Estampillage UOH

Discipline
  • Sciences de l'homme (2)
    • Philosophie (2)
      • Morale (éthique) (2)

Niveau
  • Enseignement supérieur (2)
  • Licence (2)
  • Master (1)

  • Conférence, table ronde et entretien (type UOH) (2)
2 résultats pour votre recherche 'euthanasie'
Tri décroissant par
L'ancien et le nouvel eugénisme : les leçons de l'...
Université de Bordeaux

Très longtemps associé au nazisme, l'eugénisme est encore aujourd'hui un sujet polémique voire tabou. Science des biens nés et des bons gênes, il désigne une sélection de la race humaine afin d'assurer le développement et la prédominance des êtres jugés supérieurs.

Les manifestations de l'idéologie eugéniste sont nombreuses dans le monde, de l'Antiquité jusqu'à la moitié du XXe siècle : extermination à Sparte des enfants faibles ou malades et des handicapés, promulgation de la loi sur la stérilisation des déficients mentaux et des épileptiques en 1907 aux Etats-Unis, création en 1905 de la Ligue allemande pour la régénération nationale...La France elle-même ne fut pas épargnée et compte parmi ses hommes de lois et de lettres de fervents partisans de l'eugénisme : le Comte de Gobineau, Eugène Viollet-le-Duc ou encore Charles Richet. Depuis l'Allemagne nazie et les camps d'extermination, l'eugénisme s'était éclipsé de la scène mondiale.

Mais ces dernières années, les progrès de la médecine et de la génétique et l'émergence d'un « nouvel eugénisme » ont relancé le débat.

La liberté de procréer et le droit de mourir
Université de Bordeaux

Alors que les travaux en vue de la révision des lois de bioéthique ont débuté, il s'agit de montrer que, dans leur état présent, ces lois, et d'autres qui concernent aussi ces questions intimes de vie et de mort sont trop paternalistes, pas assez respectueuses des libertés individuelles. Ruwen Ogien proposera des arguments en faveur de la liberté de procréer la plus large possible (décriminalisation de la gestation pour autrui, accès à l'assistance médicale à la procréation des gays, des lesbiennes et des femmes qui sont supposées "ne plus être en âge de procréer"), mais aussi en faveur de la liberté de ne pas procréer la plus large possible (droit d'interrompre une grossesse tardivement sans avoir à rendre des comptes à personne d'autre qu'à soi-même, entre autres). Il proposera également des arguments en faveur de la liberté la plus large possible en matière de fin de vie (décriminalisation des différentes formes de suicide assisté), ce qu'on appelle de façon un peu impropre mais assez significative néanmoins, le "droit de mourir".