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A l'épreuve des inégalités de genre
Les inégalités sociales sont un objet récurrent pour les sociologues. Les champs d'études les plus divers de la sociologie (le travail, l'éducation, la santé, la culture, etc.) y sont confrontés. Nous vous proposons de voir de quelle manière, à partir de sa thématique de recherche, Margaret Maruani tente d'analyser, de mesurer, de qualifier les inégalités de genres.
Espoir et théorie des catastrophes. L'intelligibil...
Fondée dans les années 70 par le mathématicien René Thom, la théorie des catastrophes devient rapidement, malgré l'engouement qu'elle suscite, sujet de controverse et de critique. Visant à décrire les phénomènes discontinus à l'aide de modèles mathématiques continus, elle se définit comme un langage mathématique, un outil d'intelligibilité du monde mais son manque de rigueur et sa nature qualitative laissent sceptiques positivistes et mathématiciens purs. Bien que ces critiques n'aient que partiellement entamé son expansion puisque ses domaines d'application s'étendent au fil du temps de la biologie aux disciplines de sciences humaines telles que l'éthologie et la psychologie (théorie de Harry Blum), elles sont à l'origine du désintérêt des chercheurs pour ce langage mathématique apte selon Luc Gootjes à relever de nouveaux défis scientifiques.
L'homme dans la vallée
L’installation de l’homme date des temps préhistoriques, mais la forêt alluviale n’a été vraiment défrichée qu’à la fin du Moyen Age. Les défrichements ont été particulièrement marqués sur les marges de la vallée. Les villages de la vallée sont favorisés par la rivière, qui fournit des espaces pour la pâture, des graviers et des étangs, mais en subissent les contraintes (inondations, destructions). Au cours du 19ème siècle, des tentatives d’irrigation ont été faites par les frères Dutac, qui se sont soldées par un échec. Ces canaux ont été toutefois récupérés partiellement par les industriels et les ingénieurs du Canal de l’Est ainsi que certains particuliers qui ont installé des microcentrales. Les perturbations humaines (défrichements, gravières, microcentrales, corsetage localisé) ont modifié l’hydrologie naturelle de la rivière avec exhaussements ou incision, augmentation de la charge sédimentaire grossière, diminution des embâcles). Actuellement, il est interdit de creuser des gravières dans et en bordure du lit mineur, et les embâcles sont laissées en place. Des techniques végétales douces tentent de limiter les défluviations. Ces mesures permettent de conserver les services écologiques offerts par la rivière (eau de bonne qualité, dissipation de l’érosion). Cette vidéo est la huitième partie de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
Complétive interrogative en latin (Kit de survie d...
Fiche sur la complétive interrogative en latin.
Module 3 : l'analyse de la composition d'une place
Après avoir vu l'insertion de la place dans le tissu urbain (Module sur le contexte), les analyses du présent module permettent d'appréhender plus précisément les caractéristiques propres de la place publique en tant qu’espace en soi. L’objet d’analyse sera ainsi uniquement le périmètre de la place et les bâtiments qui la bordent.
L’étude de la composition de la place constitue le cœur de l’approche architecturale de l’espace public. Dans ce qui suit, la composition de la place sera conçue comme l’élément de conjonction entre la composition architecturale des bâtiments qui la bordent et la composition urbaine du plus vaste espace dans lequel elle se situe (cfr. module sur le contexte). Même si toutes les places n’ont pas fait l’objet d’une composition unitaire de la part d’un seul concepteur (comme la place St-Pierre à Rome de la part du Bernin ou la place du Capitole de la part de Michel-Ange), on peut parler d’une composition globale de la place, issue de l’intervention collective et échelonnée dans le temps des concepteurs des différents physiques éléments concourant à la conception de la place. P. Pinon (1992) parle également de la différence entre une composition volontaire (même si partielle) d’un fragment urbain et une composition de fait, résultante d’interventions individuelles qui n’avaient pas pour but une action compositive. La notion de composition renvoie précisément à l’articulation entre des parties et un tout (ici la place) cohérent, global et qui acquiert de ce fait un sens qui lui est propre. Plusieurs éléments concourent ainsi à la composition d’une place : l’architecture des bâtiments, le rapport entre espaces pleins et espaces vides, le traitement des espaces ouverts, les éléments du mobilier urbain, etc. Schématiquement, l’analyse de la composition se structure ainsi en trois sections, selon une logique allant du général au particulier.
Entreprises et société : éléments pour une analyse...
Cet ouvrage se propose d’explorer l’entreprise et son milieu dans une optique « sociale », en suivant une démarche critique. Il s’agit donc d’aller au-delà de l’aspect purement technique de la gestion et d’analyser la logique sous-jacente aux stratégies étudiées communément. Explorer les critères qui président à la prise de décisions au sein d’une entreprise, c’est identifier la logique de l’accumulation du capital sous la forme de profits. Dès lors, l’étude de la gestion se lie indissociablement à celle du mode de production capitaliste et aux rapports de force sociopolitiques qui le caractérisent, ce qui permet de comprendre en même temps pourquoi sa logique tend progressivement à s’insinuer dans le fonctionnement d’autres institutions sociales a priori non marchandes (l’école, l’université, l’hôpital).
L'approche de la diversité linguistique en socioli...
Ce module sur la diversité linguistique en sociolinguistique est construit autour d'une "fiction pédagogique" - qui expose en quelque sorte le territoire notionnel et conceptuel dynamique de la sociolinguistique actuelle- pour tenter d'expliquer par l’exemple ce sur quoi travaille la sociolinguistique" (d'après le prologue de l'auteur)
Guide pour la réalisation du mémoire de master
Pour accompagner les étudiants dans la réalisation de ce travail de mémoire, l’INSPÉ de Lorraine a fait le choix d’un guide pratique qui présente les objectifs visés, les exigences attendues, les modalités du suivi, le déroulement de la soutenance, ainsi que les critères de l’évaluation. Ce guide a été validé par le Conseil d’Orientation Scientifique et Pédagogique (COSP) de l’INSPÉ. Mis à la disposition des étudiants dès l’entrée en formation, il est un référent commun pour l’ensemble des mentions du master MEEF. Aussi, il tient compte de la diversité des publics accueillis à l’INSPÉ.
Des prisons en Afrique : expériences, modèles et c...
Largement tributaires de discours médiatiques, les prisons en Afrique sont souvent réduites à des images d’espaces surpeuplés et délabrés, signes d’Etats « en crise ». En miroir, elles deviennent l’un des objets de la réforme des Etats, à l’intersection des champs judiciaire, sécuritaire et sanitaire. La question carcérale apparaît alors sur certains agendas politiques, formulée à l’occasion de prises de position locales, dans des projets nationaux ou encore dans des programmes de coopération.
Ce cours a pour objectif de vous aider à mettre en perspective ces discours et ces actions. Il propose ainsi de donner à comprendre les dynamiques carcérales du continent africain dans leur diversité géographique et dans leurs régimes d’historicité pluriels. Il aborde l’expérience carcérale en s’appuyant sur des enquêtes de terrain. Il reviendra aussi sur les enjeux des politiques et des réformes pénitentiaires, et des stratégies des acteurs impliqués. Alternant des études de cas, des entretiens et des réflexions plus théoriques, ce cours doit vous aider à renforcer vos capacités d’analyse et d’action (recherche-action, plaidoyer, ...).
Cet enseignement articule réflexion théorique et approches empiriques de la prison et propose un regard nouveau sur le carcéral en Afrique.