Description

La condition essentielle du fonctionnement d'un espace public est sa fréquentation. Celle-ci est tributaire de l’intérêt qu’elle peut avoir pour la population urbaine et est à la fois parmi les principales causes et conséquences de la présence d'un certain nombre de fonctions. Ce module étudie ainsi les fonctions abritées par la place et leur relation avec les usages (fréquentations) et avec les appropriations de l’espace public. Plus particulièrement la distribution spatiale des fonctions autour d’une place est révélatrice de bien de fonctionnements.

Les différentes fonctions participent d’une manière ou d’une autre à la fréquentation de la place. Ainsi, différentes catégories d’usagers et d’usages peuvent cohabiter. Ces derniers varient selon les moments de la journée, les jours de la semaine voir selon les saisons. Même s’il existe des places plus ou moins spécialisées dans l’accueil d’un certain type de fonctions, le meilleur fonctionnement de l’espace public semble être assuré par une certaine mixité des fonctions abritées. Or, cela n’est pas sans poser des problèmes, car l’ensemble des fonctions et leur répartition dans l’espace peuvent engendrer des synergies et/ou des conflits d'usage.

La notion d’appropriation renvoie par contre aux aspects formels et informels du contrôle de l’espace. Espaces publics, semi-publics et privés concourent à assurer le bon fonctionnement de la place.

Des approfondissements théoriques permettront enfin d’explorer la théorie de l’urbaniste américaine Jane Jacobs sur le rôle des espaces publics dans les fonctionnements urbains et celle du sociologue suisse Michel Bassand sur la transformation métropolitaine des places centrales et sur le jeu d’acteurs qui les caractérise.


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