Il existe une chaîne de compétences à construire : l’on ne peut bien expliquer ou commenter un texte que si on l’a compris, donc traduit ; et l’on ne peut le traduire que si on l’a bien lu, c’est-à-dire – étymologiquement – si l’on a bien cueilli et choisi les mots pour les assembler et les construire dans le rapport des uns aux autres. Lire, traduire, expliquer sont les trois étapes qu’il faut mettre en place avant de passer à un quelconque cours de version latine.
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Approche raisonnée du fonctionnement de la langue ...
Par une approche raisonnée du fonctionnement de la langue latine, nous voudrions mettre en place une sorte de démarche liminaire qui présidera aux stratégies d’analyse et aux mécanismes de compréhension à mettre en œuvre dans le cours de version latine.
La première activité du module, à partir de la comparaison de trois courts textes latins d'époques différentes et de niveaux de difficulté différents mais rapportant la même anecdote, montrera comment on peut s'habituer à la difficulté en passant de l'un à l'autre, sans que l’on ne soit gêné par la compréhension de l'histoire racontée.
La deuxième activité aura pour fonction de poser les priorités qui s’imposent à qui se confronte à un texte écrit en langue latine ; la finalité de tout travail, en latin comme en grec, est bien d’expliquer un texte, de le commenter, d’en extraire les différents enjeux, qu’ils soient historiques, philosophiques et/ou littéraires. Mais cela suppose un travail en amont : savoir lire et savoir traduire. En ce sens, traduire ne peut jamais être une finalité en soi, mais représente une étape incontournable ; et pour traduire… encore faut-il savoir lire !