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Introduction - religion et mystique
L'expérience mystique en religion n'est sans doute pas le phénomène le plus facile à saisir. Loin d'être le fruit d'une abstraction intellectuelle, elle est un cheminement, souvent personnel, dont l'expression, quand elle n'est pas simplement cachée, use et abuse des symboles et hyperboles propres à certain langage poétique entraînant d'importantes difficultés herméneutiques. Si elle tire son nom de la même racine que le mystère des religions antiques auquel l'on accède par une initiation ésotérique, la mystique se conçoit plutôt comme une expérience jouissive ou exaltante de soi saisissant un absolu : le Dieu créateur et transcendant des religions monothéistes, une monade suprême ou encore soi-même retrouvant l'absolu indifférencié.
La « fin » de la religion pharaonique
L'idée que la religion de l'Égypte ancienne puisse d'effondrer s'exprime, de manière très littéraire, dans un texte célèbre, mais dont il est délicat d'évaluer la relation exacte qu'il pourrait entretenir avec des événements historiques réels. Il s'agit d'un passage de l'Asklepios, un texte apocalyptique appartenant au corpus hermétique. Cette lamentation développe le thème de la fuite des dieux, quittant leur pays, abandonnant l'Égypte ; elle évoque aussi prophétiquement un changement culturel - des étrangers vont venir en Égypte, une population qui sera dépourvue de l'observance de la religio qui était celle des anciens habitants - conduisant à l'abolition de l'ancienne piété et à l'oubli des cultes. L'Égypte "désertée" par les dieux, l'abandon des cultes, de la perte et de l'oubli, c'est la mort d'une culture en quelque sorte.
Les massacres pendant les guerres de religion
De nombreux massacres ont jalonné les huit guerres de religion qu'a connues la France entre 1562 et 1598. Le premier conflit est initié par le massacre de plusieurs dizaines de protestants réunis dans une grange, dans la ville champenoise de Wassy, le 1er mars 1562. À la fin du mois d'août 1572, la Saint-Barthélemy et ses prolongements provinciaux constituent sans doute le point d'orgue de cette violence massacreuse, laquelle tend à décliner dans les années suivantes. De telles exactions ne sont alors pas un fait inédit, ni en Europe, ni au-delà : massacres commis dans la Russie du tsar Ivan le Terrible (r. 1547-1584), massacres au moment de la conquête de Chypre par les Ottomans (1571) et lors des guerres contre la Perse (1576-1590), massacres encore dans le Japon de Hideyoshi (1537-1598) ; les exceptions de la période se trouvent en Asie, pendant le court règne de l'empereur chinois Longqing (r. 1567-1572) et celui, beaucoup plus long, de l'empereur mogol Akbar (r. 1556-1605) qui a cependant construit une partie de son empire par la force. Le sac de Rome en 1527 ou la conquête du plateau aztèque par les conquistadores dans les années 1520 ont donné lieu à des massacres qui ont scandalisé nombre d'observateurs et suscité de vives dénonciations. Le massacre, s'il n'est pas un objet banal, est donc inscrit dans les structures mentales du temps et est souvent référé à son archétype biblique, le massacre des innocents . Les gravures contemporaines, comme celles de Tortorel et Perrissin, mobilisent d'ailleurs implicitement ce type de représentations.
Liberté de religion et prosélytisme. Quelques exem...
Le prosélytisme peut être défini comme une activité qui consiste à exposer sa pensée à autrui en vue de la conduire à l'adopter à son tour. Le but de faire connaître ses convictions est donc de manière générale de convaincre autrui de leur bien-fondé afin d'obtenir son adhésion, adhésion qui, dans le cas d'un prosélytisme religieux, pourrait se traduire en conversion. Si le terme prosélytisme n'était pas péjoratif à l'origine, il a pris dès le milieu du XIXème siècle une nuance dépréciative et polémique, notamment suite aux missions d'évangélisation dans les pays colonisés. Aujourd'hui, le prosélytisme est souvent perçu comme agressif et lié à une forme de contrainte ou même de violence. Pourtant, de nombreuses religions demandent à leurs fidèles de propager leurs croyances et de chercher à convertir de nouveaux adeptes. On peut donc se demander si un droit au prosélytisme fait partie de la liberté de religion et quelles sont les limites d'un tel droit. La liberté de religion est garantie dans un grand nombre de constitutions nationales, ainsi que dans des traités internationaux. Elle fait l'objet de l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée en 1948, et de l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), adoptée en 1950. Juridiquement, il n'y a pas une liberté de religion dont le contenu serait unanimement reconnu, mais de nombreuses interprétations faites par les différentes cours nationales et internationales de ce que protège cette liberté. On s'intéressera ici à la jurisprudence de la Cour européenne de droits de l'homme (CourEDH) qui applique les droits et libertés garantit dans la Convention européenne des droits de l'homme. On verra que bien que la jurisprudence de la CourEDH dessine un droit au prosélytisme, la sphère de protection de ce droit demeure floue et ses limites discutables.
Pouvoir et religion dans l'univers phénico-punique
L'univers phénicien s'étend de la Méditerranée orientale jusqu'aux atlantiques, des cèdres du Liban actuel jusqu'à l'embouchure du fleuve Loukkos devant le site de Lixus situé dans le Nord du Maroc contemporains. Il est impossible de dresser une carte complète de la Phénicie, puisque les limites du territoire ont largement varié au cours des siècles. Naviguant dans le monde, fondant des établissements à cheval sur la terre et la mer, les Phéniciens transmettent pacifiquement leurs connaissances, leurs exploits, et leurs inventions. Quelle est la nature de l'organisation politique et sociale qui caractérise ainsi le monde phénico-punique ? Quels sont les moyens les plus efficaces qui consolident le pouvoir et la puissance phénico-punique ? Et enfin, quels sont les aspects les plus marquants qui conditionnent l'univers phénico-punique sur les plans religieux et culturels ?
La philosophie et la religion : l'interprétation d...
Second chapitre d'une troisième partie du cours Averroès, intitulée "les conditions de la politique parfaite".
Bien qu'il y ait eu, en terre d'Islam, de nombreux philosophes entre les XIIIe et XVIIe siècles, de l'andalou Ibn Sab'în (XIIIe siècle) jusqu'au perse Molla Sadra (XVIIe siècle), la plupart des recherches s'accordent à dire que c'est Averroès (1126-1198) qui est le dernier philosophe de la civilisation de l'Islam classique. Ce jugement, qui doit être nuancé sur certains points, repose principalement sur l'ampleur du projet qu'il a réalisé, et surtout sur la réception de ce même projet dans l'Occident latin pendant le Moyen Âge.
Les enjeux de la finance islamique contemporaine :...
Les banques traditionnelles, qui fonctionnent avec une philosophie morale dite capitaliste ne sont pas toujours adaptées aux principes fondamentaux et à la moralité économique de l'Islam qui interdit le profit ou intérêt (ribâ) prohibé par la shar'ia. Avec l'essor de l'islam politique depuis les années 1960, plusieurs pays ont donc choisi d'intégrer dans leurs systèmes économiques des banques islamiques se référant aux règles shariatiques, soit par conviction religieuse soit par conviction économique, afin d'attirer plus de fonds appartenant à des bailleurs venus de pays majoritairement musulmans. Les racines et les principes de la finance islamique sont aussi vieux que la religion elle-même. En effet, la jurisprudence des transactions (Fiqh Al Moamalat) constitue depuis des siècles un cadre structurant, déterminant toutes les transactions financières des musulmans. Cette discipline a produit une terminologie spécifique qu'on va analyser ici.
Le temple du prince saint Echmoun. Sanctuaire puri...
La Phénicie est formée de plusieurs cités-états et sa religion officielle est liée à la cité. Chaque cité cherchant une autonomie propre crée son dieu ou ses dieux et ses déesses auxquels elle consacre un culte. À la tête de chaque panthéon règne une divinité. Celle-ci est maîtresse du lieu et protectrice de la cité, notamment de la figure royale. Elle est généralement associée à une autre divinité formant ainsi un couple divin. Seul El (El signifie premier), est le dieu créateur de la terre, donc par le fait même père des dieux et des hommes ; il est un dieu commun à tous les habitants de la Phénicie.
Religions et mystiques
L’expérience mystique en religion n’est sans doute pas le phénomène le plus facile à saisir. Loin d’être le fruit d’une abstraction intellectuelle, elle est un cheminement, souvent personnel, dont l’expression, quand elle n’est pas simplement cachée, use et abuse des symboles et hyperboles propres à un certain langage poétique entraînant d’importantes difficultés herméneutiques. Les expériences mystiques s’expriment dans toutes les religions et en dépit des divergences fondamentales entre les religions immanentes du sous-continent indien, d’Asie orientale, d’Océanie, d’Afrique ou d’Amérique d’une part, et, d’autre part, les religions transcendantes en particulier les trois principaux monothéismes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam, elles se recoupent, à travers leurs cheminements, leurs pratiques voire leurs mots pour se dire, de façon tout à fait passionnante.
* Evelyn de Morgan, Hope in a Prison of Despair (1887), Huile sur panneau (68×55), coll. particulière, domaine public