- UOH stamping (3)
- Arts (2)
- Arts du spectacle (2)
- Cinéma (2)
- Arts du spectacle (2)
- Sciences de l'homme (3)
- Psychologie (3)
- Psychologie appliquée et comparée (3)
- Psychologie (3)
- Sciences de la société (8)
- Géographie, Aménagement (2)
- Géographie humaine (2)
- Histoire, Histoire de l'Art, Archéologie (4)
- Histoire de l'Afrique (2)
- Histoire de l'Europe (1)
- Histoire générale (3)
- Sciences de l'information et de la communication (1)
- Médias documentaires et éducatifs - Journalisme - Édition (1)
- Sociologie, Démographie, Anthropologie (5)
- Sociologie des cultures (1)
- Sociologie des groupes sociaux (2)
- Théories sociologiques, ethnologiques, anthropologiques et méthodologie (2)
- Société-Approches transversales et méthodologie (2)
- Approches transversales (2)
- Géographie, Aménagement (2)
- Doctorat (2)
- Enseignement supérieur (11)
- Formation continue (2)
- L1 (1)
- L2 (2)
- L3 (4)
- Licence (11)
- M1 (3)
- M2 (3)
- Master (5)
- Conférence, table ronde et entretien (type UOH) (4)
- Essentiel (type UOH) (2)
- Etude et document (type UOH) (1)
- Grande Leçon (type UOH) (4)
Les déjeuners de l'ISH et de l'ENS de Lyon : Il ét...
Le corps expliqué aux enfants
L'apprentissage du corps après l'accident
Conférence donnée dans le cadre du cycle "Pour une université non-discriminante/handicap" Eve Gardien, sociologue, a publié un ouvrage aux Presses Universitaires de Grenoble. Son intervention présente les grandes lignes de son ouvrage. Elle s'appuie sur des entretiens réalisés auprès de personnes ayant subi un accident et devant faire corps avec leur nouveau corps. Cet apprentissage s'apparente à une reconstruction de soi.
Le sport intensif, un univers « hors normes ». Le ...
L'engouement que suscite aujourd'hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ?
Le sport, qu'il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance...De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d'excellence.
Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s'appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l'idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu'ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L'équilibre de l'univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie.
2ème journées de Psychopathologie du sport
- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2
Anthropologie visuelle et techniques du corps - Le...
Les techniques du corps sont ici appréhendées sous l’angle de l’anthropologie visuelle.
Organisé en trois grandes parties, le texte est accompagné d’extraits de films ethnographiques de chercheurs français travaillant dans le sillage de Jean Rouch.
La 1ère partie aborde la communication non verbale par le corps, la deuxième, l’analyse anthropologique du corps au travail, la 3ème quelques aspects de la mise en scène du cinéma documentaire ethnographique et des ses méthodes.
Le texte est accompagné d’environs 80 extraits vidéos repartis dans plusieurs chapitres. Des liens interactifs renvoient soit à d’autres parties, soit à des fiches d’approfondissement concernant contenus, auteurs, films cités.
Les conditions de l'intégration scolaire de la gym...
L'histoire de l'EP française s'est assez peu préoccupée des évènements antérieurs à l'intégration scolaire de la gymnastique en janvier 1880 à l'exception de quelques travaux sur les grandes modifications épistémiques des corps et des savoirs et sur les grands acteurs. On s'accorde à dire que la gymnastique a répondu à la fameuse « orthodoxie scolaire » (Arnaud) sans penser que la discipline scolaire résulte d'évolutions corporelles intéressant tout le champ sociétal. Cette grande leçon envisage donc de prendre le contrepied des options habituellement retenues. Autrement dit, la formation des corps, conduisant à l'élaboration d'une gymnastique particulière, n'a-t-elle pas été à l'origine de l'orthodoxie scolaire en raison des relations étroites tissées entre Ecole, société civile et domaine politique ? De nombreux facteurs jouant sur la transformation des corps ont préparé l'avènement de la gymnastique scolaire. Bref, avant les propositions de Gréard (1867-1868), l'orthodoxie scolaire de la gymnastique a une histoire qu'il convient de raconter.
Plan :
Introduction
I. Les débuts de la gymnastique de formation en France
II. Les débuts d'une prise en compte d'une gymnastique scolaire par l'Etat
III. Premières obligations scolaires de la gymnastique
Conclusion
Sport intensif: douleur et performance
Marginalisés et assujettis à des normes strictes de dépassement de soi et de performance, les sportifs sont soumis à des règles de vie et à des entraînements intensifs éprouvants. Mais quels rapports entretiennent-ils avec la douleur et la souffrance ? Faut-il souffrir pour être performant ?
Les témoignages qu'apportent David Douillet et Serge Simon sont unanimes: de par ses valeurs et son idéologie, le milieu sportif intègre et banalise les sensations de douleur et de blessure. A force d'efforts et d'entraînements, la douleur devient même un indicateur de progrès : avoir mal, souffrir fait partie du contrat. Résistants à la douleur, les sportifs de haut niveau en deviennent des surhommes surprotégés car ils ont le devoir d'user de leurs corps sans jamais l'user.
Mais la banalisation de la souffrance rend difficile le repérage et la reconnaissance des pathologies psychologiques et physiques. Reconnues comme normales malgré le cadre légal, certaines blessures échappent à la prise en charge sanitaire alors que ce qui est d'urgence sanitaire chez le non-sportif l'est tout autant chez le sportif de haut niveau. Mais peut-on remettre en cause un système qui fonctionne ?
2ème journées de Psychopathologie du sport
- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 * Le soin dans cet univers « hors normes ».
Le sport intensif, un univers « hors normes ». Du ...
L'engouement que suscite aujourd'hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ?
Le sport, qu'il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance...De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d'excellence.
Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s'appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l'idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu'ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L'équilibre de l'univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie.
2ème journées de Psychopathologie du sport
- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2
Marc Henri Piault Leçon 5 : Vers un ajustement du ...
L'anthropologie de cette première "après-guerre" du XX° siècle se consacre essentiellement à la réalisation de séries-inventaires ou de programmes thématiques à vocation pédagogique, confiés généralement à des cinéastes professionnels (programme du Musée de l’Indien Américain ; F.W.Hodge et O.Cattell : Land of the Zuni and community work ; Paul Fejös : Horizons Noirs).
Les films des ethnographes des premières décennies sont délibérément positivistes. L'anthropocentrisme blanc propose deux attitudes : la description distanciée des phases de l'humanisation ou l'émotion mystérieuse d'une différence irréductible. La Croisière Noire, récit d’un voyage à travers l’empire colonial français (Georges-Marie Haardt, Louis Audouin-Dubreuil), est de ceux qui, en France, font charnière, distinguant la découverte étonnée de l'autre de la nécessité imposée par la force de l'ordre métropolitain. L'exotisme envahit tous les secteurs de la création et le cinéma fait rêver à tous les horizons de la planète, rendus accessibles d'un coup de lanterne magique. Ce film est le poteau indicateur des relations entre ce que nous appellerions aujourd'hui le Nord et le Sud. La colonisation n’acceptait que les images justifiant cette soi-disant transition de la sauvagerie ou de la simplicité primitives vers l'instrumentalisation indigène (Le Baron Gourgaud : Chez les Buveurs de Sang ; Yves Allegret : Ténériffe ; René Clément : Au seuil de l’Islam ; L’Arabie Interdite).
Deux ethnologues français filment (Patrick O’Reilly : Popoko, île sauvage ; Marcel Griaule : Au pays des Dogons ; Sous les Masques Noirs). Le texte du commentaire des films de Griaule tente une objectivité descriptive démentie malheureusement par la déclamation d’un speaker de la radio ! Griaule percevait cependant le cinéma comme instrument de description et de mesure pour la recherche.
A partir des travaux de Margaret Mead et de Gregory Bateson en 1936, l’attention se porte sur le traitement par l’image cinématographique des identités psychologiques, des comportements, des attitudes et de tous les aspects non matériels des cultures. A des fins comparativistes, ils systématisent la prise quantitative d’images (Balinese Character : A Photographic Analysis ; 25000 photos, 6000 mètres de pellicule). Revendiquant l’appartenance de l’ethnologie au corps des « vraies » sciences, c’était une première initiative vers un repérage actif de secteurs privilégiés pour une exploration imagétique, en particulier dans le champ alors à peine reconnu des communications non verbales.
Des prisons en Afrique : expériences, modèles et c...
Largement tributaires de discours médiatiques, les prisons en Afrique sont souvent réduites à des images d’espaces surpeuplés et délabrés, signes d’Etats « en crise ». En miroir, elles deviennent l’un des objets de la réforme des Etats, à l’intersection des champs judiciaire, sécuritaire et sanitaire. La question carcérale apparaît alors sur certains agendas politiques, formulée à l’occasion de prises de position locales, dans des projets nationaux ou encore dans des programmes de coopération.
Ce cours a pour objectif de vous aider à mettre en perspective ces discours et ces actions. Il propose ainsi de donner à comprendre les dynamiques carcérales du continent africain dans leur diversité géographique et dans leurs régimes d’historicité pluriels. Il aborde l’expérience carcérale en s’appuyant sur des enquêtes de terrain. Il reviendra aussi sur les enjeux des politiques et des réformes pénitentiaires, et des stratégies des acteurs impliqués. Alternant des études de cas, des entretiens et des réflexions plus théoriques, ce cours doit vous aider à renforcer vos capacités d’analyse et d’action (recherche-action, plaidoyer, ...).
Cet enseignement articule réflexion théorique et approches empiriques de la prison et propose un regard nouveau sur le carcéral en Afrique.