- UOH stamping (2)
- Arts (1)
- Arts-Approches transversales et méthodologie (1)
- Approches transversales (1)
- Arts-Approches transversales et méthodologie (1)
- Langues, Littératures et Civilisations étrangères (1)
- Langues et cultures des régions de France (1)
- Occitan, Provençal et Catalan (1)
- Langues et cultures des régions de France (1)
- Sciences de l'homme (2)
- Sciences des religions (2)
- Histoire et théorie de la religion - concepts transversaux - analyses comparées (2)
- Sciences des religions (2)
- Sciences de la société (4)
- Histoire, Histoire de l'Art, Archéologie (4)
- Histoire de l'Asie, Orient, Extrême-Orient (1)
- Histoire de l'Europe (1)
- Histoire de l'art (1)
- Histoire générale (3)
- Histoire, Histoire de l'Art, Archéologie (4)
- Enseignement supérieur (5)
- Formation continue (1)
- L1 (1)
- L2 (1)
- L3 (2)
- Licence (3)
- M1 (3)
- M2 (3)
- Master (4)
- Essentiel (type UOH) (3)
- Etude et document (type UOH) (1)
- Grande Leçon (type UOH) (3)
- Webdocumentaire (1)
Métamorphoses du livre
Métamorphoses du livre offre un parcours dans l’univers du livre sous forme de vidéos didactiques et de documentaires. Des conservateurs de bibliothèques, des chercheurs, des artisans et des maîtres d’art vous invitent dans le monde de la fabrication du livre afin de mettre en lumière son évolution. Ils vous présentent leur recherche, leurs savoir-faire et leurs collections. Parchemin, papier, estampe, typographie, textilité, colportage, hypertexte, illustration, histoire naturelle, partage des connaissances, tous ces sujets et de nombreux autres sont abordés.
Le livre est un objet d’une grande stabilité, immédiatement reconnaissable et d’une longévité remarquable. Il s’est néanmoins transformé, depuis les origines du codex jusqu’au livre numérique d’aujourd’hui et nous vous donnons un aperçu de ces transformations. Si certaines techniques de fabrication ont disparu ou sont devenues plus rares, tout un imaginaire, un lexique et des représentations ont accompagné le livre et sont toujours d’actualité.
Le commentaire de source : méthodologie
La lettre de Vera Nikolaevna Riabova est manuscrite, écrite à l’encre noire, d’une belleécriture régulière. On l’a retrouvé dans les fonds d’archives de l’Inspection ouvrière et paysanne de la ville de Gorki (le nom de Nijni Novgorod à partir de 1932) dans un dossier de 420 pages qui rassemble les « plaintes et déclarations des travailleurs au sujet des organisations publiques et des administrations » entre janvier et septembre 1933.
L’effort consiste donc à proposer une première étape de contextualisation du document, qui correspond en partie à ce que l’étudiant doit présenter dans son introduction. Il s’agira de présenter l’inspection ouvrière et paysanne, de s’interroger sur la taille du document, sur sa présentation. On doit également aborder ce qu’est la ville de Gorki, centre industriel fondamental dans l’organisation des premiers plans quinquennaux soviétiques, mais également présenter la période de 1932-33, forte de tensions sociales en URSS à l’origine de disette, voire de famine, liée à la collectivisation, difficultés alimentaires, contrôle social renforcé grâce à la mise en place d’un passeport intérieur, autant de thèmes abordés dans la lettre. Il faut expliquer le cadre général d’apparition du document, quand le détail des conséquences des politiques staliniennes sera abordé un peu plus tard.
Protestantisme et capitalisme : la théorie de Max ...
Lorsqu'il est question d'étudier les liens entre religion et argent, un nom vient tout de suite à l'esprit : Max Weber. Son ouvrage, paru en 1905, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, est peut-être l'œuvre traitant des liens entre religion et finance qui a fait couler le plus d'encre, en Occident du moins, par ses côtés polémiques mais aussi parce qu'il est l'un des textes fondateurs de la sociologie moderne. Vieux de plus de cent ans, réédité de nombreuses fois, traduit en de multiples langues, ce texte peut être considéré comme un objet d'histoire et la théorie qu'il contient doit être mise dans son contexte. Autrement dit, la question ici n'est pas tant de savoir si Max Weber a tort ou raison mais de comprendre pourquoi il énonce un rapport de cause à conséquence entre protestantisme et capitalisme en Allemagne, à l'aube du XXe siècle, et comment il le fait, c'est-à-dire sur quelle base, sur quels documents et avec quelles idées préconçues. La thèse de Weber, dans sa formulation la plus caricaturale, dit ceci : le protestantisme ou le calvinisme est à l'origine de l'essor du capitalisme (capitalisme entendu généralement avant tout comme progrès et croissance économique). Pour commencer, nous allons nuancer cette formulation caricaturale en reprenant les écrits de Max Weber et les commentateurs de son œuvre. Dans un deuxième temps, nous chercherons à situer le travail de Max Weber dans son contexte et à comprendre les questions qu'il se pose. En troisième lieu, nous verrons comment il construit son raisonnement. Enfin, dans la dernière partie, nous traiterons des critiques faites à la thèse de L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme.
Liberté et religion d'après Gibran Khalil Gibran (...
Que nous parlions de liberté, de religion ou des deux à la fois le défi est le même. En leur nom, l'humanité a enduré et a subi des guerres atroces et la réflexion autour de ces deux termes a fait couler beaucoup d'encre : les visions se sont multipliées tantôt se complétant, tantôt s'opposant.Parmi les hommes de lettres qui ont prôné à travers leurs écrits la liberté et ont tenté de définir le sens de la religion selon leur propre conception, apparaît le nom de Gibran Khalil Gibran (1883-1931). En effet, à travers ces écrits il ne cesse d'une part de défendre la liberté de l'être sous tous ses aspects : « La vie sans révolte est comme les saisons sans printemps. La vie sans liberté est un corps sans âme » ; et d'autre part, de définir la religion : « Religion ! Que peut-elle être ? Moi, je ne connais que la vie. La vie est le champ [bonnes pensées], la vigne [bonnes paroles] et le métier à tisser [bonnes actions]... L’Église est en vous, et vous êtes votre propre prêtre. » Et c'est en 1923 qu'il publie son œuvre maîtresse Le Prophète, le fruit de vingt ans de méditation qui lui permet de rendre son message universel en dépassant les préjugés de son époque ainsi que les dogmes de la religion chrétienne et en prônant une religion universelle, synthèse de toutes les religions connues en Orient et en occident (christianisme, islam, hindouisme, soufisme, bahaïsme et théosophie)Beaucoup de question se posent sur le parcours de cet écrivain qui était à la fois romancier, nouvelliste, conteur, chroniqueur, poète et peintre parmi lesquelles les questions suivantes :Dans quel milieu social, culturel et religieux a-t-il été élevé et éduqué ?Comment sa vision du monde a-t-elle été construite, lui, qui était tiraillé entre un Orient enraciné dans les traditions et les mœurs et un Occident aspirant à l'ouverture et à l'intégration dans la mondialisation ?Quelle est sa vision du monde et des préoccupations humaines y compris la liberté et la religion ? Comment s'est-elle transformée en un message universel ?