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Cours de sociolinguistique variationniste à traver...
Université Concordia

Ce cours est une présentation de la ressource intitulée Cours de sociolinguistique variationniste à travers l'exemple des français de l'Ouest canadien.

Cette ressource se divise en trois modules : le module 1 présente les grands principes de la linguistique variationniste, le module 2 aborde l'histoire des francophones de l'Ouest canadien et le module 3 offre une description complète du français dans les provinces de l'Ouest, ainsi que cinq études de cas permettant de former l'apprenant aux techniques d'enquête et d'analyse de la linguistique variationniste.

Les variétés de français de l'Ouest canadien (Cour...
Université Concordia

Ce dernier module a pour but de former l'apprenant à l'analyse variationniste. Il se divise en trois parties principales.

Dans un premier temps, chaque communauté est présentée à travers ses données démolinguistiques actuelles.

Dans le second sous-module, nous observerons les caractéristiques essentielles des français de l'Ouest canadien, tant du point de vue phonique (c'est-à-dire de la prononciation), que de la morphosyntaxe et du lexique.

Enfin, le dernier sous-module regroupe cinq études portant sur des points spécifiques de chaque variété de français.

L'objectif est de fournir une connaissance approfondie du français parlé à l'ouest de l'Ontario et de former l'apprenant aux techniques d'enquête et d'analyse typiquement employées par les linguistes variationnistes.

La notion de "'nordicité" au Canada
Université Côte d'Azur

Le concept du « Nord » est intrinsèque à l’identité canadienne – les hivers rudes, la forêt et les lacs à perte de vue, les animaux sauvages… - tous font parti de l’inconscient canadien, même si le citoyen typique habite souvent dans une grande ville pas loin de la frontière américaine au sud. Le réchauffement climatique perturbe l’équilibre écologique et provoque des dégâts particulièrement importants pour certaines espèces au Canada, tel que l’ours polaire, ou divers environnements, comme la toundra où la fonte du pergélisol transforme les flux d’énergie et de matières organiques qui régissent les équilibres. Certains citoyens regrettent même que les hivers « ne soient plus comme avant » : moins longs, moins froids, moins de neige…, malgré tous les avantages que ces changements peuvent représentés pour le citoyen ordinaire.

Différentes définitions de « nordicité » ont été avancées dans la littérature académique et Bone (XXX) en donne quelques unes dans son ouvrage « The Regional Geography of Canada ». Sur ce site, nous nous limiterons à trois zones :

1) Le « Sud » : cette région correspond aux grandes villes du Canada ainsi qu’aux terres agricoles qui se situent plutôt près de la frontière partagée avec les USA aux sud du pays. Pour certaines villes, comme Winnipeg, Ottawa, et Québec par exemples, le « Sud » demeure une région très froide en hiver avec des températures moyennes bien en-dessous de 0 et des cumuls de neige importants. Le Sud se caractérise surtout par sa concentration du pouvoir politique et économique : les décisions sont prises dans le Sud par des personnes élevées dans les grandes villes et elles sont répercutées sur l’ensemble du territoire.

2) Le « Moyen Nord » : partez de n’importe quelle ville canadienne et suivez la route principale vers le nord et progressivement vous verrez de moins en moins de maisons et de champs agricoles et de plus en plus de forêt. Au bout de la route, vous arriverez probablement à une petite ville minière ou de papeterie. Ces villes partagent plusieurs caractéristiques : elles dépendent essentiellement de l’extraction de ressources primaires pour leur survie et dont les emplois essentiellement d’un seul employeur, elles connaissent des économies de « boom & bust » avec des hauts et des bas, elles sont souvent peuplées de plus d’hommes que de femmes, les habitants y sont très attachés. Voir l’entretien avec Dan Laroque sur la ville de Cobalt – ville minière située au nord de l’Ontario qui fut la plus grande mine d’argent au monde au début du 20ième siècle.

3) Le « Grand Nord » : cette zone regroupe la totalité des territoires du nord ainsi que les extrémités nord des provinces à l’exception des provinces de l’Est. Traditionnellement, elle est habitée par les peuples autochtones et l’arrivée des blancs coïncide avec des « ruées vers l’or » ou d’autres ressources naturelles (pétrole, diamants…). Comme pour le Moyen Nord, l’économie dépend surtout de l’extraction de ressources naturelles dont la richesse bénéficie surtout aux entreprises du sud avec relativement peu de retombées pour les autochtones. Cette tendance est en évolution et progressivement, les conditions d’extraction des ressources naturelles est soumise à un dialogue avec les représentants autochtones.

Les langues et religions au Canada
Université Côte d'Azur

La diversité des langues et religions d’un pays reflète en partie sa diversité culturelle. Au niveau fédéral, le Canada possède deux langues officielles : le français et l’anglais. Cette dualité a souvent été interprétée comme une ligne de fracture entre les Québécois, d’une part, et le reste du Canada, « le Canada anglophone », d’autre part. En réalité, nous trouvons des francophones en-dehors du Québec, notamment au Nouveau-Brunswick (la seule province officiellement bilingue du pays), même si le Québec demeure la seule province presque entièrement francophone du pays. Avec l’arrivée ces dernières décennies d’immigrants non-européens, le nombre d’habitants dont la langue maternelle est ni l’anglais ni le français a très fortement augmenté.  

Les nouveaux arrivants de l’Asie du Sud, la Chine et les autres pays non-européens ont aussi modifié la répartition religieuse du Canada. Cependant, la première communauté d’immigrants récents, les chinois, proviennent d’un pays historiquement communiste et donc ils n’ont qu’une faible appartenance religieuse. Les immigrants des pays Arabes (Musulmans) et de l’Asie du Sud (Musulmans, Sikhs, Hindous) s’identifient plus fortement avec leurs religions d’origines. Les religions autres que la chrétienté ne représentent jamais plus de 10% dans les provinces et territoires. La religion dominante de loin est celle des premiers européens, le christianisme. Les taux de Protestants, Catholiques et sans appartenance religieuse varient d’une province ou territoire à l’autre, mais partout la chrétienté est fortement dominante, y compris parmi les autochtones. La somme des religions autres que la religion chrétienne ne dépasse jamais les 10% de la population provinciale ou territoriale.

L'histoire des francophones de l'Ouest canadien (C...
Université Concordia

Cours disponible en version PC et smartphone

Dans ce second module, nous traiterons de l'histoire des francophones de l'Ouest canadien. Ce module se divise en quatre parties principales.

Tout d'abord, nous aborderons le rôle joué par les premiers explorateurs, les compagnies de traite de fourrures, ainsi que les missionnaires, dans le développement de l'Ouest canadien.

Dans un second temps, nous étudierons les grandes lignes de l'histoire des Métis de l'Ouest canadien.

Dans la troisième partie, nous reviendrons en profondeur sur le rôle des missionnaires dans le développement des communautés francophones des provinces de l'Ouest.

La quatrième partie sera consacrée à l'enracinement de ces communautés francophones.

Enfin, nous terminerons ce module par une conclusion centrée sur la francophonie de l'Ouest, d'un point de vue contemporain.

La francophonie en Saskatchewan
Université Toulouse - Jean Jaurès

La province canadienne de la Saskatchewan compte une communauté francophone de 20 740 personnes, les fransaskois, représentant 2% de la population provinciale. Si, au Canada, l'utilisation du français apparaît essentiellement au Québec (près de 6 millions d'individus), les diasporas francophones sur l'ensemble des provinces (Ontario, Acadie, Alberta, Yuko...) se révèlent très actives notamment en Saskatchewan où, de plus en plus, les populations anglophones rejoignent les francophones de souche dans l'utilisation quotidienne du français. Comment se vit cette francophonie ? Comment, au travers des structures administratives, politiques et universitaires se construit une francophonie de plus en plus présente ? Les points de vue du directeur de l'Institut Français de Régina et du directeur de l'Assemblée Communautaire Fransaskoise éclairent cette position géo-culturelle de l'usage du français dans l'ouest canadien.

Les régions du Canada
Université Côte d'Azur

Le visiteur européen au Canada est souvent étonné par l’homogénéité des paysages canadiens. Par endroit, il faut parcourir des milliers de kilomètres avant de percevoir un changement notable dans le paysage. La traversée du bouclier canadien en Ontario n’est qu’un exemple : heure après heure de forêts, lacs et rochers – de Toronto à Kenora, la traversée en voiture semble interminable. Et après une quinzaine d’heures du bouclier, le voyageur s’attaque ensuite à quelques jours de prairies… Le contraste est fort avec la France, où chaque région possède sa spécificité – les Landes, le Massif Central, la Méditerranée, Les Alpes, la Bretagne…

Avant de décrire les caractéristiques physiques et humaines des provinces et territoires, une brève présentation des superficies permettra de mieux appréhender les disparités régionales. Le Canada a une superficie totale de 9 984 670 km2, dont 9 093 507 km2 de terre et 891 163 km2 d’eau douce, ce qui le classe deuxième plus grand pays du monde après la Russie. La répartition des surfaces en terre et eau est montrée dans les figures ci-dessous : en km2 et en % des surfaces terrestres et en eau.

Le premier fait marquant est la faible superficie des provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Ecosse, et l’Ile du Prince Edouard). Ensemble, ces trois provinces cumulent moins de 1,5% du pays. Les implications de ces faibles superficies sont importantes, surtout en termes d’exploitations de ressources primaires : avec moins de surface, le potentiel pour cultiver le sol ou découvrir et exploiter des ressources minières et forestières reste limité.

Le Nunavut se distingue par sa très grande superficie, plus de 20% du pays. Cependant, les terres du Territoire de Nunavut sont dispersées sur de nombreuses îles et restent difficilement accessibles pour cette raison ainsi que pour sa position dans les très hautes latitudes. La province du Québec a la plus grande superficie terrestre provinciale et toutes les provinces à l’ouest du Québec ont des valeurs similaires. Enfin, l’extrême ouest du Canada (Colombie-Britannique, Alberta, le Yukon) représente des terres avec relativement peu d’eau douce par rapport aux autres provinces et territoires de tailles similaires.

Pour le Canada, l’unité administrative la plus simple à traiter est celle de la province ou territoire. Dans l’ensemble de ce site web, seules les régions physiographiques, ou naturelles, ne correspondent aux limites administratives des provinces et territoires. Certaines limites naturelles s’imposent comme une barrière naturelle – des lignes de crêtes, des cours d’eau, des îles – mais le plus souvent une unité physiographique est partagée par différentes provinces/territoires et une province ou un territoire peut contenir différentes unités physiographiques. Cette partie débutera par une description des unités physiographiques (géologie et relief, climat, végétation, sols) avant de s’adresser aux aspects « humains » : les richesses économiques des provinces et territoires ainsi que leurs caractéristiques démographiques. Enfin, cette première partie se terminera par un bref résumé de ce que nous appellerons la « nordicité » du Canada (d’après Bone, 2002) et un bilan global des régions du Canada.

Prisons in Africa : experiences, models and circul...
Université Panthéon Sorbonne - Paris 1

Largely dependent on media discourse, prisons in Africa are often reduced to images of overcrowded and dilapidated spaces, signs of "States in crisis". Simultaneously, they become one of the objects of state reform, at the intersection of the judicial, security and health fields. The prison issue then appears on certain political agendas, formulated on the occasion of local position statements, in national projects or in cooperation programmes.

The objective of this course is to help you put these speeches and actions into perspective. It thus proposes to offer an understanding of the prison dynamics of the African continent in their geographical diversity and in their plural historical regimes. It addresses the prison experience through field surveys. It will also discuss the challenges of prison policies and reforms, and the strategies of the actors involved. Alternating case studies, interviews and more theoretical reflections, this course should help you to strengthen your analytical and action capacities (action research, advocacy, etc.).

This course combines theoretical reflection and empirical approaches to prison and offers a new perspective on prison in Africa.

Des prisons en Afrique : expériences, modèles et c...
Université Panthéon Sorbonne - Paris 1

Largement tributaires de discours médiatiques, les prisons en Afrique sont souvent réduites à des images d’espaces surpeuplés et délabrés, signes d’Etats « en crise ». En miroir, elles deviennent l’un des objets de la réforme des Etats, à l’intersection des champs judiciaire, sécuritaire et sanitaire. La question carcérale apparaît alors sur certains agendas politiques, formulée à l’occasion de prises de position locales, dans des projets nationaux ou encore dans des programmes de coopération.

Ce cours a pour objectif de vous aider à mettre en perspective ces discours et ces actions. Il propose ainsi de donner à comprendre les dynamiques carcérales du continent africain dans leur diversité géographique et dans leurs régimes d’historicité pluriels. Il aborde l’expérience carcérale en s’appuyant sur des enquêtes de terrain. Il reviendra aussi sur les enjeux des politiques et des réformes pénitentiaires, et des stratégies des acteurs impliqués. Alternant des études de cas, des entretiens et des réflexions plus théoriques, ce cours doit vous aider à renforcer vos capacités d’analyse et d’action (recherche-action, plaidoyer, ...).

Cet enseignement articule réflexion théorique et approches empiriques de la prison et propose un regard nouveau sur le carcéral en Afrique.