Cette présentation panoramique trace, du point de vue philosophique et historique, quelques grandes lignes du confucianisme pré-impérial et du néo-confucianisme ainsi que les contextes intellectuels et politiques qui ont favorisé leur formation.
Dès ses origines, la pensée chinoise a fait appel aussi bien à l'intuition qu'aux formes abstraites de raisonnement. Même si le confucianisme qui devient une doctrine étatique à partir du IIe siècle av. J.-C. sous les Han constitue le soubassement de la culture des lettrés, il ne cesse d'être confronté aux autres modes de pensée de la même époque, comme le taoïsme, l'école nominaliste, le légisme et plus tard au bouddhisme qui est introduit en Chine à partir du Ie siècle après J.-C. Ces confrontations non sans heurts contribuent sous les Song (960-1279) à un renouveau de pensée sans précédent : le néo-confucianisme, courant confucéen qui s'inspire de l'apport du taoïsme et du bouddhisme tout en les critiquant.
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Philosophie chinoise
Ce programme consiste à présenter les grandes orientations de la philosophie chinoise, ses différents courants (confucianisme, taoïsme…) et sa diffusion dans d’autres pays sinisés telle que la Corée.
Les leçons traitent des figures emblématiques comme Confucius, Laozi, Zhuangzi, le néo-confucéen Zhu Xi (1130-1200), ou T’oegye et Yulgok, représentants du confucianisme coréen au 16ème siècle. Elles fournissent des pistes de lecture de ces penseurs en mettant l’accent sur leur originalité, sur la transmission de leur héritage et enfin sur le rôle fondamental qu’ils ont joué dans la formation et le développement d la culture extrême-asiatique. Elles abordent quelques notions centrales telles que l’esprit-cœur (xin), l’énergie-souffle (qi), le juste milieu (zhong)…