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Albert Camus, morale et littérature
Dans quelle mesure la morale que Camus a tenté de concevoir après Le Mythe de Sisyphe a-t-elle infléchi sa conception de la littérature ? Dans quelle mesure cette conception a-t-elle pu se soumettre à une pensée morale ? Il faut partir de l'idée que Le Mythe de Sisyphe définit une morale personnelle, tandis que L'Homme révolté, dix ans plus tard, cherche à formuler une morale collective dont la clef de voûte est la notion de communauté. Il devient ensuite nécessaire de s'interroger sur la tâche assignée par Camus à la création littéraire, sur la nature de l'esprit de révolte, sur le double refus du réalisme comme des oeuvres dont la réalité est expulsée, et enfin d'étudier le rapport de Camus avec la poésie. (introduction de l'auteur)
Camus et Heidegger : les noces avec le monde
La condamnation par Sartre de « l'incompétence philosophique » de Camus manifeste son incompréhension d'une éthique où la générosité s'exprime au sens cartésien du terme, celui de l'estime de soi-même.
Camus ne se comprend en effet que par ce fragile équilibre entre la vertu d'une volonté juste et le bonheur de l'estime de soi. Paradoxalement, on retrouve Camus lecteur de Hölderlin dans des oeuvres philosophiques comme L'Envers et l'endroit, L'Homme révolté, Le Mythe de Sisyphe, tandis que des oeuvres lyriques comme Noces à Tipasa sont influencées par sa lecture de Heidegger. Les deux approches fusionnent dans le sacré privé de joie de L'Eté.
(résumé auteur)