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Les langues et religions au Canada
La diversité des langues et religions d’un pays reflète en partie sa diversité culturelle. Au niveau fédéral, le Canada possède deux langues officielles : le français et l’anglais. Cette dualité a souvent été interprétée comme une ligne de fracture entre les Québécois, d’une part, et le reste du Canada, « le Canada anglophone », d’autre part. En réalité, nous trouvons des francophones en-dehors du Québec, notamment au Nouveau-Brunswick (la seule province officiellement bilingue du pays), même si le Québec demeure la seule province presque entièrement francophone du pays. Avec l’arrivée ces dernières décennies d’immigrants non-européens, le nombre d’habitants dont la langue maternelle est ni l’anglais ni le français a très fortement augmenté.
Les nouveaux arrivants de l’Asie du Sud, la Chine et les autres pays non-européens ont aussi modifié la répartition religieuse du Canada. Cependant, la première communauté d’immigrants récents, les chinois, proviennent d’un pays historiquement communiste et donc ils n’ont qu’une faible appartenance religieuse. Les immigrants des pays Arabes (Musulmans) et de l’Asie du Sud (Musulmans, Sikhs, Hindous) s’identifient plus fortement avec leurs religions d’origines. Les religions autres que la chrétienté ne représentent jamais plus de 10% dans les provinces et territoires. La religion dominante de loin est celle des premiers européens, le christianisme. Les taux de Protestants, Catholiques et sans appartenance religieuse varient d’une province ou territoire à l’autre, mais partout la chrétienté est fortement dominante, y compris parmi les autochtones. La somme des religions autres que la religion chrétienne ne dépasse jamais les 10% de la population provinciale ou territoriale.

Genèse des paysages lorrains
Cette deuxième partie s'articule autour de six thématiques :
- Une extraordinaire richesse d'espaces naturels ;
- Une terre longuement façonnée par les hommes ;
- Une province stratégique profondément marquée par l'histoire des conflits ;
- Une région riche en ressources ;
- Les paysages urbains ;
- Évolution récente des paysages.

L'immigration au Canada
Nous disons souvent, en comparaison avec la France d’ailleurs, que le Canada est un pays d’immigrants. Cependant, toutes les nations sont faites d’immigrants. Ceci est très clairement le cas des « jeunes » pays comme le Canada et l’Australie, mais toutes les régions de la planète, y compris la vieille Europe, ont fait l’objet de guerres, d’invasions, de conquêtes, et de métissages depuis le début des temps. A l’échelle millénaire, l’immigration et le mouvement des peuples est la norme et non pas un phénomène moderne qui met en danger les sociétés. Ayant dit cela, la modernité des transports et l’ouverture des frontières nationales ont introduit des possibilités de flux humains jamais connu auparavant. Et ceci a engendré des changements dans les origines des immigrants. Après une brève présentation des flux historiques d’immigrants, la répartition des immigrants en fonction de leurs origines ethniques sera présentée à travers une série de cartes interactives et de graphiques. Les cartes proviennent de l’Atlas du Canada (en-ligne), et les graphiques du site web de Statistiques Canada.

Prisons in Africa : experiences, models and circul...
Largely dependent on media discourse, prisons in Africa are often reduced to images of overcrowded and dilapidated spaces, signs of "States in crisis". Simultaneously, they become one of the objects of state reform, at the intersection of the judicial, security and health fields. The prison issue then appears on certain political agendas, formulated on the occasion of local position statements, in national projects or in cooperation programmes.
The objective of this course is to help you put these speeches and actions into perspective. It thus proposes to offer an understanding of the prison dynamics of the African continent in their geographical diversity and in their plural historical regimes. It addresses the prison experience through field surveys. It will also discuss the challenges of prison policies and reforms, and the strategies of the actors involved. Alternating case studies, interviews and more theoretical reflections, this course should help you to strengthen your analytical and action capacities (action research, advocacy, etc.).
This course combines theoretical reflection and empirical approaches to prison and offers a new perspective on prison in Africa.

Les autochtones du Canada
Les autochtones du Canada n’entrent pas dans le cadre du « Multiculturalisme » canadien, car ce dernier est une politique explicite d’immigration et d’intégration de nouveaux arrivants, mais ils font partie de la diversité culturelle du pays.
Les histoires de grandes conquêtes sont toujours heureuses pour les conquérants ; le sort des conquis est moins aventureuse, et la vision des faits est rarement relaté en intégrant les mêmes éléments. L’arrivée des français et anglais aux XVIème et XVIIème siècles a marqué la fin de l’autonomie des autochtones. Les systèmes politiques, militaires, religieux, et judiciaires des nouveaux arrivants ont conjugués leurs forces et domaines d’expertise afin de déposséder les autochtones de leurs terres d’abord, et dans une certaine mesure, de leur identité culturelle. Malgré la « richesse de la complémentarité », les humains vivent la différence de l’autre le plus souvent comme un danger. Face à une minorité différente, le plus simple pour la culture dominante est de chercher à assurer que l’autre soit « intégré ».
Aujourd’hui, au Canada, il y a trois catégories officielles d’autochtones : les Indiens, les Inuits et les Métis. Les Indiens et les Inuits représentent les premiers peuples à avoir colonisé le Canada. Comme il est résumé par Bone (2002), les scientifiques pensent que les premiers humains à avoir colonisé le Canada arrivèrent de l’Asie par le Détroit de Béring il y a environ 30 à 40 ka. Ils ont pu traverser le détroit à pied à la poursuite de gibier puisque le niveau de la mer était de l’ordre de 100 m plus bas à cause d’une période glaciaire (Wisconsinan). Vers -12 à -18 ka, un corridor libre de glace s’ouvra à l’est des rocheuses et ces premiers chasseurs ont pu migrer vers le sud. La colonisation de l’est de l’Arctique fut beaucoup plus tardive. Cette région fut peuplée vers -5 ka lors du retrait des glaciers par des chasseurs qui avaient développé des techniques de chasse en mer (phoques, baleines, autres mammifères marins…).
Les statistiques sur la localisation des autochtones au Canada aujourd’hui proviennent du site de Statistiques Canada cité en introduction et dans la rubrique Source des Données.

Des prisons en Afrique : expériences, modèles et c...
Largement tributaires de discours médiatiques, les prisons en Afrique sont souvent réduites à des images d’espaces surpeuplés et délabrés, signes d’Etats « en crise ». En miroir, elles deviennent l’un des objets de la réforme des Etats, à l’intersection des champs judiciaire, sécuritaire et sanitaire. La question carcérale apparaît alors sur certains agendas politiques, formulée à l’occasion de prises de position locales, dans des projets nationaux ou encore dans des programmes de coopération.
Ce cours a pour objectif de vous aider à mettre en perspective ces discours et ces actions. Il propose ainsi de donner à comprendre les dynamiques carcérales du continent africain dans leur diversité géographique et dans leurs régimes d’historicité pluriels. Il aborde l’expérience carcérale en s’appuyant sur des enquêtes de terrain. Il reviendra aussi sur les enjeux des politiques et des réformes pénitentiaires, et des stratégies des acteurs impliqués. Alternant des études de cas, des entretiens et des réflexions plus théoriques, ce cours doit vous aider à renforcer vos capacités d’analyse et d’action (recherche-action, plaidoyer, ...).
Cet enseignement articule réflexion théorique et approches empiriques de la prison et propose un regard nouveau sur le carcéral en Afrique.

"land ownership", pouvoir et pauvreté
Cet Essentiel extrait de la Grande Leçon "La dégradation des sols dans le monde" traite de l'inégalité de la répartition des terres à travers le monde, et en particulier dans les pays pauvres. Les causes historiques, politiques et écologiques de l'aggravation de ce phénomène sont abordées ici.

Les régions démographiques du Canada
La majorité des grands pays du monde ont aussi une population nombreuse; la Russie, la Chine, les USA, l’Inde, le Brésil sont des pays qui ont à la fois des superficies et des populations importantes. Quelques pays font exception, parmi lesquels nous pouvons compter l’Australie et le Canada. Le premier concentre ses habitants le long du littoral, et sa faible densité démographique est attribuable à l’immensité des terres arides intérieures. La population du Canada est répartie surtout le long de sa frontière sud, proche des Etats-Unis, car les conditions climatiques du nord et la distance aux marchés économiques ne sont pas propices au développement urbain. Dans cette partie, deux aspects de la démographie seront traités. Le premier est la répartition de la population à travers les provinces et territoires, ainsi que leur composition par tranche d’âges. Le deuxième décrit la contribution aux dynamiques par les différentes composantes que sont les naissances/décès, immigrations/émigrations, et enfin les migrations interprovinciales. La source de données pour cette partie demeure les tableaux de données de Statistiques Canada.

Les régions du Canada
Le visiteur européen au Canada est souvent étonné par l’homogénéité des paysages canadiens. Par endroit, il faut parcourir des milliers de kilomètres avant de percevoir un changement notable dans le paysage. La traversée du bouclier canadien en Ontario n’est qu’un exemple : heure après heure de forêts, lacs et rochers – de Toronto à Kenora, la traversée en voiture semble interminable. Et après une quinzaine d’heures du bouclier, le voyageur s’attaque ensuite à quelques jours de prairies… Le contraste est fort avec la France, où chaque région possède sa spécificité – les Landes, le Massif Central, la Méditerranée, Les Alpes, la Bretagne…
Avant de décrire les caractéristiques physiques et humaines des provinces et territoires, une brève présentation des superficies permettra de mieux appréhender les disparités régionales. Le Canada a une superficie totale de 9 984 670 km2, dont 9 093 507 km2 de terre et 891 163 km2 d’eau douce, ce qui le classe deuxième plus grand pays du monde après la Russie. La répartition des surfaces en terre et eau est montrée dans les figures ci-dessous : en km2 et en % des surfaces terrestres et en eau.
Le premier fait marquant est la faible superficie des provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Ecosse, et l’Ile du Prince Edouard). Ensemble, ces trois provinces cumulent moins de 1,5% du pays. Les implications de ces faibles superficies sont importantes, surtout en termes d’exploitations de ressources primaires : avec moins de surface, le potentiel pour cultiver le sol ou découvrir et exploiter des ressources minières et forestières reste limité.
Le Nunavut se distingue par sa très grande superficie, plus de 20% du pays. Cependant, les terres du Territoire de Nunavut sont dispersées sur de nombreuses îles et restent difficilement accessibles pour cette raison ainsi que pour sa position dans les très hautes latitudes. La province du Québec a la plus grande superficie terrestre provinciale et toutes les provinces à l’ouest du Québec ont des valeurs similaires. Enfin, l’extrême ouest du Canada (Colombie-Britannique, Alberta, le Yukon) représente des terres avec relativement peu d’eau douce par rapport aux autres provinces et territoires de tailles similaires.
Pour le Canada, l’unité administrative la plus simple à traiter est celle de la province ou territoire. Dans l’ensemble de ce site web, seules les régions physiographiques, ou naturelles, ne correspondent aux limites administratives des provinces et territoires. Certaines limites naturelles s’imposent comme une barrière naturelle – des lignes de crêtes, des cours d’eau, des îles – mais le plus souvent une unité physiographique est partagée par différentes provinces/territoires et une province ou un territoire peut contenir différentes unités physiographiques. Cette partie débutera par une description des unités physiographiques (géologie et relief, climat, végétation, sols) avant de s’adresser aux aspects « humains » : les richesses économiques des provinces et territoires ainsi que leurs caractéristiques démographiques. Enfin, cette première partie se terminera par un bref résumé de ce que nous appellerons la « nordicité » du Canada (d’après Bone, 2002) et un bilan global des régions du Canada.