- Estampillage UOH (1)
- Sciences de la société (2)
- Géographie, Aménagement (2)
- Aménagement (1)
- Environnement et risques (2)
- Géographie physique (1)
- Géographie économique et régionale (2)
- Géographie, Aménagement (2)
- Enseignement supérieur (2)
- Formation continue (1)
- L1 (1)
- L2 (1)
- L3 (1)
- Licence (2)
- Master (2)
- Essentiel (type UOH) (1)
- Grande Leçon (type UOH) (1)
La forêt alluviale
La vallée de la Moselle sauvage est peu boisée. Par exemple, 20% de la surface dans la zone Natura est boisé. Ces forêts sont spontanées car issues de la déprise agricole. Deux grands types de formations végétales coexistent : les forêts à bois tendre (saules), pionnières qui colonisent les bords de la rivière, et les forêts à bois dur composées de trois formations, toutes situées plus en arrière du lit mineur. La distribution de ces différentes formations végétales dépend de la dynamique alluviale, les plus humides évoluant dans les cuvettes et les bras morts, et les moins humides sur les terrasses. La formation la plus complexe et la plus riche en espèces ligneuse, la forêt à chêne, frêne, orme, et grandes lianes, a disparu de la vallée. On peut encore l’étudier le long du Rhin, dans la réserve naturelle de Rhinau. L’absence de certaines espèces arborescentes comme le hêtre et le charme explique la richesse en espèces dans les strates hautes, et la complexité architecturale. Il y a 7000 ans, la vallée est totalement boisée, ainsi que les collines avoisinantes, ce qui réduisait considérablement les apports sédimentaires grossiers. Le fonctionnement hydrologique et écologique de la vallée dépendait davantage de la formation des embâcles, qui occupaient une grande partie du lit mineur et des annexes hydrauliques. Cette vidéo est la troisième partie de la ressource "La Moselle ensauvagée - De l’eau et des forêts dans la vallée de la Moselle ou le retour d’une dynamique naturelle".
Temps et espaces de la biodiversité et de l'agrodi...
L’expression de « sixième extinction », qualifiant la disparition de nombreuses espèces sous l’action de l’homme au cours de l’Holocène, a été largement vulgarisée, alors qu’elle reste discutée parmi les scientifiques. Au risque d’énoncer une évidence, elle signifie aussi que les chercheurs en ont recensées auparavant cinq autres, suivies d’autant de phases de diversification. Et probablement y a-t-il eu d’autres épisodes de ce genre dans l’histoire de la Terre, pour l’instant encore mal cernés. Depuis les premières formes de vie jusqu’aux temps présents, la biodiversité planétaire n’a cessé d’évoluer, à un rythme variable, tantôt à la faveur d’événements brutaux, tantôt beaucoup plus lentement.
Le terme de « hotspots » de la biodiversité connaît aujourd’hui un semblable succès médiatique. Il fait référence à des parties du monde où une grande richesse d’espèces, associée à un fort taux d’endémisme, est exposée à de sérieuses menaces. Parmi la trentaine de points chauds planétaires aujourd’hui répertoriés, citons Madagascar, la forêt atlantique du sud-est du Brésil, la chaîne des Ghâts occidentaux en Inde, les Philippines, etc. Pour présenter une biodiversité bien moindre, d’autres milieux, comme les toundras polaires ou la forêt boréale, n’en sont pas pour autant dépourvus d’intérêt.