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Religions et violences autour de la Méditerranée :...
Dans les histoires nationales ou religieuses, nombre de violences sont souvent occultées. Leurs motifs obéissent à des ressorts complexes dans lesquels la référence religieuse tient une place, y compris lorsque ce sont des fidèles d'une même religion qui s’entre tuent.
Mourir en martyr de la foi. L'exemple du christian...
Le martyre, la mort en martyr de la foi, est une forme particulière de violence religieuse. Son histoire est longue et complexe, étroitement liée à celle du christianisme. Mais la notion permet aussi d'interroger d'autres traditions et, surtout, elle est d'une grande actualité. Loin d'être une réalité du passé, le martyre connaît en quelque sorte un nouvel « âge d'or » depuis le milieu du XXe siècle. En ce début de XXIe siècle, les martyrs, et notamment ceux qui se réclament de « vérités » religieuses, semblent encore avoir de beaux jours devant eux.
L'idéal d'un régime islamique et l'usage de la vio...
Le mouvement des Feda'iyan-e islâm est créé après la Seconde Guerre mondiale, en Iran. Même s'il a été marginal puisqu'il n'a jamais bénéficié d'une assise populaire importante, y compris parmi les jeunes et qu'il n'a pas été bien accueilli parmi les écoles religieuses et les ulémas – le mouvement des Feda'iyan-e islâm a eu un impact politique important pendant la période de nationalisation du pétrole iranien. Les Feda'iyan nourrissent l'espoir de l'instauration d'un régime islamique et légitiment l'usage de la violence en commettant notamment des assassinats qui visent leurs adversaires politiques. Ils perçoivent « la violence comme un acte politique de protection, de purification de la communauté, [produit d'une part à l'encontre] de groupes ou d'individus [considérés] comme hérétiques ou infidèles, etc.) [et d'autre part] contre des comportements [vus comme] déviants ».
Violence (symbolique) et histoire des religions
L'existence potentielle d'une vraie religion, d'origine universelle (adamique ou naturelle), est reconnue par des penseurs juifs, chrétiens et musulmans.
Il serait possible, selon eux, d'en reconnaître l'influence chez des païens ; cette idée ouvre la porte à des spéculations portant sur des traces de la vérité au sein même de ce que la foi réprouve comme relevant de l'erreur ou de l'idolâtrie.
Les théologiens chrétiens du christianisme antique hésitent alors entre deux scénarios explicatifs : soit ils postulent (comme le font Tertullien et Augustin d'Hippone) l'existence de païens éclairés par la lumière naturelle, conscients de l'existence d'un seul et unique dieu créateur ; soit ils affirment (parmi d'autres : Justin de Naplouse , Lactance ) que dans les élucubrations les plus délirantes du paganisme, et dans les tromperies elles-mêmes du Démon, on peut rencontrer des vérités voilées, déformées, mais bien présentes.
Guerre et Paix en Islam
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Loin des idées reçues et des lectures apologétiques, ce cours aborde la guerre en Islam à partir de différents textes (religieux, juridiques et politiques) pour montrer la manière dont la réflexion sur ce thème a été conduite depuis la naissance de l’islam au début du VIIe siècle, jusqu’aux évolutions récentes du XXIe siècle.
Tout en analysant les références religieuses qui étaient au fondement de l’émergence de la troisième religion monothéiste, ce cours refuse d’interpréter la guerre en Islam en tant qu’activité exclusivement et nécessairement investie par les dimensions du sacré et de la sainteté. D’où le refus d’utiliser systématiquement la traduction de « jihad » par « guerre sainte », comme cela est présent dans de nombreux usages académiques ou autres.
Le cours explique, au contraire, comment la réflexion sur la guerre a subi la détermination de l’éthique et de la politique, et argumente en faveur de cette lecture par des exemples historiques et par la mise en évidence des pratiques juridiques majeures qui ont aussi bien marqué la représentation de l’ennemi et des frontières, que la conception de la souveraineté et des lois de la conduite de la guerre. La même démarche est suivie pour l’analyse de la transformation contemporaine de la signification du « jihad » et du rôle de la violence en politique. La mise en évidence de ces éléments débouche sur une désessentialisation de ce terme et de l’activité guerrière, permettant ainsi de conduire des comparaisons avec les conceptions universelles qui ont approché la guerre de manière réaliste ou qui l’ont ramené à l’horizon de la morale comme dans la tradition occidentale de la guerre juste.
Religions et représentation figurée
Au cours de la problématique de la représentation figurée sont posées, depuis 25 siècles et pour des croyants de différentes confessions, trois questions :
Comment représenter ce qui est conçu comme transcendant ? Est-il possible, souhaitable et permis de restituer par la plume, le pinceau ou divers autres instruments un geste créateur concernant le vivant ? Quel type de relation le croyant/la croyante peut-il/elle ou doit-il/elle entretenir avec cette représentation ?
L’intérêt de cette histoire consiste à montrer que chacune des traditions religieuses, en fonction des lieux et des moments, a pu véhiculer des positions contradictoires. Trois moments apparaissent particulièrement saillants : les VIIe-VIe siècle avant l’ère chrétienne, marqués par la mise par écrit d’un interdit et de récits montrant que celui-ci n’a pas toujours prévalu ; le VIIIe siècle au cours duquel se cristallisent pour les juifs, chrétiens et musulmans les principaux termes théoriques du rapport religieux à l’image ; les XIXe et XXe siècles marqués par une impossibilité croissante de la maîtrise du flux des représentations pour des raisons à la fois techniques et politiques.
Religions et mystiques
L’expérience mystique en religion n’est sans doute pas le phénomène le plus facile à saisir. Loin d’être le fruit d’une abstraction intellectuelle, elle est un cheminement, souvent personnel, dont l’expression, quand elle n’est pas simplement cachée, use et abuse des symboles et hyperboles propres à un certain langage poétique entraînant d’importantes difficultés herméneutiques. Les expériences mystiques s’expriment dans toutes les religions et en dépit des divergences fondamentales entre les religions immanentes du sous-continent indien, d’Asie orientale, d’Océanie, d’Afrique ou d’Amérique d’une part, et, d’autre part, les religions transcendantes en particulier les trois principaux monothéismes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam, elles se recoupent, à travers leurs cheminements, leurs pratiques voire leurs mots pour se dire, de façon tout à fait passionnante.
* Evelyn de Morgan, Hope in a Prison of Despair (1887), Huile sur panneau (68×55), coll. particulière, domaine public
Religions et Argent
Ce dixième module HEMED pose la question du rapport entretenu par les religions à l’argent qui est souvent paradoxal. Si la quête de spiritualité peut être jugée antinomique de l’entreprenariat et de la recherche de richesse, cette dernière est pourtant souvent lue comme le signe d’une élection. Cependant que faire dès lors des riches impies ? Le serpent se mord alors la queue… A l’autre bout du spectre l’on retrouve en effet l’association de l’argent à la magie ou à l’idolâtrie – image incontournable au début du christianisme à travers l’antinomie entre service de Dieu et service à Mamon. Incontournable est aussi la question de la promotion de l’ascèse particulièrement valorisée dans le christianisme mais que l’on rencontre également dans certaines branches du soufisme ou dans la sanctification de l’étude dans le judaïsme. De quoi, dès lors, la richesse ou l’absence de richesse est-elle le signe et comment en même temps assurer une forme de justice et d’équité entre les individus ?
Religions, droits et libertés
Ce neuvième module HEMED pose la question de la prétention des religions à légiférer et de leur capacité à construire et à imposer un cadre légal apte à assurer un régime d’équité entre les fidèles. La question se corse quand il s’agit de résoudre le problème des droits et des libertés à accorder aux minorités religieuses. Ces questionnements déjà particulièrement difficiles se complexifient encore avec l’irruption de la modernité et la construction d’autorités étatiques ne se réclamant plus d’une religion particulière et ne fondant plus (ou non exclusivement) leurs législations sur les préconisations des autorités religieuses. De puissants conflits de magistère opposent les tenants du droit religieux aux défenseurs des droits de l’homme. Les situations restent très contrastées des deux côtés de la Méditerranée. Alors qu’il reste difficile voire impossible pour les citoyens des États majoritairement musulmans de changer de religion ou de professer l’athéisme, en Europe ce n’est plus tellement la liberté du non-croyant ou de la minorité religieuse qui pose question mais celle du confessant qui attend que ses convictions et sa liberté de religion – professer, porter des signes religieux distinctifs, se nourrir selon les prescrits religieux… – ne soient pas bridées par la loi.