La littérature apocalyptique trouve son origine dans l'Antiquité : le peuple juif sous domination grecque trouve dans l'apocalyptique un moyen de défense. Il s'agissait de faire résistance aux influences grecques et de maintenir l'identité juive. A cette époque, l'apocalyptique se définissait comme un cheminement dont le terme était la « déchirure » du voile des cieux. C'est donc avant tout un peu de la lumière de la fin qui est accordée et cette lumière porte l'espérance.
Dans les siècles suivants, cette lecture perd son sens originel et original, et s'ouvre sur une théologie symbolique : elle prend la valeur de catastrophe finale, de phase ultime de l'histoire. Le livre de Daniel est le premier livre biblique à marquer cette distinction et à répondre à la perfection à ce modèle apocalyptique.