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La couleur au cinéma
Université Haute Bretagne - Rennes 2

Grande Leçon Cinématographique.

Nous savons tous qu'il existe deux façons principales de définir la couleur :

  • l'une, objective, qui la définit comme un phénomène produit physiquement ;
  • l'autre, subjective, qui la définit comme un phénomène perçu par notre cerveau à partir des informations transmises par l'oeil.

Dans le premier cas, il s'agit d'analyser et de comprendre un ensemble mesurable de phénomènes physiques objectifs.

Dans le second, il s'agit plutôt de décrire l'expérience psychosensorielle du spectateur qui perçoit et interprète les informations de couleurs qui l'environnent. Le cours qui suit va tenter de discuter la notion de couleur dans ces deux aspects.

"De la théorie à la pratique de l'Anthropologie Vi...
Aix-Marseille Université

"Les films documentaires portant l’estampille « MacDougall » ont l’immense mérite de laisser advenir des situations de la vie courante dans lesquelles « des gens » (des aborigènes d’Australie, des Turkana du Kenya, des photographes ambulants, des étudiants indiens) révèlent leur intelligence, leur humour et la profondeur de leurs réflexions sur le sens de leur vie. Donner au spectateur l’accès à une manière de considérer le temps, l’espace, la vie, le travail, la mort, l’amour, c’est tout l’art des MacDougall, qui excellent à restituer de manière sensorielle des lieux et des paroles. Pourquoi et de quoi vivent les bergers sardes ? Quels sont les horizons et les aspirations des élèves d’un grand internat de l’Inde postcoloniale ? C’est le genre de question auxquelles les films de MacDougall s’efforcent de répondre ? Cette œuvre est fortement politique en ce qu’elle ne se borne pas à préserver les traces d’un mode de vie en voie de disparition, mais finit par faire intrinsèquement partie des efforts consentis par les personnages des films eux-mêmes pour exprimer leurs opinions."

Cette leçon propose l'étude des films suivants de David Mac Dougall :

Chap 1. Créer une géographie imaginaire (durée: 7mn), Extrait du film : Lorang's Way, 69mn, 1997

Chap 2. Comprendre le comportement humain (durée: 7mn ), Extrait du film : With Morning Hearts, 87mn, 2001.

Chap 3. Comprendre les processus de pensées durée: 7mn), Extrait du film : The age of raison, 2004.

Chap 4. Le croisement des regards (durée:6mn), Extrait du film : Karam in Jaipur, 2001.

Chap 5. L'interaction entre le sujet et le cinéaste (durée:6mn), Extrait du film : The New boys, 2003.

Chap 6. Comprendre l'expérience humaine (durée: 18mn), Extrait du film : Gandhi's Children, 185min, 2008

Le rapport image/musique au cinéma
Université Haute Bretagne - Rennes 2

Grande Leçon Cinématographique.

Cette conférence, construite en deux parties (la Musique dans la salle et Musiques de films), étudie, des origines du cinéma à nos jours, la place particulière qu'occupe la musique dans la bande sonore cinématographique.

A partir d'exemples phares de l'histoire du cinéma, mais aussi en évoquant des expériences peu connues et souvent étonnantes, ce travail est en fait un état des lieux complet permettant de mieux saisir les enjeux et les fonctions de la musique de cinéma.

Les grandes leçons cinématographiques
Université Haute Bretagne - Rennes 2

Cette ressource présente les notions fondamentales de grammaire cinématographique (écrire un film, tourner un film, monter un film, mixer un film,  le son au cinéma; voir un film…) et se compose de neuf parties:

  • un film, du papier à l'écran;
  • le rapport image/musique au cinéma;
  • réaliser un film;
  • le plan en question;
  • produire un film;
  • aux sources de l'industrie du cinéma : le cas Pathé;
  • la notion de raccord au cinéma;
  • la couleur au cinéma;
  • L'évolution du montage : de Griffith à Godard.

 

La notion de raccord au cinéma
Université Haute Bretagne - Rennes 2

Grande Leçon Cinématographique.

Lorsque nous parlons de montage, nous avons à l'esprit deux fonctions principales qui concernent chacune une mesure de perception bien définie.

  • La première porte sur l'agencement complet du film, sa constitution "organique". De ce point de vue, il s'inscrit dans le cadre d'une activité technique visant à produire un objet concret qu'on appelle "film". C'est là une définition générique du montage la plus pratique pour désigner le film comme une totalité.
  • Et puis, il y a la deuxième mesure qui s'attache cette fois au montage pris dans le détail, c'est-à-dire dans la perspective d'une activité moins technique qu'esthétique, où l'on crée de l'immatériel, du sens, de la durée, du mouvement, de l'intuition. Autour de ces deux fonctions, un point commun : le plan.
L'évolution du montage : de Griffith à Godard
Université Haute Bretagne - Rennes 2

Grande Leçon Cinématographique - Etudier le montage, c'est se placer au coeur de la notion la plus spécifique de l'art cinématographique. Qui veut définir le cinéma, ne peut se dispenser d'un examen de ses multiples potentialités. Le plus couramment destiné à raconter une histoire ou à exprimer un sentiment, une idée, le montage assemble plusieurs unités de base, nommées " plans ", afin de créer une technicité de la perception par laquelle le cinéma est devenu très rapidement un art à la fois populaire et élitaire.

Marc Henri Piault Leçon 5 : Vers un ajustement du ...
Aix-Marseille Université

L'anthropologie de cette première "après-guerre" du XX° siècle se consacre essentiellement à la réalisation de séries-inventaires ou de programmes thématiques à vocation pédagogique, confiés généralement à des cinéastes professionnels (programme du Musée de l’Indien Américain ; F.W.Hodge et O.Cattell : Land of the Zuni and community work ; Paul Fejös : Horizons Noirs).

Les films des ethnographes des premières décennies sont délibérément positivistes. L'anthropocentrisme blanc propose deux attitudes : la description distanciée des phases de l'humanisation ou l'émotion mystérieuse d'une différence irréductible. La Croisière Noire, récit d’un voyage à travers l’empire colonial français (Georges-Marie Haardt, Louis Audouin-Dubreuil), est de ceux qui, en France, font charnière, distinguant la découverte étonnée de l'autre de la nécessité imposée par la force de l'ordre métropolitain. L'exotisme envahit tous les secteurs de la création et le cinéma fait rêver à tous les horizons de la planète, rendus accessibles d'un coup de lanterne magique. Ce film est le poteau indicateur des relations entre ce que nous appellerions aujourd'hui le Nord et le Sud. La colonisation n’acceptait que les images justifiant cette soi-disant transition de la sauvagerie ou de la simplicité primitives vers l'instrumentalisation indigène (Le Baron Gourgaud : Chez les Buveurs de Sang ; Yves Allegret : Ténériffe ; René Clément : Au seuil de l’Islam ; L’Arabie Interdite).

Deux ethnologues français filment (Patrick O’Reilly : Popoko, île sauvage ; Marcel Griaule : Au pays des Dogons ; Sous les Masques Noirs). Le texte du commentaire des films de Griaule tente une objectivité descriptive démentie malheureusement par la déclamation d’un speaker de la radio ! Griaule percevait cependant le cinéma comme instrument de description et de mesure pour la recherche.

A partir des travaux de Margaret Mead et de Gregory Bateson en 1936, l’attention se porte sur le traitement par l’image cinématographique des identités psychologiques, des comportements, des attitudes et de tous les aspects non matériels des cultures. A des fins comparativistes, ils systématisent la prise quantitative d’images (Balinese Character : A Photographic Analysis ; 25000 photos, 6000 mètres de pellicule). Revendiquant l’appartenance de l’ethnologie au corps des « vraies » sciences, c’était une première initiative vers un repérage actif de secteurs privilégiés pour une exploration imagétique, en particulier dans le champ alors à peine reconnu des communications non verbales.

Marc Henri Piault Leçon 4 : Décrire, illustrer ou ...
Aix-Marseille Université

Fiction, exotisme, dérive coloniale et au-delà: reconnaître la différence:

Au début du XXème siècle se réservant le champ des sociétés perçues comme en marge du courant unifiant de La Civilisation, l’ethnologie s’efforçait en réalité de découvrir sur le terrain de ses investigations la confirmation de représentations théoriques a priori, c’est-à-dire des sociétés figées dans une atemporalité structurelle et fonctionnelle. Ces travaux contribuaient à justifier, comme à la fin du XIX°siècle, le maintien sinon même l’extension des dominations coloniales par les pays occidentaux. Les images exotiques des cinéastes voyageurs et des rares productions d’intention ethnographique de l’époque contribuaient à rassurer l’homme blanc quand à ce qu’il estimait être ses “avances” technologiques et sociales : à l’opposé le cinéma désormais appelé «documentaire», montrait de nos sociétés des images critiques, peu encourageantes sinon même totalement désespérantes.

Vers la fin des années vingt un mouvement fait progressivement émerger le cinéma de l’esthétisme formel de l’avant-garde pour s’approcher du réel, de la société environnante tout en cherchant à traduire par la dynamique des images, des mouvements de caméra, des luminosités et des cadrages, un sens sous-jacent à l’apparence des choses. Casser la linéarité narrative semble être une des premières leçons vertovienne qui marque le cinéma de ces années. En même temps persiste l’influence de l’expressionnisme allemand à laquelle vont se mêler le romantisme et le lyrisme environnemental hérités de Flaherty et des premiers grands films fictionnels ou documentaires d’aventures exotiques.

Films :  Cooper et Shoedsack (Grass: a Nation Battle for Life), W. Ruttman (Symphonie d'une grande ville), S. Epstein (Finis Terrae), J. Vigo (A propos de Nice), L. Bunuel (Las hurdes), J. Ivens et H. Storck (Misère au Borinage), le cinéma social britannique ( Drifters; Song of Ceylan; Night Mail; Housing Problems.).

Marc Henri Piault Leçon 2 : Vers un nouveau langag...
Aix-Marseille Université

Postures scientifiques d'exploration du monde (collecte, identification, appropriation) et d'instrumentalisation à l'origine de l'émergence d'un langage du cinéma :

Exploration et explication du monde se situaient dans la même optique de saisie de la totalité exprimée par le fondateur français de la thermochimie, Marcellin Berthelot, estimant que l’univers était désormais sans mystère : il paraissait désormais établi que rien n’échappait à une stricte détermination dont la recherche scientifique dévoilait peu à peu toutes les manifestations et procédures.

Au-delà des formes et des fantasmes d’une sorte de traduction objective de la réalité qui se ferait dans le passage à l’image, l’histoire qui nous préoccupe et fait sens anthropologique, retrouve les réflexions de l’un des premiers grands théoriciens du cinéma, Béla Balazs, pour qui le travail de construction cinématographique est une interprétation de ce qu’il donne à voir à travers la succession organisée des images. Sous la forme du gros plan, un visage, détaché de son environnement, nous offre une expression directement significative : «... l’expression d’un visage isolé est un tout intelligible par lui-même, nous n’avons rien à y ajouter par la pensée, ni pour ce qui est de l’espace et du temps... Nous voyons de nos yeux quelque chose qui n’existe pas dans l’espace. Les sentiments, les états d’âme, les intentions, les pensées ne sont pas des choses spatiales, seraient-elles mille fois indiquées par des signes spatiaux.»

e cinéma s’invente et se produit dans un espace renouvelé dont il traduit justement la reconsidération et peut-être la reconstruction. L’anthropologie s’en empare immédiatement : elle est en synchronie avec une problématique semblable de l’observation, de la préservation et de la compréhension de cette relation paradoxale et sans cesse retrouvée entre l’universel et le particulier, entre moi et l’autre. En conséquence, les modalités d’exercice, l’usage anthropologique du cinéma et du fait cinématographique devraient éclairer la démarche elle-même en en précisant les conditions qui s’adapteraient à la finalité de ses usages.

Films étudiés: Les Frères Lumière (Ashantis, Melbourne Cup), T. Edison (Indian Snake Dance Series in Moki Land) , R.W. Paul (Une course folle en auto dans Picadilly Circus), L'école de Brighton, H.G. Ponting (L'éternel silence), E. Curtis (In the Land of the head Hunters), L.T. Reis (Rituaes e Festas Borôro).