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Entretien avec Vittorio Morfino - Série thématique...
Vittorio Morfino, chercheur italien qui enseigne à l'université de Milan, explique pour commencer que c'est en partant de l'étude du rapport entre Marx et Spinoza qu'il en est venu au spinozisme. Il replace Spinoza dans la lignée de la tradition matérialiste, qui va de Lucrèce jusqu'à Marx en passant par Machiavel, Hobbes et Spinoza. Il souligne l'influence de Machiavel sur Spinoza puis s'intéresse à la lecture de Spinoza à la lumière d'Althusser, et inversement. Entretien par Pierre-François Moreau.
Marx, les crises et notre crise (Crise(s) : Regard...
Marx, les crises et notre crise. Programme proposé par l'ENS de Lyon, dans la série Les Essentiels "Crise(s) : Regards croisés".
Pierre Dockès nous apporte ici son regard de Professeur de sciences économiques.
Le progrès technique et les nouvelles technologies...
Le but prioritaire des animateurs du courant de "l'islamisation de la connaissance "consiste à faire sortir les disciplines scientifiques du cadre "matérialiste" dans lequel elles sont présentées. Ils font référence à Mamadou Diouf qui appelle à une étude de la science et du progrès technique en dehors de la "parenthèse occidentale". Ils citent Jack Goody pour qui les chercheurs européens (Marx, Weber, Elias, Braudel et d'autres) ont " d'une manière ou d'une autre, conforté le grand récit qui fait de l'expérience historique de l'Europe tout à la fois une exception et la mesure de l'histoire du reste du monde - et d'avoir, du même coup, privé le reste du monde de sa propre histoire " (le vol de l'histoire. Comment l'Europe a imposé le récit de son passé au reste du monde. )
Les Juifs et l'argent en Allemagne aux XVIIe-XVIII...
En 1850, dans la Guerre des Paysans en Allemagne lorsqu'il évoque la révolte paysanne du Bundschuh en Alsace en 1493, Friedrich Engels écrit que :
"Les conjurés demandaient le pillage et l'extermination (Ausrottung) des Juifs, dont l'usure pressurait déjà, à cette époque, comme aujourd'hui encore, les paysans alsaciens." Pourtant, quarante ans plus tard, dans une longue lettre au banquier viennois Isidor Ehrenfreund, Engels adopte une position extrêmement claire qui condamne sans la moindre ambiguïté l'antisémitisme comme « la marque d'une culture arriérée », en rappelant que les Juifs sont nombreux dans le prolétariat et que le mouvement ouvrier doit presque tout aux Juifs. Quelques années auparavant, en 1844, Karl Marx publiait Sur la question juive, un texte également ambigu, et dont l'interprétation fait encore largement débat. Il y utilise le terme d'« émancipation » dans son sens conventionnel, pour faire référence à la citoyenneté moderne en général, et à l'acquisition par les Juifs de la citoyenneté en particulier. Mais cette « émancipation » désigne également une forme plus large de libération : libération de toute l'humanité vis-à-vis d'une économie de marché oppressive, libération des relations liées à la propriété privée, et du commerce. Or, Marx utilise parallèlement le terme allemand qui désigne à la fois les Juifs et le judaïsme (Judentum) comme un synonyme de « commerce ». L'émancipation des Juifs (au sens de Jewish emancipation – c'est-à-dire l'accession des Juifs à la citoyenneté) est dans le même temps l'émancipation from Judaism, au sens d'une libération « du judaïsme », qui équivaut aussi à une libération du (au sens de : « par rapport au ») commerce. Les trois sont presque indissociables dans son argumentation.
Crise(s) : Regards croisés
Accédez aux cinq essentiels de la série "Crise(s) : Regards croisés" grâce aux hyperliens du bloc "Voir aussi" de cette page.
Regards synthétiques de philosophes, de politistes, d'historien/nes, d'économistes sur ce qu'est une « crise », ces vidéos d'études s'interrogent, au-delà des évidences parfois aveuglantes, sur les différentes facettes de ce qu'est, a été ou sera une crise.
Diverses approches sont dès lors mises en jeu : celle de la philosophie qui interroge le concept même de crise et son passage du domaine de la médecine à celui de l'histoire ;
l'approche langagière qui s'interroge sur les emplois du mot « crise » et leurs enjeux ;
l'approche historienne et politiste qui analyse les crises récentes (1971-2008) et leurs effets politiques et sociaux ;
l'approche économiste enfin, qui relate les crises économiques passées et s'interroge sur le sens de la crise actuelle : s'agit-il d'une crise financière ou de la crise du système de croissance ?
Les 5 essentiels de la série "Crise(s) : Regards croisés" :
- De la crise Fragmentée à la crise célébrée, par Michelle Zancarini-Fournel;
- L’analyse de la crise du XXIème siècle, par Pierre Dockès;
- Marx, les crises et notre crise;
- Le concept de crise, par Michel Senellart;
- Sortie de crise, stagnation ou rechute par Pierre Dockès.
L'espoir à l'épreuve du progrès
Comment aider l'homme à sortir de la désespérance où le plonge l'angoisse existentielle de nos sociétés modernes individualistes ? Par l'espoir ou par le progrès, deux réponses distinctes, pour ne pas dire diamétralement opposées puisque l'espoir est une attente irraisonnée alors que le progrès est une action volontaire, un effort engagé.
Ainsi, l'espoir, par la passivité, l'inaction dont il s'accompagne, faute de changer les choses, ramènera sans cesse l'homme à la désespérance car ses espoirs seront tôt ou tard déçus. En revanche, comme l'ont développé les stoïciens, le progrès, généré par l'éducation, la connaissance et le raisonnement seul permettra à l'homme d'affronter son destin et de parvenir à la sagesse et la félicité.
Ces deux attitudes face au désespoir humain ont entretenu des rapports complexes et conflictuels durant l'histoire, influençant alternativement différentes époques. Ainsi, la pensée progressiste qui se développe avec Sénèque, marque à nouveau l'humanisme de la renaissance et des lumières, et plus tard la pensée de Marx sur le progrès social. Or, à toutes ces époques, cette idée de progrès a fini par être dévoyée et s'est transformée en messianisme irrationnel, le progrès, conçu comme une force extérieure qui ne nécessite ni volonté ni effort, devenant la projection dans l'avenir d'une société idéale ou d'un homme nouveau : l'espoir renaît alors, qui aboutira de nouveau au désenchantement et à la désespérance. Le XXe siècle avec ses crises, ses guerres, ses génocides...sera l'expression la plus évidente de cette déviation du sens du progrès vers ce nouvel espoir messianique. Mais cette nouvelle situation désespérée au sens philosophique du terme devrait conduire l'homme à se reprendre en main, à s'engager activement, seule réponse possible car efficace.
Entreprises et société : éléments pour une analyse...
Cet ouvrage se propose d’explorer l’entreprise et son milieu dans une optique « sociale », en suivant une démarche critique. Il s’agit donc d’aller au-delà de l’aspect purement technique de la gestion et d’analyser la logique sous-jacente aux stratégies étudiées communément. Explorer les critères qui président à la prise de décisions au sein d’une entreprise, c’est identifier la logique de l’accumulation du capital sous la forme de profits. Dès lors, l’étude de la gestion se lie indissociablement à celle du mode de production capitaliste et aux rapports de force sociopolitiques qui le caractérisent, ce qui permet de comprendre en même temps pourquoi sa logique tend progressivement à s’insinuer dans le fonctionnement d’autres institutions sociales a priori non marchandes (l’école, l’université, l’hôpital).