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12 résultats pour votre recherche 'médecine du sport'
Tri décroissant par
Sport intensif: douleur et performance
Université de Bordeaux

Marginalisés et assujettis à des normes strictes de dépassement de soi et de performance, les sportifs sont soumis à des règles de vie et à des entraînements intensifs éprouvants. Mais quels rapports entretiennent-ils avec la douleur et la souffrance ? Faut-il souffrir pour être performant ?

Les témoignages qu'apportent David Douillet et Serge Simon sont unanimes: de par ses valeurs et son idéologie, le milieu sportif intègre et banalise les sensations de douleur et de blessure. A force d'efforts et d'entraînements, la douleur devient même un indicateur de progrès : avoir mal, souffrir fait partie du contrat. Résistants à la douleur, les sportifs de haut niveau en deviennent des surhommes surprotégés car ils ont le devoir d'user de leurs corps sans jamais l'user.

Mais la banalisation de la souffrance rend difficile le repérage et la reconnaissance des pathologies psychologiques et physiques. Reconnues comme normales malgré le cadre légal, certaines blessures échappent à la prise en charge sanitaire alors que ce qui est d'urgence sanitaire chez le non-sportif l'est tout autant chez le sportif de haut niveau. Mais peut-on remettre en cause un système qui fonctionne ?

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 * Le soin dans cet univers « hors normes ».

Soin et sport intensif. Impact du décalage des nor...
Université de Bordeaux

Marginalisés et assujettis à des normes strictes de dépassement de soi et de performance, les sportifs sont soumis à des règles de vie et à des entraînements intensifs éprouvants. Mais quels rapports entretiennent-ils avec la douleur et la souffrance ? Faut-il souffrir pour être performant ?

Les témoignages qu'apportent David Douillet et Serge Simon sont unanimes: de par ses valeurs et son idéologie, le milieu sportif intègre et banalise les sensations de douleur et de blessure. A force d'efforts et d'entraînements, la douleur devient même un indicateur de progrès : avoir mal, souffrir fait partie du contrat. Résistants à la douleur, les sportifs de haut niveau en deviennent des surhommes surprotégés car ils ont le devoir d'user de leurs corps sans jamais l'user.

Mais la banalisation de la souffrance rend difficile le repérage et la reconnaissance des pathologies psychologiques et physiques. Reconnues comme normales malgré le cadre légal, certaines blessures échappent à la prise en charge sanitaire alors que ce qui est d'urgence sanitaire chez le non-sportif l'est tout autant chez le sportif de haut niveau. Mais peut-on remettre en cause un système qui fonctionne ?

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

* Le soin dans cet univers « hors normes ». L'impact du décalage des normes sur le dispositif sanitaire

La « bulle sportive ». Les micros sociétés, l'élit...
Université de Bordeaux

Fondée sur une idéologie structurante et protectrice forte, l'institution sportive a des effets régulateurs sur le comportement des sportifs qu'elle mobilise vers un idéal. Le sentiment d'appartenance à une communauté et d'engagement vers un objectif défini sont des valeurs qui offrent un cadre rassurant et stimulant. Mais à vouloir surprotéger, à vouloir trop donner, ne risque t-on pas de marginaliser et d'uniformiser le milieu sportif car nous le constatons déjà l'idéologie sportive a ses contreparties et ses ambivalences. Elle génère des angoisses sur la valeur : suis-je apte à atteindre cet idéal sportif ?, elle suggère une uniformisation des comportements et freine les échanges verbaux car la priorité c'est la performance. Tenus écartés des réalités du monde ordinaire et assujettis à des codes de comportement uniformes, les sportifs, en formation ou déjà confirmés, peuvent par la suite avoir du mal à trouver leurs repères à l'extérieur. L'idéologie sportive est donc, au même titre que le dopage ou l'isolement géographique, un facteur déterminant de la marginalisation des sportifs, elle est partie composante de la « bulle sportive ».

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

Le sport intensif, un univers « hors normes ». Du ...
Université de Bordeaux

L'engouement que suscite aujourd'hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ?

Le sport, qu'il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance...De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d'excellence.

Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s'appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l'idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu'ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L'équilibre de l'univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie.

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

Le sport intensif, un univers « hors normes ». Le ...
Université de Bordeaux

L'engouement que suscite aujourd'hui le sport dans nos sociétés modernes est à la hauteur des performances réalisées par les sportifs. Le sport fascine et rassemble les foules. Mais cet univers est-il vraiment « hors normes » ? Quelle est la frontière entre normalité et pathologie ?

Le sport, qu'il soit intensif ou de haut niveau, est régi par des normes et des codes qui le singularisent et en font un univers « extraordinaire »: rigorisme, exemplarité, intransigeance, performance...De ce fait, il constitue au même titre que la famille, le travail ou la politique, une sphère sociale avec son propre système normatif et ses propres valeurs d'excellence.

Mais à côté de ces spécificités, le monde sportif s'appuie sur de nombreuses valeurs sociales validées comme l'idéal de justice sociale, le culte du corps et de la santé ou la norme esthétique de la minceur. Ces principes fondateurs, par lesquels on entend susciter performances et dépassements de soi, sont également des facteurs de risque pour le sportif. La « pression » morale et/ou psychologique qu'ils impliquent est très souvent la cause de pathologies graves, de dépendance au sport ou de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité). L'équilibre de l'univers sportif est donc un équilibre fragile et instable, au seuil entre normalité et pathologie.

2ème journées de Psychopathologie du sport

- 5 et 6 juin 2008 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

Maltraitance en lien direct avec la pratique sport...
Université de Bordeaux

Un sportif peut-il tout accepter au nom d'un idéal ? A-t-il toujours conscience des limites à ne pas franchir, des maltraitances subies? Différents spécialistes du sport, sportifs professionnels (danseuse, footballeur, boxeur) mais aussi médecins témoignent de leur expérience et reviennent sur ce qu'ils ont vécu comme étant, à l'époque ou rétrospectivement, des formes de maltraitance : diktat du poids, manipulation, pression, surentraînement. Un retour "sans regret" sur des années d'investissement et de don de soi.

Sport Intensif et Maltraitance

3e journées de Psychopathologie du sport

- 4 et 5 juin 2009 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2

1914-1939 : La constitution d'un territoire profes...
Université de Franche-Comté

1914-1939 : La constitution d'un territoire professionnel

Jusqu'en 1914, l'éducation physique scolaire n'était encore guère plus qu'un ensemble hétéroclite d'activités (leçon de gymnastique, promenade du jeudi après-midi, sortie au grand-air, jeux, récréations, préparation militaire et tir, pratique des sports, soins du corps) confiées à des intervenants différents. Elle devient, entre 1914 et 1939, le domaine réservé d'une corporation en devenir. Malgré la résistance des militaires, les prétentions des médecins, et les protestations des dirigeants du mouvement sportif, malgré les querelles politiciennes et les atermoiements du Ministère de l'Instruction publique, l'éducation physique se distingue de la préparation militaire, de la gymnastique médicale et de la pratique associative de la gymnastique et des sports. Les contours d'un territoire professionnel se précisent, sur fond de « guerre des méthodes », d'impératif de redressement national, de mutations socioculturelles, de difficultés économiques et de changements politiques, un processus dont les fondements sont à rechercher dans la Grande Guerre et ses conséquences.

Plan :

Introduction

I. Le Paysage théorique de l'éducation physique : méthodes et « guerre des méthodes »

II. La politique de l'éducation physique et des sports

III. Militaires, médecins, dirigeants sportifs et pédagogues : querelles de territoireConclusion

Histoire de l'éducation physique (1870-1914)
Université de Franche-Comté

Les débuts de la IIIe République voient l'éducation physique s'imposer dans le champ scolaire, dans un projet plus large : le procès hygiénique. Si l'exercice physique est alors un temps hygiénique parmi d'autres, il se déploie aussi de façon privilégiée dans l'Armée. Ce développement de la gymnastique dans l'École s'accompagne conjointement de réflexions sur la méthode et sur la nécessité de prendre en compte la spécificité de l'enfant. Cette institutionnalisation et cette définition de l'exercice physique ne peuvent cependant s'appréhender uniquement à travers la référence aux textes, manuels, ou autres décisions politiques. Il convient en effet d'associer à cette histoire de nouveaux acteurs collectifs, notamment les médecins hygiénistes et les collectivités locales.

 

Plan :

Introduction

I. Patriotisme et redressement : vers une éducation physique scolaire

II. La question de la méthode et des finalités de l'exercice

III. Vers une éducation physique hygiéniste, rationnelle et adaptée à l'enfant

IV. Les acteurs : médecins hygiénistes et collectivités localesConclusion

Actualités en psychopathologie du sport (Session 1...
Université de Bordeaux

Le faible taux de signalement de cas de maltraitance dans le milieu sportif est en partie dû à une incapacité des professionnels et parents de déceler les signes de souffrance et de détresse des jeunes. Pour tenter de mieux prévenir les maltraitances sexuelles les instances officielles ont donc renforcé le suivi psychologique des sportifs de haut niveau : le Bilan Psychologique Systématique devient obligatoire en 2004. Effectué 1 à 2 fois par an par un psychologue ou médecin dans les structures sportives, il a pour objectif de détecter les difficultés psychopathologiques des sportifs, de prévenir les difficultés liées à l'activité sportive intensive et de les orienter vers une prise en charge adaptée.

Cette conférence présente les résultats et études de ces bilans psychologiques et plus particulièrement du GEEMS, Grille d'Entretien pour une Evaluation Multidimensionnelle du Sportif, outil utilisé pour l'entretien clinique au sein du Centre d'Accompagnement et de Prévention pour les Sportifs (CAPS) de Bordeaux.

Sport Intensif et Maltraitance.

3e journées de Psychopathologie du sport

4 et 5 juin 2009 CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2