cf. Qu'est-ce que le créationnisme ?, 2012). Mais il s'agit alors d'une affirmation métaphysique, qui ne saurait d'aucune façon interférer avec la démarche scientifique. Ces raisons, qu'on pourrait longuement développer, justifient d'une part que le créationnisme ne soit pas considéré comme une science, mais bien comme une idéologie religieuse (et cela quoi qu'en disent ses porte-parole) ; d'autre part que cette doctrine ne soit pas enseignée dans les facultés des sciences des universités européennes.

Mots clés (Les philosophes et la bible, 3/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Un certain nombre de notions relatives à l’interprétation de la Bible et à ses usages traversent les systèmes philosophiques. L’approche par mots clés permet de circuler entre les pays et les époques. On découvrira ainsi des chemins transversaux qui permettront de décrypter controverses et réceptions.

Dans les controverses philosophiques, en effet, et dès lors dans celles aussi qui articulent la philosophie à la théologie ou à la politique, les idées essentielles s’incarnent dans un lexique, dont les mots clés portent à la fois le sens et les enjeux :

Le sens : comment les termes se déterminent les uns les autres, par distinctions, rapprochements et oppositions ; comment par leur présence ou leur conjonction ils rappellent des arguments classiques ou des doctrines entières ; comment ils relient les questions que posent la philosophie aux questions et aux réponses que fournissent au même moment les savants, les chefs politiques ou les théologiens. 

Les enjeux : comment les mots concentrent les polémiques, en répartissent les positions, en constituent de nouvelles en fonction des nouveaux problèmes apparus dans la sphère théologico-politique ou à l’occasion des découvertes scientifiques.

Aussi des querelles qui peuvent sembler purement verbales marquent-elles, par leur vocabulaire, l’impact des nouveautés religieuses ou sociales. Elles donnent les clés des affrontements intellectuels de toute une époque et nous permettent d’appréhender leurs conséquences pratiques, qu’il s’agisse des conversions individuelles, de guerres civiles ou encore de bouleversements dans la façon dont les hommes vivent leurs rapports au monde et entre eux.