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La mesure de la valeur physique et de la performan...
Université de Franche-Comté

Les notions de valeur physique et de performance sont indissociables de l'histoire des pratiques corporelles.

Tout d'abord, ce travail apporte des précisions théoriques témoignant d'une évolution de ces deux concepts qui s'entrelacent et se distinguent à la fois.

Cette étude vise à montrer que la mesure trouve une place centrale en éducation physique à travers le passage d'un développement de la valeur physique, plutôt liée à l'accomplissement de soi et au maintien de la santé, puis à un dépassement de soi qui caractérise la performance dans son acceptation actuelle. Si la prise en compte de ces deux termes révèle les rapports que l'éducation physique entretient avec le sport, elle met également au jour le type de citoyen à former en fonction des périodes. En définitive, la scission qui se crée progressivement entre valeur physique et performance depuis le milieu du XIXe siècle alimente la richesse des débats en éducation physique.

Education et Olympisme depuis 1922
Université de Franche-Comté

Pierre de Coubertin est très attaché tout au long de son existence à développer un modèle éducatif. Il le nomme « éducation sportive » et l'utilise à travers de multiples organisations telles que l'Institut olympique de Lausanne (IOL), le Bureau international de pédagogie sportive ou la création « éphémère » de la chaire olympique du Centre méditerranéen de Nice. Quant au concept d'éducation olympique, il apparaît dans la galaxie olympique dans les années 1970.

Le premier programme d'éducation olympique dans les écoles primaires et secondaires est réalisé à l'occasion des Jeux olympiques de Munich en 1972. Cette initiative fait aujourd'hui partie intégrante des dossiers de candidature pour obtenir l'organisation des Jeux olympiques. Les villes candidates peuvent notamment s'inspirer du programme éducatif international intitulé Programme d'éducation aux valeurs olympiques (PEVO) développé par le CIO.

Le plein air depuis 1850 - Histoire d'une intégrat...
Université de Franche-Comté

Le plein air depuis 1850 - Histoire d'une intégration scolaire

Depuis le XVIIIᵉ siècle, les finalités et les valeurs du plein air ont évolué. Les rapports entre le système éducatif et ces activités ont, eux aussi, changé. Grand air, plein air, pleine nature constituent les appellations d'une pratique que l'école a intégré avec beaucoup de difficultés. Jugé pas assez sérieux, immoral ou amoral, trop sportif, trop médical, trop libertaire, le plein air a souvent été cantonné aux marges de l'école. Pour autant il n'en est pas exclu : jeux dans la cour de récréation ou promenades préconisés par les Aéristes du XIXᵉ siècle, demi-journée inscrite dans la circulaire de 1925, il faut néanmoins attendre la fin des années 1950 pour que l'école reconnaisse les vertus éducatives des pratiques de plein air devenues de pleine nature ; pour autant les APPN ne représentent encore aujourd'hui que 10% des activités physiques et sportives enseignées en France et ce malgré le « recalage » des programmes de 1996-1998 ou 2000-2001.

Le sport intensif, un univers « hors normes ». Le ...
Université de Bordeaux

L'engouement que suscite aujourd'hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ?

Le sport, qu'il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance...De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d'excellence.

Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s'appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l'idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu'ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L'équilibre de l'univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie.

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

Le sport intensif, un univers « hors normes ». Du ...
Université de Bordeaux

L'engouement que suscite aujourd'hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ?

Le sport, qu'il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance...De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d'excellence.

Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s'appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l'idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu'ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L'équilibre de l'univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie.

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

Les régions du Canada
Université Côte d'Azur

Le visiteur européen au Canada est souvent étonné par l’homogénéité des paysages canadiens. Par endroit, il faut parcourir des milliers de kilomètres avant de percevoir un changement notable dans le paysage. La traversée du bouclier canadien en Ontario n’est qu’un exemple : heure après heure de forêts, lacs et rochers – de Toronto à Kenora, la traversée en voiture semble interminable. Et après une quinzaine d’heures du bouclier, le voyageur s’attaque ensuite à quelques jours de prairies… Le contraste est fort avec la France, où chaque région possède sa spécificité – les Landes, le Massif Central, la Méditerranée, Les Alpes, la Bretagne…

Avant de décrire les caractéristiques physiques et humaines des provinces et territoires, une brève présentation des superficies permettra de mieux appréhender les disparités régionales. Le Canada a une superficie totale de 9 984 670 km2, dont 9 093 507 km2 de terre et 891 163 km2 d’eau douce, ce qui le classe deuxième plus grand pays du monde après la Russie. La répartition des surfaces en terre et eau est montrée dans les figures ci-dessous : en km2 et en % des surfaces terrestres et en eau.

Le premier fait marquant est la faible superficie des provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Ecosse, et l’Ile du Prince Edouard). Ensemble, ces trois provinces cumulent moins de 1,5% du pays. Les implications de ces faibles superficies sont importantes, surtout en termes d’exploitations de ressources primaires : avec moins de surface, le potentiel pour cultiver le sol ou découvrir et exploiter des ressources minières et forestières reste limité.

Le Nunavut se distingue par sa très grande superficie, plus de 20% du pays. Cependant, les terres du Territoire de Nunavut sont dispersées sur de nombreuses îles et restent difficilement accessibles pour cette raison ainsi que pour sa position dans les très hautes latitudes. La province du Québec a la plus grande superficie terrestre provinciale et toutes les provinces à l’ouest du Québec ont des valeurs similaires. Enfin, l’extrême ouest du Canada (Colombie-Britannique, Alberta, le Yukon) représente des terres avec relativement peu d’eau douce par rapport aux autres provinces et territoires de tailles similaires.

Pour le Canada, l’unité administrative la plus simple à traiter est celle de la province ou territoire. Dans l’ensemble de ce site web, seules les régions physiographiques, ou naturelles, ne correspondent aux limites administratives des provinces et territoires. Certaines limites naturelles s’imposent comme une barrière naturelle – des lignes de crêtes, des cours d’eau, des îles – mais le plus souvent une unité physiographique est partagée par différentes provinces/territoires et une province ou un territoire peut contenir différentes unités physiographiques. Cette partie débutera par une description des unités physiographiques (géologie et relief, climat, végétation, sols) avant de s’adresser aux aspects « humains » : les richesses économiques des provinces et territoires ainsi que leurs caractéristiques démographiques. Enfin, cette première partie se terminera par un bref résumé de ce que nous appellerons la « nordicité » du Canada (d’après Bone, 2002) et un bilan global des régions du Canada.

Les argiles
Université Côte d'Azur

Mise en valeur des propriétés chimiques constitutives de l'argile et explication de ses multiples rôles dans des domaines variés.

Cet Essentiel extrait de la Grande Leçon "La dégradation des sols dans le monde" comporte une animation sur le triangle textural. L'exercice proposé consiste à déterminer la classe texturale de quelques sols afin de noter l'importance de l'argile.

Soin et sport intensif. Impact du décalage des nor...
Université de Bordeaux

Marginalisés et assujettis à des normes strictes de dépassement de soi et de performance, les sportifs sont soumis à des règles de vie et à des entraînements intensifs éprouvants. Mais quels rapports entretiennent-ils avec la douleur et la souffrance ? Faut-il souffrir pour être performant ?

Les témoignages qu'apportent David Douillet et Serge Simon sont unanimes: de par ses valeurs et son idéologie, le milieu sportif intègre et banalise les sensations de douleur et de blessure. A force d'efforts et d'entraînements, la douleur devient même un indicateur de progrès : avoir mal, souffrir fait partie du contrat. Résistants à la douleur, les sportifs de haut niveau en deviennent des surhommes surprotégés car ils ont le devoir d'user de leurs corps sans jamais l'user.

Mais la banalisation de la souffrance rend difficile le repérage et la reconnaissance des pathologies psychologiques et physiques. Reconnues comme normales malgré le cadre légal, certaines blessures échappent à la prise en charge sanitaire alors que ce qui est d'urgence sanitaire chez le non-sportif l'est tout autant chez le sportif de haut niveau. Mais peut-on remettre en cause un système qui fonctionne ?

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

* Le soin dans cet univers « hors normes ». L'impact du décalage des normes sur le dispositif sanitaire

La place urbaine perçue
Université Côte d'Azur

Comme celle de l’ensemble de l’espace urbain, la perception d’une place publique peut être étudiée au moins à deux niveaux : celle de la symbolique et des images qu’elle dégage, liées au vécu et aux valeurs socioculturelles de ses usagers, et celle plus physique de la perception visuelle des éléments qui la composent. L’une et l’autre renvoient simultanément à plusieurs échelles d’observation et de perception.