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Formation en linguistique variationniste (Cours de...
Dans ce premier module, nous présenterons un panorama rapide des concepts clés de la sociolinguistique, ainsi que des principales variables utilisées dans les études en linguistique variationniste.
La première partie sera construite autour d'un bref aperçu de la variation linguistique.
La seconde partie abordera trois notions capitales en sociolinguistique.
Nous présenterons ensuite ce qu'est la linguistique variationniste.
Enfin, nous traiterons des principaux facteurs sociaux sélectionnés dans la majorité des grandes études variationnistes.
L'objectif de ce module est d'offrir à l'apprenant les connaissances théoriques de base nécessaires à la bonne compréhension des études de cas présentées dans le module 3 du cours.
Les variétés de français de l'Ouest canadien (Cour...
Ce dernier module a pour but de former l'apprenant à l'analyse variationniste. Il se divise en trois parties principales.
Dans un premier temps, chaque communauté est présentée à travers ses données démolinguistiques actuelles.
Dans le second sous-module, nous observerons les caractéristiques essentielles des français de l'Ouest canadien, tant du point de vue phonique (c'est-à-dire de la prononciation), que de la morphosyntaxe et du lexique.
Enfin, le dernier sous-module regroupe cinq études portant sur des points spécifiques de chaque variété de français.
L'objectif est de fournir une connaissance approfondie du français parlé à l'ouest de l'Ontario et de former l'apprenant aux techniques d'enquête et d'analyse typiquement employées par les linguistes variationnistes.
Cours de sociolinguistique variationniste à traver...
Ce cours est une présentation de la ressource intitulée Cours de sociolinguistique variationniste à travers l'exemple des français de l'Ouest canadien.
Cette ressource se divise en trois modules : le module 1 présente les grands principes de la linguistique variationniste, le module 2 aborde l'histoire des francophones de l'Ouest canadien et le module 3 offre une description complète du français dans les provinces de l'Ouest, ainsi que cinq études de cas permettant de former l'apprenant aux techniques d'enquête et d'analyse de la linguistique variationniste.
L'histoire des francophones de l'Ouest canadien (C...
Cours disponible en version PC et smartphone
Dans ce second module, nous traiterons de l'histoire des francophones de l'Ouest canadien. Ce module se divise en quatre parties principales.
Tout d'abord, nous aborderons le rôle joué par les premiers explorateurs, les compagnies de traite de fourrures, ainsi que les missionnaires, dans le développement de l'Ouest canadien.
Dans un second temps, nous étudierons les grandes lignes de l'histoire des Métis de l'Ouest canadien.
Dans la troisième partie, nous reviendrons en profondeur sur le rôle des missionnaires dans le développement des communautés francophones des provinces de l'Ouest.
La quatrième partie sera consacrée à l'enracinement de ces communautés francophones.
Enfin, nous terminerons ce module par une conclusion centrée sur la francophonie de l'Ouest, d'un point de vue contemporain.
La francophonie en Saskatchewan
La province canadienne de la Saskatchewan compte une communauté francophone de 20 740 personnes, les fransaskois, représentant 2% de la population provinciale. Si, au Canada, l'utilisation du français apparaît essentiellement au Québec (près de 6 millions d'individus), les diasporas francophones sur l'ensemble des provinces (Ontario, Acadie, Alberta, Yuko...) se révèlent très actives notamment en Saskatchewan où, de plus en plus, les populations anglophones rejoignent les francophones de souche dans l'utilisation quotidienne du français. Comment se vit cette francophonie ? Comment, au travers des structures administratives, politiques et universitaires se construit une francophonie de plus en plus présente ? Les points de vue du directeur de l'Institut Français de Régina et du directeur de l'Assemblée Communautaire Fransaskoise éclairent cette position géo-culturelle de l'usage du français dans l'ouest canadien.
Les régions du Canada
Le visiteur européen au Canada est souvent étonné par l’homogénéité des paysages canadiens. Par endroit, il faut parcourir des milliers de kilomètres avant de percevoir un changement notable dans le paysage. La traversée du bouclier canadien en Ontario n’est qu’un exemple : heure après heure de forêts, lacs et rochers – de Toronto à Kenora, la traversée en voiture semble interminable. Et après une quinzaine d’heures du bouclier, le voyageur s’attaque ensuite à quelques jours de prairies… Le contraste est fort avec la France, où chaque région possède sa spécificité – les Landes, le Massif Central, la Méditerranée, Les Alpes, la Bretagne…
Avant de décrire les caractéristiques physiques et humaines des provinces et territoires, une brève présentation des superficies permettra de mieux appréhender les disparités régionales. Le Canada a une superficie totale de 9 984 670 km2, dont 9 093 507 km2 de terre et 891 163 km2 d’eau douce, ce qui le classe deuxième plus grand pays du monde après la Russie. La répartition des surfaces en terre et eau est montrée dans les figures ci-dessous : en km2 et en % des surfaces terrestres et en eau.
Le premier fait marquant est la faible superficie des provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Ecosse, et l’Ile du Prince Edouard). Ensemble, ces trois provinces cumulent moins de 1,5% du pays. Les implications de ces faibles superficies sont importantes, surtout en termes d’exploitations de ressources primaires : avec moins de surface, le potentiel pour cultiver le sol ou découvrir et exploiter des ressources minières et forestières reste limité.
Le Nunavut se distingue par sa très grande superficie, plus de 20% du pays. Cependant, les terres du Territoire de Nunavut sont dispersées sur de nombreuses îles et restent difficilement accessibles pour cette raison ainsi que pour sa position dans les très hautes latitudes. La province du Québec a la plus grande superficie terrestre provinciale et toutes les provinces à l’ouest du Québec ont des valeurs similaires. Enfin, l’extrême ouest du Canada (Colombie-Britannique, Alberta, le Yukon) représente des terres avec relativement peu d’eau douce par rapport aux autres provinces et territoires de tailles similaires.
Pour le Canada, l’unité administrative la plus simple à traiter est celle de la province ou territoire. Dans l’ensemble de ce site web, seules les régions physiographiques, ou naturelles, ne correspondent aux limites administratives des provinces et territoires. Certaines limites naturelles s’imposent comme une barrière naturelle – des lignes de crêtes, des cours d’eau, des îles – mais le plus souvent une unité physiographique est partagée par différentes provinces/territoires et une province ou un territoire peut contenir différentes unités physiographiques. Cette partie débutera par une description des unités physiographiques (géologie et relief, climat, végétation, sols) avant de s’adresser aux aspects « humains » : les richesses économiques des provinces et territoires ainsi que leurs caractéristiques démographiques. Enfin, cette première partie se terminera par un bref résumé de ce que nous appellerons la « nordicité » du Canada (d’après Bone, 2002) et un bilan global des régions du Canada.