Description

"La nature des choses en vérité" Bernardo del Nero analyse, dans le débat avec les trois autres interlocuteurs, ce que l'on peut et doit déceler derrière les mots. Dans cette perspective, il commence par le socle de l'histoire républicaine : " il nome della libertà " (p. 65-66) puis la question de l'equalità (p. 71 sqq.).

La liberté ne sert parfois qu'à couvrir l'ambition comme le montre bien l'histoire florentine, et dissimule la nature des choses.
Elucider quelle est cette nature des choses, voilà le chemin que Bernardo entend parcourir dans le dialogue. Dans cette logique-là, le meilleur gouvernement est celui qui produit les meilleurs effets et peu importe son espèce .


C'est une des raisons pour lesquelles, selon Bernardo, la liberté et l'égalité ne signifient pas que tout le monde puisse avoir accès au gouvernement ni qu'une redistribution des richesses puisse être entreprise.Un gouvernement libre doit seulement assurer l'égalité de chacun devant la loi et s’assurer qu’aucun citoyen ne puisse en opprimer un autre.

D'où deux conclusions : d'une part, doivent avoir accès au gouvernement ceux qui le méritent, qui ont les compétences appropriées et qui retireront de leur activité de justes récompenses (premi) ; d'autre part, le discours de la réforme concerne le gouvernement pratique et les institutions mais pas l'organisation de la société ou l'économie des familles.


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