A l'occasion du colloque « Les sciences dans les années 70 », Yves Coppens revient sur son activité de paléontologiste et sur les nombreuses campagnes de fouilles menées dès les années 1920 dans le cadre de la recherche sur les origines de l'homme.
Il retrace en particulier les prémices et la découverte dans les années 70 de l'Australopithecus afarensis, la célèbre Lucy. Très médiatisée lors de sa découverte car elle détenait le record du plus vieil hominidé connu, Lucy était loin de posséder en réalité la palme de l'ancienneté (3 millions d'années). Bien d'autres hominidés ont en effet été découverts par la suite, le plus ancien datant de 9,5 millions d'années, ce qui laisse supposer que les ancêtres communs aux grands singes et aux pré-humains et humains dateraient d'environ 10 millions d'années. Mais se trouve t-il parmi eux l'ancêtre de l'homme ?
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L'informatique dans les années 70, révolution ou m...
Si l'immédiat après-guerre représente dans l'histoire de l'informatique une période pionnière du fait de l'émergence des premiers ordinateurs à programme enregistré, il faudra attendre les années 70 pour que se développe grâce à de nombreuses innovations technologiques, un usage interactif et personnel de l'ordinateur.
Industries, universités et grands organismes se partagent les domaines d'innovations : composants, architecture des machines, interfaces homme-machine et transforment l'informatique. Mais peut-on pour autant parler de révolution informatique ?
Le conflit des créateurs : fictions juridiques et ...
Science et droit doivent-ils agir de concert ? Les réalités biologiques sont-elles compatibles à un bon usage du droit ? La tension dialectique entre les sciences, plus particulièrement biologiques, et le droit, pose de réelles interrogations.
Pour apporter une réponse à ces questionnements, Jean Hauser revient sur les problèmes juridiques qu'ont posés dans les années 70 la nécessité de redéfinir la filiation ainsi que la question du transsexualisme.
Il démontre, par l'exemple, que droit et vérité scientifique ne sont pas toujours compatibles. Trop souvent, les réponses apportées par la biologie aux questions de droit déstabilisent davantage la situation qu'elles ne la pacifient, or le rôle des juristes est avant tout d'assurer la paix sociale. De ce fait, les réponses apportées par ces derniers à travers les lois qu'ils édictent sont parfois très éloignées, voire en contradiction absolue, avec les données biologiques.
Ainsi, tout juriste possède et use d'un véritable pouvoir de création lui permettant d'assurer le maintien de l'ordre social.