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Sartre et la mort, l'oubli du corps dans l'Etre et...
Dans le cadre du traitement sartrien de l'incarnation, du corps et de la facticité dans L'Etre et le néant, bien que de longues analyses soient consacrées à des problèmes comme ceux du désir, de l'amour passionnel, du douleur et de la maladie, peu de place est réservée à la mort dans sa dimension incarnée ; dans sa tentative de s'opposer à Heidegger, Sartre se refuse à consacrer - dans la quatrième partie du livre - un traitement au mourir, ce qui l'empêche de cerner les enjeux phénoménologiques de la mort dans sa dimension psychosomatique.
Albert Camus : A l'endroit la littérature, la phil...
La déclaration faite un jour par Camus « Je ne suis pas un philosophe » manifeste un certain agacement devant les multiples tentatives pour le situer par rapport à cette discipline.
Il s'agit d'étudier les raisons de cette interrogation récurrente sur le statut de son oeuvre. A partir de l'avis superficiel selon lequel Camus serait un « mauvais philosophe », il faut considérer les véritables sources d'une oeuvre dans laquelle le rocher de Sisyphe, représentation de l'immense détresse de l'homme absurde, constitue l'envers d'une oeuvre littéraire où la figure romanesque de L'Etranger devient une incarnation de la Différence.
(résumé auteur)
Des catholiques repoussés par la colonisation prot...
Une bonne partie de l'aristocratie d'origine irlandaise est, très tôt, hostile aux Plantations, non seulement pour des raisons culturelles et religieuses, mais aussi politiques : le développement de l'administration anglaise menace en effet sa propre autorité sur les populations gaéliques. Hugh O'Neill, comte de Tyrone et chef d'une puissante famille de l'Ulster, prend la tête d'une insurrection dès 1594. Confronté à l'expansion écossaise et anglaise dans sa province où il tient à joue un rôle de premier plan, il se place à la tête d'une confédération des chefs de l'Ulster qui ont entrepris une campagne contre les garnisons et les représentants de l'autorité anglaise qu'incarnait Henry Bagenal.
Personnages (Les philosophes et la bible, 4/4)
L’histoire de la philosophie ne procède pas seulement par notions. Un certain nombre de personnages y jouent un rôle clé. Il s’agit aussi bien de modèles issus de la Bible ou de l’histoire, que de savants, philosophes et théologiens qui sont intervenus pour déchiffrer le sens de leurs actions.
Les personnages bibliques ont parfois laissé des écrits, ou du moins des écrits leur sont attribués dans l’Ecriture sainte. Ils seront donc objet d’exégèse et, quand ils n’ont pas écrit, ce sont leurs actions qui seront scrutées pour y chercher des modèles à suivre ou au contraire l’exposition de vices ou de péchés dont les lecteurs devraient se garder. Les personnages de la mythologie gréco-romaine ou de l’histoire peuvent incarner eux aussi vertus ou vices, ou bien des capacités particulières dont le commentateur interprétera la signification. Enfin, les érudits et les exégètes des textes sacrés se confrontent aux difficultés de ceux-ci, à leur obscurité, à leurs contradictions parfois : tout un univers de discours se déploie autour de la Bible, à l’origine d’instruments pour la rendre plus claire ou d’arguments à en tirer pour lui faire soutenir la validité d’une revendication politique ou d’une règle de conduite personnelle.
Le style "néo-arménien" à Erevan : patrimoine et i...
Cours publics 2007/2008 proposés par l'Université Rennes 2. Thème : Patrimoine et identité. Conférence donnée par Taline Ter Minassian, Maître de conférences habilité en histoire contemporaine, le 17 Décembre 2007. Patrimoine et Histoire, Patrimoine et Société, tels sont les titres des cours publics qui furent donnés à l'université Rennes 2, entre 1995 et 1997. Les conférences alors prononcées par les historiens François Hartog, Jean-Pierre Rioux, François Loyer ou Pierre Nora ont laissé un souvenir vif. L'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, cet automne, montre comment notre héritage commun s'est affirmé, depuis, comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Sur la colline de Chaillot, les mécènes se pressent en effet pour éponger les 80 millions d'Euros qu'a coûtés la Cité. Le portail de Vézelay, hérité de l'ancien Musée des monuments français, y côtoie la cité radieuse de Marseille. Alors, Viollet-le-Duc et Le Corbusier, même combat ? Mais l'intégration des modernités dans l'inventaire des valeurs consacrées suit-elle un parcours aussi linéaire ? On a vu avec quelle force ces valeurs ont envahi l'arène politique, lors des dernières élections présidentielles. À l'évidence, les conceptions de la nation et de la République, qu'elles sous-tendent, sont plurielles. Il existe la France certes, mais aussi des France. Comment incarner cette diversité sans la dénaturer ? Le commissaire Maigret, disait-on récemment, est le véritable ministre de l'identité française. Or, voici qu'à présent ces thèmes surgissent au coeur même de la mondialisation. Si l'identité s'est rêvée nationale au XIXe siècle, puis découverte régionale au siècle suivant, chacun d'entre nous est désormais porteur d'identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? Choc ou enrichissement ? Ouverture pacifiée ou confrontation ? C'est en explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche - ici et ailleurs, en Afrique du Nord ou dans l'ancien empire soviétique notamment - que ce nouveau cours public alimentera le débat d'idées. Marc Gontard Président de l'université Rennes 2 Jean-Yves Andrieux Professeur d'histoire de l'architecture
17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
"Une république tempérée"
Bernardo présente, dans le livre II, l'architecture des institutions à mettre en place et la meilleure façon de les faire vivre (et ici prend tout son sens le substantif de "vivere" comme forme de vie politique, régime en actes, incarnée dans une société déterminée).
Ce socle est fondé sur quelques convictions :
- la libertà est ancrée à Florence ;
- le peuple ne peut gouverner car il ne sait pas ;
- le poids du gouvernement repose toujours sur les épaules d’un petit nombre de sages ("sempre si regge in su la virtù di pochi" dit Soderini) ;
- cela ne signifie pas qu’il faille instaurer un gouvernement aristocratique au sens classique du terme ;
- tous les gouvernements ont des qualités et des défauts et il ne s’agit donc pas de déterminer le meilleur d’entre eux mais "el manco cattivo" comme le déclare Piero Guicciardini, à savoir notamment le gouvernement qui assure la sicurtà à la cité.
Bernardo va alors exposer les cadres principaux de ce gouvernement "manco cattivo". Le fondement principal et l'âme (p. 149) de ce gouvernement à la fois populaire et bien ordonnée sera le Grand Conseil.
Ce conseil permet d'incarner l'equalità à laquelle tiennent tant les Florentins - et qui représente le primo fondamento di conservare la libertà - sans entrer dans des débats infinis sur le domaine dans laquelle celle-ci doit se déployer. Mais ce n'est pas lui qui aura la charge d’élaborer les lois et d'en discuter (c'est la fonction des conseils restreints) : sa seule prérogative sera de les approuver. Une série de conseils restreints prendra garde notamment aux fonctions régaliennes majeures : le fisc, la justice, l'ordre public et la sécurité de l'Etat.
A l'instar du doge vénitien, un gonfalonier à vie pourra représenter la république en tant que proposto ou priore sans autorità particulière. La vraie autorità del governo devrait revenir à un sénat dont les membres sont nommés à vie et qui choisiraient dans leurs rangs les membres du conseil des Dix députés à la guerre.
La réflexion sur le sénat est décisive pour penser le nouveau groupe dirigeant, ses modalités de constitution et d’action. Le sénat accueille des hommes qui ont montré leur capacité par leur grado (c’est-à-dire pour l’essentiel leur naissance dans une des grandes familles) mais aussi par leur merito En définitive c'est un gouvernement temperato à la vénitienne qui est dessiné à grands traits par Bernardo.
Patrimoine colonial, identités nationales et const...
Cours publics 2007/2008 proposés par l'Université Rennes 2. Thème : Patrimoine et identité. Conférence donnée par Jean-Baptiste Minnaert, Professeur d'histoire de l'art contemporain, le 5 mars 2008. Patrimoine et Histoire, Patrimoine et Société, tels sont les titres des cours publics qui furent donnés à l'université Rennes 2, entre 1995 et 1997. Les conférences alors prononcées par les historiens François Hartog, Jean-Pierre Rioux, François Loyer ou Pierre Nora ont laissé un souvenir vif. L'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, cet automne, montre comment notre héritage commun s'est affirmé, depuis, comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Sur la colline de Chaillot, les mécènes se pressent en effet pour éponger les 80 millions d'Euros qu'a coûtés la Cité. Le portail de Vézelay, hérité de l'ancien Musée des monuments français, y côtoie la cité radieuse de Marseille. Alors, Viollet-le-Duc et Le Corbusier, même combat ? Mais l'intégration des modernités dans l'inventaire des valeurs consacrées suit-elle un parcours aussi linéaire ? On a vu avec quelle force ces valeurs ont envahi l'arène politique, lors des dernières élections présidentielles. À l'évidence, les conceptions de la nation et de la République, qu'elles sous-tendent, sont plurielles. Il existe la France certes, mais aussi des France. Comment incarner cette diversité sans la dénaturer ? Le commissaire Maigret, disait-on récemment, est le véritable ministre de l'identité française. Or, voici qu'à présent ces thèmes surgissent au coeur même de la mondialisation. Si l'identité s'est rêvée nationale au XIXe siècle, puis découverte régionale au siècle suivant, chacun d'entre nous est désormais porteur d'identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? Choc ou enrichissement ? Ouverture pacifiée ou confrontation ? C'est en explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche - ici et ailleurs, en Afrique du Nord ou dans l'ancien empire soviétique notamment - que ce nouveau cours public alimentera le débat d'idées. Marc Gontard Président de l'université Rennes 2 Jean-Yves Andrieux Professeur d'histoire de l'architecture
Patrimoine de la défaite et identités sociales au ...
Cours publics 2007/2008 proposés par l'Université Rennes 2. Thème : Patrimoine et identité. Conférence donnée par Taline Ter Minassian, Maître de conférences habilité en histoire contemporaine, le 17 Décembre 2007. Patrimoine et Histoire, Patrimoine et Société, tels sont les titres des cours publics qui furent donnés à l'université Rennes 2, entre 1995 et 1997. Les conférences alors prononcées par les historiens François Hartog, Jean-Pierre Rioux, François Loyer ou Pierre Nora ont laissé un souvenir vif. L'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, cet automne, montre comment notre héritage commun s'est affirmé, depuis, comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Sur la colline de Chaillot, les mécènes se pressent en effet pour éponger les 80 millions d'Euros qu'a coûtés la Cité. Le portail de Vézelay, hérité de l'ancien Musée des monuments français, y côtoie la cité radieuse de Marseille. Alors, Viollet-le-Duc et Le Corbusier, même combat ? Mais l'intégration des modernités dans l'inventaire des valeurs consacrées suit-elle un parcours aussi linéaire ? On a vu avec quelle force ces valeurs ont envahi l'arène politique, lors des dernières élections présidentielles. À l'évidence, les conceptions de la nation et de la République, qu'elles sous-tendent, sont plurielles. Il existe la France certes, mais aussi des France. Comment incarner cette diversité sans la dénaturer ? Le commissaire Maigret, disait-on récemment, est le véritable ministre de l'identité française. Or, voici qu'à présent ces thèmes surgissent au coeur même de la mondialisation. Si l'identité s'est rêvée nationale au XIXe siècle, puis découverte régionale au siècle suivant, chacun d'entre nous est désormais porteur d'identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? Choc ou enrichissement ? Ouverture pacifiée ou confrontation ? C'est en explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche - ici et ailleurs, en Afrique du Nord ou dans l'ancien empire soviétique notamment - que ce nouveau cours public alimentera le débat d'idées. Marc Gontard Président de l'université Rennes 2 Jean-Yves Andrieux Professeur d'histoire de l'architecture
Patrimoine et identité : l'éclairage de la philoso...
Cours publics 2007/2008 proposés par l'Université Rennes 2. Thème : Patrimoine et identité. Conférence donnée par Pierre-Henry Frangne, Maître de conférences en esthétique, le 16 janvier 2008. Patrimoine et Histoire, Patrimoine et Société, tels sont les titres des cours publics qui furent donnés à l'université Rennes 2, entre 1995 et 1997. Les conférences alors prononcées par les historiens François Hartog, Jean-Pierre Rioux, François Loyer ou Pierre Nora ont laissé un souvenir vif. L'ouverture de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, cet automne, montre comment notre héritage commun s'est affirmé, depuis, comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Sur la colline de Chaillot, les mécènes se pressent en effet pour éponger les 80 millions d'Euros qu'a coûtés la Cité. Le portail de Vézelay, hérité de l'ancien Musée des monuments français, y côtoie la cité radieuse de Marseille. Alors, Viollet-le-Duc et Le Corbusier, même combat ? Mais l'intégration des modernités dans l'inventaire des valeurs consacrées suit-elle un parcours aussi linéaire ? On a vu avec quelle force ces valeurs ont envahi l'arène politique, lors des dernières élections présidentielles. À l'évidence, les conceptions de la nation et de la République, qu'elles sous-tendent, sont plurielles. Il existe la France certes, mais aussi des France. Comment incarner cette diversité sans la dénaturer ? Le commissaire Maigret, disait-on récemment, est le véritable ministre de l'identité française. Or, voici qu'à présent ces thèmes surgissent au coeur même de la mondialisation. Si l'identité s'est rêvée nationale au XIXe siècle, puis découverte régionale au siècle suivant, chacun d'entre nous est désormais porteur d'identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? Choc ou enrichissement ? Ouverture pacifiée ou confrontation ? C'est en explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche - ici et ailleurs, en Afrique du Nord ou dans l'ancien empire soviétique notamment - que ce nouveau cours public alimentera le débat d'idées. Marc Gontard Président de l'université Rennes 2 Jean-Yves Andrieux Professeur d'histoire de l'architecture