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Politique, religions et constructions étatiques (X...
Le Mans Université

Après la disparition de l’Empire romain d’Occident et l’affaiblissement de l’Empire romain d’Orient, l’espace méditerranéen est le lieu d’élaboration de nouveaux rapports à l’origine des constructions étatiques. C'est pourquoi, les auteurs de cette ressource présentent les théories du pouvoir (les premières théories médiévales de l'Etat en Castille et en France, les Almohades et la théorie du pouvoir durant le mandat de Fakhr-al-Din), les institutions politico-religieuses (l'évolution des monarchies française et anglaise, les institutions politiques et religieuses sous les Saadiens, à Genève au XVIe siècle et l'émirat des Chéhab), puis les pratiques du pouvoir (le royaume de Germanie, Les Zawiyas comme force politique centrifuge au Maroc, l'effondrement de l'émirat, l'anarchie et les formes supplétives de gouvernement, les pratiques politiques en Europe après la rupture de la Réforme).

De nombreuses références bibliographiques, des références biographiques et un glossaire sont proposés en complément du cours.

Les institutions politiques et religieuses sous le...
Le Mans Université

L'émergence du mouvement saadien, au début du XVIe siècle, constitue un moment remarquable pour les historiens dans la mesure où ils peuvent fonder leurs recherches sur des sources écrites de plus en plus abondantes, marocaines mais aussi portugaises et hollandaises. Ce fait n'est pas fortuit, il résulte d'une volonté affirmée des Saadiens eux-mêmes : élaborer une historiographie comme idéologie et support politique afin de légitimer leur mouvement, initialement considéré par leurs adversaires comme une rebelle au makhzen, ce pouvoir central spécifique de la tradition marocaine, lié à la rupture des relations avec le califat abbasside par les Almohades et doté d'une base tribale. L'établissement du pouvoir des Saadiens marque un tournant dans l'histoire du Maroc.

17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
Ecole normale supérieure de Lyon

"Une république tempérée"

Bernardo présente, dans le livre II, l'architecture des institutions à mettre en place et la meilleure façon de les faire vivre (et ici prend tout son sens le substantif de "vivere" comme forme de vie politique, régime en actes, incarnée dans une société déterminée).

Ce socle est fondé sur quelques convictions :

  • la libertà est ancrée à Florence ;
  • le peuple ne peut gouverner car il ne sait pas ;
  • le poids du gouvernement repose toujours sur les épaules d’un petit nombre de sages ("sempre si regge in su la virtù di pochi" dit Soderini) ;
  • cela ne signifie pas qu’il faille instaurer un gouvernement aristocratique au sens classique du terme ;
  • tous les gouvernements ont des qualités et des défauts et il ne s’agit donc pas de déterminer le meilleur d’entre eux mais "el manco cattivo" comme le déclare Piero Guicciardini, à savoir notamment le gouvernement qui assure la sicurtà à la cité.

Bernardo va alors exposer les cadres principaux de ce gouvernement "manco cattivo". Le fondement principal et l'âme (p. 149) de ce gouvernement à la fois populaire et bien ordonnée sera le Grand Conseil.


Ce conseil permet d'incarner l'equalità à laquelle tiennent tant les Florentins - et qui représente le primo fondamento di conservare la libertà - sans entrer dans des débats infinis sur le domaine dans laquelle celle-ci doit se déployer. Mais ce n'est pas lui qui aura la charge d’élaborer les lois et d'en discuter (c'est la fonction des conseils restreints) : sa seule prérogative sera de les approuver. Une série de conseils restreints prendra garde notamment aux fonctions régaliennes majeures : le fisc, la justice, l'ordre public et la sécurité de l'Etat.

A l'instar du doge vénitien, un gonfalonier à vie pourra représenter la république en tant que proposto ou priore sans autorità particulière. La vraie autorità del governo devrait revenir à un sénat dont les membres sont nommés à vie et qui choisiraient dans leurs rangs les membres du conseil des Dix députés à la guerre.

La réflexion sur le sénat est décisive pour penser le nouveau groupe dirigeant, ses modalités de constitution et d’action. Le sénat accueille des hommes qui ont montré leur capacité par leur grado (c’est-à-dire pour l’essentiel leur naissance dans une des grandes familles) mais aussi par leur merito En définitive c'est un gouvernement temperato à la vénitienne qui est dessiné à grands traits par Bernardo. 

15 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
Ecole normale supérieure de Lyon

"Temps de la fiction et temps de l'écriture"
Le temps de la fiction : le dialogue renvoie à la fin de l'année 1494 ; on ne peut réfléchir sur le meilleur des gouvernements pour la république florentine sans revenir au début du processus, en 1494.
A partir de 1494 rien ne sera plus comme avant : la qualità de tempi change radicalement et les vieilles solutions de la politique oligarchique communale ne sont plus efficaces. Entre 1521 et 1525, quand Francesco Guicciardini écrit son dialogue, le retour au lointain hiver 1494-1495 désigne le retour nécessaire à un moment historique qui constitue le socle du présent.

Le temps de l'écriture: le dialogue présente schématiquement trois états : un premier manuscrit autographe (désigné traditionnellement comme le manuscrit A), un manuscrit dicté à un secrétaire (mss B) portant lui-même des corrections de l’auteur (constituant la version C).
Les trois versions du proemio renvoient probablement à ces trois étapes.
Si la rédaction A du dialogue, nous l'avons dit, date de la seconde moitié de l'année 1521 (après la fin juillet, date à laquelle il est nommé commissaire général de l'armée, avant le 1er décembre date de la mort de Léon X), la rédaction B est probablement dictée, par l’auteur selon ses habitudes, entre mai 1524 (date de sa nomination comme gouverneur de Romagne) et janvier 1526 (date de son départ pour Rome où il va devenir un des plus proches conseillers du pape Clément VII), voire beaucoup plus tôt (Palmarocchi évoque juin 1525).

Quant aux interventions de l'auteur constituant la rédaction C, la troisième rédaction du proemio semble montrer qu'elles ont eu lieu avant la chute des Médicis en mai 1527.

Cette complexe construction du texte traduit le double enjeu de l'écriture : comment le dialogue réel (avec Machiavel et avec les autres réflexions sur la réforme des institutions républicaines) se fictionnalise et comment la fiction parvient à dire le réel. Bref, comment s'articulent la fonction politique de l'écriture et la littérarité de cette écriture politique.

16 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
Ecole normale supérieure de Lyon

"La nature des choses en vérité" Bernardo del Nero analyse, dans le débat avec les trois autres interlocuteurs, ce que l'on peut et doit déceler derrière les mots. Dans cette perspective, il commence par le socle de l'histoire républicaine : " il nome della libertà " (p. 65-66) puis la question de l'equalità (p. 71 sqq.).

La liberté ne sert parfois qu'à couvrir l'ambition comme le montre bien l'histoire florentine, et dissimule la nature des choses.
Elucider quelle est cette nature des choses, voilà le chemin que Bernardo entend parcourir dans le dialogue. Dans cette logique-là, le meilleur gouvernement est celui qui produit les meilleurs effets et peu importe son espèce .


C'est une des raisons pour lesquelles, selon Bernardo, la liberté et l'égalité ne signifient pas que tout le monde puisse avoir accès au gouvernement ni qu'une redistribution des richesses puisse être entreprise.Un gouvernement libre doit seulement assurer l'égalité de chacun devant la loi et s’assurer qu’aucun citoyen ne puisse en opprimer un autre.

D'où deux conclusions : d'une part, doivent avoir accès au gouvernement ceux qui le méritent, qui ont les compétences appropriées et qui retireront de leur activité de justes récompenses (premi) ; d'autre part, le discours de la réforme concerne le gouvernement pratique et les institutions mais pas l'organisation de la société ou l'économie des familles.

L'analyse de la crise du XXIème siècle (Crise(s) :...
Ecole normale supérieure de Lyon

L'analyse de la crise du XXIème siècle.

Programme proposé par l'ENS de Lyon, dans la série Les Essentiels "Crise(s) : Regards croisés".

Pierre Dockès nous apporte ici son regard de Professeur de sciences économiques.

L'idéal d'un régime islamique et l'usage de la vio...
Le Mans Université

Le mouvement des Feda'iyan-e islâm est créé après la Seconde Guerre mondiale, en Iran. Même s'il a été marginal puisqu'il n'a jamais bénéficié d'une assise populaire importante, y compris parmi les jeunes et qu'il n'a pas été bien accueilli parmi les écoles religieuses et les ulémas – le mouvement des Feda'iyan-e islâm a eu un impact politique important pendant la période de nationalisation du pétrole iranien. Les Feda'iyan nourrissent l'espoir de l'instauration d'un régime islamique et légitiment l'usage de la violence en commettant notamment des assassinats qui visent leurs adversaires politiques. Ils perçoivent « la violence comme un acte politique de protection, de purification de la communauté, [produit d'une part à l'encontre] de groupes ou d'individus [considérés] comme hérétiques ou infidèles, etc.) [et d'autre part] contre des comportements [vus comme] déviants ».

Les régimes injustes 1/2 (Cours : Averroès 10/15)
Ecole normale supérieure de Lyon

Début du quatrième chapitre d'une seconde partie du cours Averroès, intitulée "la cité parfaite".

Bien qu'il y ait eu, en terre d'Islam, de nombreux philosophes entre les XIIIe et XVIIe siècles, de l'andalou Ibn Sab'în (XIIIe siècle) jusqu'au perse Molla Sadra (XVIIe siècle), la plupart des recherches s'accordent à dire que c'est Averroès (1126-1198) qui est le dernier philosophe de la civilisation de l'Islam classique. Ce jugement, qui doit être nuancé sur certains points, repose principalement sur l'ampleur du projet qu'il a réalisé, et surtout sur la réception de ce même projet dans l'Occident latin pendant le Moyen Âge.

 

Les régimes injustes 2/2 (Cours : Averroès 11/15)
Ecole normale supérieure de Lyon

Fin du quatrième chapitre d'une seconde partie du cours Averroès, intitulée "la cité parfaite".

Bien qu'il y ait eu, en terre d'Islam, de nombreux philosophes entre les XIIIe et XVIIe siècles, de l'andalou Ibn Sab'în (XIIIe siècle) jusqu'au perse Molla Sadra (XVIIe siècle), la plupart des recherches s'accordent à dire que c'est Averroès (1126-1198) qui est le dernier philosophe de la civilisation de l'Islam classique. Ce jugement, qui doit être nuancé sur certains points, repose principalement sur l'ampleur du projet qu'il a réalisé, et surtout sur la réception de ce même projet dans l'Occident latin pendant le Moyen Âge.