Violences : expression de l'inégalité entre les femmes et les hommes
Les violences faites aux femmes et aux filles sont un problème de dimension universelle et de santé publique mondiale, ces violences ne sont pas un problème privé mais un phénomène de société.
Ce sont des violences sexistes fondées sur la domination masculine et les inégalités de pouvoir entre les hommes et les femmes. Elles englobent les violences au sein du couple y compris le féminicide (meurtre d'une femme), les viols et agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les mutilations sexuelles, les mariages forcés, la prostitution, l'esclavage, les crimes d'honneur, les viols, les crimes commis contre les femmes durant les conflits armés, préférence pour les garçons et infanticide des bébés filles et négligence des fillettes...
A tout moment de leur vie, dans leur petite enfance, leur enfance, leur adolescence, à l'âge adulte ou pendant leur vieillesse, les femmes peuvent subir des violences physiques, sexuelles, psychologiques, économiques.
II s'agit sans doute de la violation la plus répandue actuellement des droits fondamentaux de la personne, qui a pour conséquences de détruire des vies, fracturer des communautés et freiner le développement des pays fragilisant les femmes alors qu'elles sont le pilier de la croissance économique et sociale.
Des moyens sont déployés :
La Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF) publie un rapport très détaillé chaque année : celui de 2020 concerne les violences conjugales pendant le confinement ; celui de 2023 concerne les violences conjugales et sexuelles en 2022.
Le 3 septembre 2019 s'est ouvert le Grenelle des violences conjugales qui a réuni l'ensemble des acteurs et actrices impliqué·es dans ce combat ; le gouvernement publie le bilan de ses 3 ans d'action et d'engagement.
Pour s'informer sue les mariages forcés, on pourra lire le guide du ministère de l'Intérieur Protéger les femmes des pratiques traditionnelles néfastes.