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La mesure de la valeur physique et de la performan...
Les notions de valeur physique et de performance sont indissociables de l'histoire des pratiques corporelles.
Tout d'abord, ce travail apporte des précisions théoriques témoignant d'une évolution de ces deux concepts qui s'entrelacent et se distinguent à la fois.
Cette étude vise à montrer que la mesure trouve une place centrale en éducation physique à travers le passage d'un développement de la valeur physique, plutôt liée à l'accomplissement de soi et au maintien de la santé, puis à un dépassement de soi qui caractérise la performance dans son acceptation actuelle. Si la prise en compte de ces deux termes révèle les rapports que l'éducation physique entretient avec le sport, elle met également au jour le type de citoyen à former en fonction des périodes. En définitive, la scission qui se crée progressivement entre valeur physique et performance depuis le milieu du XIXe siècle alimente la richesse des débats en éducation physique.
Histoire de l'éducation physique (1870-1914)
Les débuts de la IIIe République voient l'éducation physique s'imposer dans le champ scolaire, dans un projet plus large : le procès hygiénique. Si l'exercice physique est alors un temps hygiénique parmi d'autres, il se déploie aussi de façon privilégiée dans l'Armée. Ce développement de la gymnastique dans l'École s'accompagne conjointement de réflexions sur la méthode et sur la nécessité de prendre en compte la spécificité de l'enfant. Cette institutionnalisation et cette définition de l'exercice physique ne peuvent cependant s'appréhender uniquement à travers la référence aux textes, manuels, ou autres décisions politiques. Il convient en effet d'associer à cette histoire de nouveaux acteurs collectifs, notamment les médecins hygiénistes et les collectivités locales.
Plan :
Introduction
I. Patriotisme et redressement : vers une éducation physique scolaire
II. La question de la méthode et des finalités de l'exercice
III. Vers une éducation physique hygiéniste, rationnelle et adaptée à l'enfant
IV. Les acteurs : médecins hygiénistes et collectivités localesConclusion
1914-1939 : La constitution d'un territoire profes...
1914-1939 : La constitution d'un territoire professionnel
Jusqu'en 1914, l'éducation physique scolaire n'était encore guère plus qu'un ensemble hétéroclite d'activités (leçon de gymnastique, promenade du jeudi après-midi, sortie au grand-air, jeux, récréations, préparation militaire et tir, pratique des sports, soins du corps) confiées à des intervenants différents. Elle devient, entre 1914 et 1939, le domaine réservé d'une corporation en devenir. Malgré la résistance des militaires, les prétentions des médecins, et les protestations des dirigeants du mouvement sportif, malgré les querelles politiciennes et les atermoiements du Ministère de l'Instruction publique, l'éducation physique se distingue de la préparation militaire, de la gymnastique médicale et de la pratique associative de la gymnastique et des sports. Les contours d'un territoire professionnel se précisent, sur fond de « guerre des méthodes », d'impératif de redressement national, de mutations socioculturelles, de difficultés économiques et de changements politiques, un processus dont les fondements sont à rechercher dans la Grande Guerre et ses conséquences.
Plan :
Introduction
I. Le Paysage théorique de l'éducation physique : méthodes et « guerre des méthodes »
II. La politique de l'éducation physique et des sports
III. Militaires, médecins, dirigeants sportifs et pédagogues : querelles de territoireConclusion
Les années 1990-2010. La décision et sa légitimité
Les années 1990-2010. La décision et sa légitimité.
Cette leçon est l'occasion d'étudier le rôle de l'organisation sur la pratique professionnelle. Instaurée dès la fin des années 80, la décentralisation modifie en profondeur l'organisation de la société et de la profession, en donnant une priorité au contexte local. Dès les années 90, les acteurs concernés par une décision deviennent légitimes pour décider. En nous appuyant sur la théorie des conventions, nous montrerons que, dans une société devenue incertaine, la décision devient non seulement un droit, mais un devoir citoyen. Cette autonomie de décision nécessite de nouveaux apprentissages, à la responsabilité de ses actes et à la gestion des alternatives potentielles. Elle discrédite le savoir-faire au profit de la compétence. Enfin, la décision n'est valable que partagée par l'entourage. Ainsi ce nouvel ordre local ne donne pas plus de liberté aux individus. Il en modifie seulement la forme légitime : d'une organisation verticale hiérarchique à un contrôle horizontal par les pairs.
Histoire de l'éducation physique : Vichy 1940-1944
Histoire de l'éducation physique : Vichy 1940-1944
La période 1939 - 1945 est très importante dans la construction de la discipline éducation physique, mais c'est une période également très délicate. En effet, il y a souvent confusion entre Education Physique et Sportive et Education Générale et Sportive. De nombreux changements vont apparaître au sein de l'école : le professeur d'EPS prend une place réelle et importante au sein de l'établissement scolaire, l'apparition d'un nouveau corps d'enseignant les moniteurs, de nouveaux statuts : maîtres et maîtres volontaires d'E.G, le développement du suivi médical, des crédits considérables dégagés pour l'EGS dont vont profiter l'EPS et le sport... Notre communication porte sur la compréhension de l'E.G.S et ses conséquences au niveau scolaire pour l'E.P.S. et le sport dont la création d'une administration complète à côté de l'Education nationale.
Plan :
Introduction
I. Une mise en place cahotique
II. Le contenu des séances d'EGS
III. Moyens engagés par l'Etat français
Conclusion
Les années 1968-1989. L'individualisme en question
Les années 1968-1989.
L'individualisme en question Que recouvre l'idée de « révolution copernicienne » suggérée par Parlebas en 1967 affirmant un renversement des conceptions pédagogiques ? Peut-on faire un parallèle entre ce changement et la « montée de l'individualisme » repérable au sein de la société ? A partir de ce renversement du point de vue pédagogique, cette leçon étudie comment circulent, entre la société et la profession, les formes de savoirs. En référence à Foucault, nous montrerons que de nouvelles formes d'autorité s'instaurent après mai 68 mettant en avant l'enfant, sans remettre en cause pour autant les normes elles-mêmes. De plus, l'arrivée de modèles corporels plus intimistes questionne l'objet sportif sans toutefois ébranler sa position de référence disciplinaire. Enfin, la modernité qui s'installe autour de l'idée de progrès donne une dimension temporelle à un savoir qui n'est plus à reproduire, mais à construire. N'est-ce pas finalement sur ce dernier point que doit se concevoir cette révolution ?
Les conditions de l'intégration scolaire de la gym...
L'histoire de l'EP française s'est assez peu préoccupée des évènements antérieurs à l'intégration scolaire de la gymnastique en janvier 1880 à l'exception de quelques travaux sur les grandes modifications épistémiques des corps et des savoirs et sur les grands acteurs. On s'accorde à dire que la gymnastique a répondu à la fameuse « orthodoxie scolaire » (Arnaud) sans penser que la discipline scolaire résulte d'évolutions corporelles intéressant tout le champ sociétal. Cette grande leçon envisage donc de prendre le contrepied des options habituellement retenues. Autrement dit, la formation des corps, conduisant à l'élaboration d'une gymnastique particulière, n'a-t-elle pas été à l'origine de l'orthodoxie scolaire en raison des relations étroites tissées entre Ecole, société civile et domaine politique ? De nombreux facteurs jouant sur la transformation des corps ont préparé l'avènement de la gymnastique scolaire. Bref, avant les propositions de Gréard (1867-1868), l'orthodoxie scolaire de la gymnastique a une histoire qu'il convient de raconter.
Plan :
Introduction
I. Les débuts de la gymnastique de formation en France
II. Les débuts d'une prise en compte d'une gymnastique scolaire par l'Etat
III. Premières obligations scolaires de la gymnastique
Conclusion
La citoyenneté en Education Physique depuis 1967
En EPS, et dans le système éducatif en général, le périmètre de la citoyenneté est plus ou moins ouvert aux trois dimensions définies par Dominique Schnapper (politique, sociale, culturelle) dans la période 1967-2010, avec un recours croissant à cette catégorie.
Sous la double influence des réformes éducatives et des didacticiens de l'EPS, la « citoyenneté » devient un objectif explicite dès le début des années 1980. De l'élève citoyen sportif à l'apprenant participatif, les transformations de son usage en EPS depuis 1967 indiquent non seulement une quête de légitimité scolaire, mais aussi une inscription dans la vision dominante tant de l'Éducation Nationale que du « bon citoyen », respectueux des règles sociales. L'analyse des textes officiels de l'EPS, primaires et secondaires, ainsi que celle des articles professionnels issus de la revue EP.S de 1967 à 2010, permet de dégager trois périodes, mettant en exergue tant les différentes significations d'une citoyenneté en acte que le pluralisme d'usages professionnels d'une catégorie savante convertie en catégorie pratique.
La sécurité en Education Physique depuis le milieu...
Cette étude aborde le thème de la sécurité en éducation physique depuis les prémices de l'intégration scolaire de cette matière d'enseignement en France.
A partir de l'analyse des documents officiels et des discours qui entourent cette discipline particulière ayant l'éducation du corps pour objet, elle se propose de montrer comment la prise en compte de cet impératif par l'institution et par les enseignants a évolué.
Le dépouillement des archives du plus ancien établissement d'enseignement secondaire de Besançon et des entretiens venant renforcer les recherches pour les vingt dernières années servent des illustrations locales qui complètent, de manière originale, l'histoire plus générale de la sécurité en éducation physique.
Le traitement de cette thématique mobilise deux notions majeures : le danger et le risque. Ainsi, le danger, le plus souvent géré par l'enseignant, pourrait se décliner autour de perspectives collectives ou individuelles. Le risque, quant à lui, se présenterait d'abord comme une contrainte pour le maître avant de s'imposer comme une ressource permettant de déléguer à l'élève une partie de la gestion de sa propre sécurité.