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Jean de La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs d...
Ce carnet de travail a été d’abord conçu pour les Agrégatifs de Lettres inscrits à l’université de Rouen-Normandie. Mais il est ouvert à tous les étudiants de licence et de master, et plus généralement à tous les internautes qu’intéressent Les Caractères.
Le cours se découpe en plusieurs parties :
- Introduction ;
- Jean Delabruyère : de l'homme au(x) caractère(s) ;
- L'édition au programme ;
- Bibliographie ;
- Quelques jugements critiques ;
- L'écriture moraliste dans Les Caractères ;
- "Rondeur" ou "pièces détachées" ? Questions de composition ;
- L'apothéose d'un genre ;
- L'anthropologie de La Bruyère : l'homme en éclats ;
- Les Pensées de La Bruyère ;
- Une leçon chrétienne à l'usage des mondains ;
- Du grotesque au sublime : une esthétique de la dissonance ;
- "Admonere voluimus, non mordere" : veine comique et satirique.
Albert Camus, morale et littérature
Dans quelle mesure la morale que Camus a tenté de concevoir après Le Mythe de Sisyphe a-t-elle infléchi sa conception de la littérature ? Dans quelle mesure cette conception a-t-elle pu se soumettre à une pensée morale ? Il faut partir de l'idée que Le Mythe de Sisyphe définit une morale personnelle, tandis que L'Homme révolté, dix ans plus tard, cherche à formuler une morale collective dont la clef de voûte est la notion de communauté. Il devient ensuite nécessaire de s'interroger sur la tâche assignée par Camus à la création littéraire, sur la nature de l'esprit de révolte, sur le double refus du réalisme comme des oeuvres dont la réalité est expulsée, et enfin d'étudier le rapport de Camus avec la poésie. (introduction de l'auteur)
Les morales de Sartre, une logique de l'erreur
A partir des indications fragmentaires données par Sartre, il est possible de suivre sa tentative d'élaborer une morale à partir d'une « logique de l'erreur » qui n'est autre qu'une « logique des émotions ». De L'Esquisse d'une théorie des émotions au livre sur Flaubert, en passant par la psychanalyse existentielle, cette logique se décline comme une originale théorie de l'enfance qui, reprenant certains n½uds de la philosophie d'Alain, renoue les thèmes de la temporalité, de l'imagination et du social et nous oriente vers une philosophie de la culture.
L'éthique de l'existentialisme
L'inaboutissement de la morale de Sartre, loin de représenter l'échec de sa propre version de l'existentialisme, peut être envisagé positivement comme l'accomplissement de sa philosophie dans une dimension éthique ; l'éthique marque alors une distance de l'ordre du code moral (les valeurs, les règles et les prescriptions prises dans leur objectivité)- qui dépendent d'elle - et doit plutôt être comprise comme une pratique réfléchie de la liberté qui prend une direction à la fois originale et radicale.
Chute libre ou le déclin du jugement chez Albert C...
Dans son oeuvre, Camus, loin de défendre tel ou tel système de valeurs, utilise le matériau littéraire pour mettre ces différents systèmes en tension.
La « question du juste » (savoir ce qui est juste) y joue un rôle capital. Cette préoccupation se retrouve dans L'Etranger, La Peste, Les Justes et Caligula, et tout particulièrement dans La Chute, où le problème du jugement est évoqué par le monologue du personnage unique.
(résumé auteur)
Mots clés (Les philosophes et la bible, 3/4)
Un certain nombre de notions relatives à l’interprétation de la Bible et à ses usages traversent les systèmes philosophiques. L’approche par mots clés permet de circuler entre les pays et les époques. On découvrira ainsi des chemins transversaux qui permettront de décrypter controverses et réceptions.
Dans les controverses philosophiques, en effet, et dès lors dans celles aussi qui articulent la philosophie à la théologie ou à la politique, les idées essentielles s’incarnent dans un lexique, dont les mots clés portent à la fois le sens et les enjeux :
Le sens : comment les termes se déterminent les uns les autres, par distinctions, rapprochements et oppositions ; comment par leur présence ou leur conjonction ils rappellent des arguments classiques ou des doctrines entières ; comment ils relient les questions que posent la philosophie aux questions et aux réponses que fournissent au même moment les savants, les chefs politiques ou les théologiens.
Les enjeux : comment les mots concentrent les polémiques, en répartissent les positions, en constituent de nouvelles en fonction des nouveaux problèmes apparus dans la sphère théologico-politique ou à l’occasion des découvertes scientifiques.
Aussi des querelles qui peuvent sembler purement verbales marquent-elles, par leur vocabulaire, l’impact des nouveautés religieuses ou sociales. Elles donnent les clés des affrontements intellectuels de toute une époque et nous permettent d’appréhender leurs conséquences pratiques, qu’il s’agisse des conversions individuelles, de guerres civiles ou encore de bouleversements dans la façon dont les hommes vivent leurs rapports au monde et entre eux.
Le moment de Camus
A partir d'une question fondamentale sur la condition métaphysique de l'homme révolté (« l'absurde commande-t-il la mort ? ») cette leçon étudie, à un moment philosophique précis (celui de la deuxième guerre mondiale en France) à travers L'Homme révolté et les Lettres à un ami allemand, les trois tâches assignées par Camus à la philosophie : établir une métaphysique de l'Absurde, une morale de la Révolte, puis nous ramener à l'unité primitive masquée par l'absurde et la révolte. La dernière partie de la leçon met en évidence les trois types de pratique littéraire choisis par Camus pour traduire chacune de ces taches philosophiques.
Camus et Heidegger : les noces avec le monde
La condamnation par Sartre de « l'incompétence philosophique » de Camus manifeste son incompréhension d'une éthique où la générosité s'exprime au sens cartésien du terme, celui de l'estime de soi-même.
Camus ne se comprend en effet que par ce fragile équilibre entre la vertu d'une volonté juste et le bonheur de l'estime de soi. Paradoxalement, on retrouve Camus lecteur de Hölderlin dans des oeuvres philosophiques comme L'Envers et l'endroit, L'Homme révolté, Le Mythe de Sisyphe, tandis que des oeuvres lyriques comme Noces à Tipasa sont influencées par sa lecture de Heidegger. Les deux approches fusionnent dans le sacré privé de joie de L'Eté.
(résumé auteur)
17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo d...
"Une république tempérée"
Bernardo présente, dans le livre II, l'architecture des institutions à mettre en place et la meilleure façon de les faire vivre (et ici prend tout son sens le substantif de "vivere" comme forme de vie politique, régime en actes, incarnée dans une société déterminée).
Ce socle est fondé sur quelques convictions :
- la libertà est ancrée à Florence ;
- le peuple ne peut gouverner car il ne sait pas ;
- le poids du gouvernement repose toujours sur les épaules d’un petit nombre de sages ("sempre si regge in su la virtù di pochi" dit Soderini) ;
- cela ne signifie pas qu’il faille instaurer un gouvernement aristocratique au sens classique du terme ;
- tous les gouvernements ont des qualités et des défauts et il ne s’agit donc pas de déterminer le meilleur d’entre eux mais "el manco cattivo" comme le déclare Piero Guicciardini, à savoir notamment le gouvernement qui assure la sicurtà à la cité.
Bernardo va alors exposer les cadres principaux de ce gouvernement "manco cattivo". Le fondement principal et l'âme (p. 149) de ce gouvernement à la fois populaire et bien ordonnée sera le Grand Conseil.
Ce conseil permet d'incarner l'equalità à laquelle tiennent tant les Florentins - et qui représente le primo fondamento di conservare la libertà - sans entrer dans des débats infinis sur le domaine dans laquelle celle-ci doit se déployer. Mais ce n'est pas lui qui aura la charge d’élaborer les lois et d'en discuter (c'est la fonction des conseils restreints) : sa seule prérogative sera de les approuver. Une série de conseils restreints prendra garde notamment aux fonctions régaliennes majeures : le fisc, la justice, l'ordre public et la sécurité de l'Etat.
A l'instar du doge vénitien, un gonfalonier à vie pourra représenter la république en tant que proposto ou priore sans autorità particulière. La vraie autorità del governo devrait revenir à un sénat dont les membres sont nommés à vie et qui choisiraient dans leurs rangs les membres du conseil des Dix députés à la guerre.
La réflexion sur le sénat est décisive pour penser le nouveau groupe dirigeant, ses modalités de constitution et d’action. Le sénat accueille des hommes qui ont montré leur capacité par leur grado (c’est-à-dire pour l’essentiel leur naissance dans une des grandes familles) mais aussi par leur merito En définitive c'est un gouvernement temperato à la vénitienne qui est dessiné à grands traits par Bernardo.