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La Peste comme analogie
Ecole normale supérieure

Cette leçon s'attache à l'usage de l'allégorie dans La Peste de Camus. A partir de l'étude de quelques mots et notions, comme « fléau » ou « pestiféré », on s'interroge sur la portée et les limites de l'analogie, sur les identifications de sa teneur (« occupation » vs « nazisme »), ainsi que sur les effets produits par son intégration dans l'histoire d'une guerre qui pour Camus « n'est pas finie ».

Ces effets expliquent l'écart entre l'accueil fait au livre par un public qui y trouvait une évocation crédible et émouvante de l'expérience commune, et sa réception critique par des lecteurs focalisés sur une mythologie de la Résistance, qui ne pouvaient accepter de l'identifier aux « formations sanitaires » qui la représentent dans le roman.

Entre utopies dangereuses et postures nihilistes, ...
Université de Bordeaux

Face à ce que les Anciens nommaient le tragique à savoir l'existence de la mort et du mal, l'homme a développé deux attitudes antagonistes : une confiance absolue en la capacité de l'homme à résoudre les problèmes de la nature (l'utopie) et la conviction que rien ne pourra changer (le nihilisme). Ces deux mouvements ont coexisté et se sont respectivement affirmés au cours de l'histoire.

Aujourd'hui, la société opère un profond retour à une attitude nihiliste : les totalitarismes meurtriers qu'ont été le nazisme et le communisme, la prise de conscience des limites de la science et la perte de confiance en la politique ont fait sombrer la société dans une énorme dépression. Pour oublier ce qui l'interpelle, elle se jette dans le présent avec la surconsommation, la drogue, le virtuel : elle se vide la tête. Ce retour au nihilisme n'est toutefois pas dépourvu d'espoir car il a l'avantage d'être lucide. C'est en regardant la réalité et non plus ses rêves que l'homme pourra transformer les choses.

L'ancien et le nouvel eugénisme : les leçons de l'...
Université de Bordeaux

Très longtemps associé au nazisme, l'eugénisme est encore aujourd'hui un sujet polémique voire tabou. Science des biens nés et des bons gênes, il désigne une sélection de la race humaine afin d'assurer le développement et la prédominance des êtres jugés supérieurs.

Les manifestations de l'idéologie eugéniste sont nombreuses dans le monde, de l'Antiquité jusqu'à la moitié du XXe siècle : extermination à Sparte des enfants faibles ou malades et des handicapés, promulgation de la loi sur la stérilisation des déficients mentaux et des épileptiques en 1907 aux Etats-Unis, création en 1905 de la Ligue allemande pour la régénération nationale...La France elle-même ne fut pas épargnée et compte parmi ses hommes de lois et de lettres de fervents partisans de l'eugénisme : le Comte de Gobineau, Eugène Viollet-le-Duc ou encore Charles Richet. Depuis l'Allemagne nazie et les camps d'extermination, l'eugénisme s'était éclipsé de la scène mondiale.

Mais ces dernières années, les progrès de la médecine et de la génétique et l'émergence d'un « nouvel eugénisme » ont relancé le débat.