Description

Après le printemps arabe en 2011, plusieurs États majoritairement musulmans ont choisi de modifier leurs textes constitutionnels. Ce fut l'occasion pour plusieurs d'entre eux d'adhérer aux conventions internationales des droits de l'homme, dont celle concernant la liberté de croyance, en faisant cependant toujours référence à l'état de droit, de liberté et de justice sociale, d'une part, tels que conçus dans les normes internationales et à la shari'a, d'autre part. Parmi ces États figure le Maroc, qui a fait le choix de faire figurer dans sa constitution ces deux piliers A ce niveau-là une problématique se pose ; elle se focalise sur l'adéquation conceptuelle entre le droit musulman, basé sur le Coran et la sharia'a, et les droits de l'Homme concernant la liberté de croyance. En effet, les textes des constitutions et des conventions internes des états arabo-musulmans (Charte arabe des droits de l'homme, la déclaration des droits de l'homme en islam, la déclaration islamique universelles des droits de l'homme, la déclaration de Marrakech, ...) présentent plusieurs éléments d'incompatibilité avec la Déclaration universelle des droits de l'Homme en particulier concernant le droit d'un musulman de choisir de changer de religion. Comment ces textes traitent et intègrent-ils le concept de « liberté de religion » ? Et à quel point ces textes se contredisent-ils avec les textes universels sur le plan du droit à la liberté de croyance ?


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