La biologie de la conservation concerne les moyens mis en œuvre pour gérer et préserver la biodiversité et l'agrobiodiversité. La biologie de la conservation vise le maintien durable des populations animales et végétales, en préservant au mieux leur milieu de vie et en assurant un réseau d'interactions entre les espèces. Il ne s'agit pas pour autant de tout mettre « sous cloche ». Les activités humaines sont en effet souvent utiles, voire indispensables au maintien de la biodiversité (rôle du pastoralisme dans l'entretien des pelouses sèches par exemple). On verra quels sont les outils mis en œuvre en matière de protection de la biodiversité et de l'agrodiversité, et comment les sociétés peuvent contribuer à les restaurer et les faire évoluer.
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Dynamiques et enjeux des biodiversités et des agro...
Cette ressource s'inscrit dans un dispositif de formation de niveau Licence et Master de géographie d'environnement et d'écologie, visant l'apprentissage des concepts des bases de l'environnement et du paysage et tout particulièrement les concepts de la biodiversité et de sa gestion . Elle est composée d'une grande leçon constituée de trois chapitres et de quatre essentiels (courts documents vidéo d'une durée de 15 minutes chacun sur le thème de la biodiversité).
Apiculture et agriculture intensive
Une vidéo de 30 minutes sur l'apiculture et l'agriculture intensive, tournée dans le Gers, en Haute-Garonne, dans le Tarn et Garonne et le Tarn.
Quatre thèmes sont abordés :
- Qu'est-ce que l'apiculture ? ;
- Les abeilles, championnes de la pollinisation ;
- La transhumance ;
- La surmortalité des abeilles.
Résumé :
Traditionnellement, les zones agricoles étaient en polyculture, ce qui entrainait la diversité des paysages favorables à la production de miel pour l'apiculteur. Ces paysages traditionnels étaient le bocage et les haies, les prairies permanentes et les pelouses, les bosquets... Aujourd'hui, on assiste en revanche à une uniformisation du paysage, provoquant une diminution, à la fois spatiale et temporelle, de la ressource mellifère. En nous appuyant sur les exemples du Gers et du Var, comme terrains d'investigation, le film se propose d'analyser les différentes situations auxquelles sont confrontés les apiculteurs. Nous étudions notamment l'impact des changements de ces pratiques agricoles sur le maintien de l'activité professionnelle apicole.
Le patrimoine castanéicole en Midi-Pyrénées
Cette vidéo de 15 minutes, tournée dans le Var, l'Aveyron, et dans le Midi-Pyrénées évoque le patrimoine castanéicole ene Midi-Pyrénées.
L’objectif de ce film est de montrer la diversité de l’agro-ressource que représente le châtaignier et la castanéiculture. La châtaigneraie est un milieu original, totalement anthropisé et avec sa propre écologie. Ce film montre différents systèmes de production en Aveyron, dans le Tarn et le Tarn et Garonne, ainsi que dans le Var, où la vieille châtaigneraie du Massif des Maures a été relancée par rénovation dans les années 70 et sert aujourd'hui d'outil de production (surtout pour l'élaboration de confiture de châtaignes) mais aussi de rempart protecteur contre les incendies. Dans d’autres secteurs, elle est fortement abandonnée, voire en péril.
Le châtaignier, l' "arbre à pain", a joué dans les zones de moyenne montagne de Midi-Pyrénées un rôle primordial dans les sociétés rurales. Il constituait, avec le seigle, une des bases de l'alimentation humaine et animale. Le châtaignier a ainsi sauvé de la famine bien des habitants misérables pendant les périodes de disette.
Pour préserver la diversité des variétés de châtaignes sélectionnées au fil du temps, en Aveyron, à Rignac, a été créé un Conservatoire qui préserve aujourd’hui une soixantaine de ces variétés locales.
Un certain renouveau de la châtaigne se fait ressentir avec un nouvel intérêt pour le fruit et sa transformation et entraîne de nouvelles plantations de vergers modernes, plus adaptés à la mécanisation de la production des châtaignes.
Gestion des estives et pastoralisme dans les Pyrén...
Il s'agit d'une vidéo de 35 minutes tournée dans les Hautes-Pyrénées sur la gestion des estives et le pastoralisme dans les Pyrénées.
Cette vidéo se divise en 4 parties :
- 1. Les origines du pastoralisme
- 2. L'écobuage ou le feu du berger
- 3. La transhumance
- 4. Rôle et enjeux des estives
Résumé :
Le paysage des Pyrénées que nous connaissons aujourd'hui est le produit d’une lente construction des terroirs agro-pastoraux qui a commencé dès le Néolithique, voici plus de 6 000 ans. Les études paléo-écologiques, archéologiques et historiques permettent les grandes phases de cette histore ; elles montrent de grandes phases de défrichement par le feu et d’expansion des cultures et pâturages à l’âge du Bronze (vers 1000 av. J.C.), durant l’Antiquité et finalement au Moyen Âge, quand l’essentiel de l’espace agro-pastoral est alors établi. Aux XVIIIème-XIXème siècle, la population est maximale, l’espace intensément exploité, le paysage des vallées est celui de « l’apogée des terroirs ». Mais à partir de la fin du XIXème siècle commence une crise profonde de l’économie et de la société montagnarde, qui va entraîner exode rural, dépopulation des vallées, abandon des terres et enfrichement. En à peine un siècle, une grande partie de l’espace agraire construit depuis des siècles, voire des millénaires, va retourner à la forêt. Cette évolution qui se produit sous nos yeux est inédite, par son ampleur et ses formes, à l’échelle de la longue durée historique. Aujourd’hui, les éleveurs montagnards s’efforcent de maintenir, souvent à grand peine, les pâturages nécessaires à leur activité.
Temps et espaces de la biodiversité et de l'agrodi...
L’expression de « sixième extinction », qualifiant la disparition de nombreuses espèces sous l’action de l’homme au cours de l’Holocène, a été largement vulgarisée, alors qu’elle reste discutée parmi les scientifiques. Au risque d’énoncer une évidence, elle signifie aussi que les chercheurs en ont recensées auparavant cinq autres, suivies d’autant de phases de diversification. Et probablement y a-t-il eu d’autres épisodes de ce genre dans l’histoire de la Terre, pour l’instant encore mal cernés. Depuis les premières formes de vie jusqu’aux temps présents, la biodiversité planétaire n’a cessé d’évoluer, à un rythme variable, tantôt à la faveur d’événements brutaux, tantôt beaucoup plus lentement.
Le terme de « hotspots » de la biodiversité connaît aujourd’hui un semblable succès médiatique. Il fait référence à des parties du monde où une grande richesse d’espèces, associée à un fort taux d’endémisme, est exposée à de sérieuses menaces. Parmi la trentaine de points chauds planétaires aujourd’hui répertoriés, citons Madagascar, la forêt atlantique du sud-est du Brésil, la chaîne des Ghâts occidentaux en Inde, les Philippines, etc. Pour présenter une biodiversité bien moindre, d’autres milieux, comme les toundras polaires ou la forêt boréale, n’en sont pas pour autant dépourvus d’intérêt.
Gestion des zones humides dans le sud-ouest de la ...
Une vidéo de 45 minutes tournée dans le Sud-Ouest de la France sur le thème de la gestion des zones humides dans le Sud-Ouest.
La vidéo se divise en 9 points :
- 0. Les enjeux des zones humides
- 1. Les tourbières en Aveyron
- 2. Les vieux étangs du Bas-Armagnac
- 3. La ripisylve de la Garonne
- 4. Une initiative communale : l'étang de Perchède
- 5. Une action des collectivités : La Save
- 6. Le dispositif ENS : la gestion de la tourbière des Rauzes
- 7. Les mesures agri environnementales (MAET)
- 8. Les mesures de protection des étangs
- 9. Conclusion
Résumé :
Les zones humides, dans le paysage actuel, sont de la plus haute importance d'un point de vue écologique. Reconnues par Natura 2000 pour leur biodiversité, elles font souvent l'objet de conflits entre les différents gestionnaires, surtout par rapport aux usages possibles de ces espaces.
Agriculteurs, chasseurs, pêcheurs, écologistes et scientifiques, autant de visions particulières de la manière d'appréhender ou d'utiliser ces espaces. Les étangs, par exemple, peuvent être perçus comme une réserve d'eau pour l'irrigation, une ressource piscicole, une ressource faunistique pour les chasseurs ou un lieu d'observation pour les naturalistes.
Autre exemple, les tourbières, elles aussi, si l'on se place du point de vue de l'agriculteur, représentent une contrainte, un terrain peu rentable qui doit être amélioré. Ces mêmes tourbières, pour d'autres acteurs, représentent une véritable ressource en soi : espace de biodiversité, ressource régulatrice en eau par rapport aux étiages, etc. En outre, ces tourbières constituent de véritables archives archéologiques : elles offrent un terrain d'étude, une ressource scientifique, historique et pédagogique de première importance pour les palynologues, les botanistes et les naturalistes.
A la recherche de la biodiversité et de l'agrodive...
Le terme de biodiversité est très récent – à peine un quart de siècle – mais il a connu un succès fulgurant, tant dans le domaine scientifique que sur le terrain médiatique. L’évocation des menaces pesant sur la biodiversité, la nécessité de la préserver, sont aujourd’hui devenus des leitmotivs des discours sur l’environnement. La consécration est venue en 2010, déclarée par l’Organisation des Nations Unies année internationale de la biodiversité.
En octobre de la même année, la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique à Nagoya, au Japon, réunissait plus de 18 000 participants appartenant à 193 pays. Ce fut un relatif succès diplomatique, après l’échec un an plus tôt du sommet de Copenhague sur le climat. Et la biodiversité est restée encore indirectement à l’honneur de l’année 2011, décrétée par l’ONU année internationale de la forêt. Il est peu probable que l’intérêt retombe dans les prochaines années : la biodiversité, dans les discussions et, souhaitons le, dans les réalités auxquelles elle renvoie, a de beaux jours devant elle.