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10 résultats pour votre recherche 'philosophie analytique'
Tri décroissant par
Philosophie et Vie Quotidienne
Université de Bordeaux

Eminent philosophe et auteur du Tractatus logico-philosophicus (1921), Ludwig Wittgenstein joue un rôle considérable dans le développement et la diffusion de « la philosophie du langage ordinaire », un courant de la philosophie analytique. Prenant le contrepoint de la philosophie « traditionnelle » qui développe des grandes théories sur le monde, Wittgenstein trouve dans la philosophie un principe apte à aider l'homme à clarifier ses propres pensées. Il ramène la philosophie à une pensée du quotidien et du langage ordinaire car c'est par le langage que l'homme peut comprendre l'ordinaire. La question fondamentale de la philosophie se déplace ainsi, avec l'avènement de « la philosophie de l'ordinaire » d'une recherche transcendantale à un fondement strictement pragmatique. Le philosophe américain Stanley Cavell se réapproprie quelques années plus tard les fondements de cette philosophie de l'ordinaire et en réinterprète les principes dans son ouvrage The Claim of Reason (1979). Spécialiste de Cavell et de la « philosophie de l'ordinaire », Sandra Laugier nous explique le développement de cette pensée outre-Atlantique.

Conférenciers (Les philosophes et la bible, 2/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Des enseignants et chercheurs spécialistes des différents philosophes de la série présentent ici l’usage que chacun d’eux fait de la Bible – qu’il s’en serve comme simple réservoir d’exemples historiques, comme source de réflexion anthropologique, comme véritable instrument d’édification ou comme moyen de limiter la puissance du pouvoir religieux au profit de la liberté de conscience.

Personnages (Les philosophes et la bible, 4/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

L’histoire de la philosophie ne procède pas seulement par notions. Un certain nombre de personnages y jouent un rôle clé. Il s’agit aussi bien de modèles issus de la Bible ou de l’histoire, que de savants, philosophes et théologiens qui sont intervenus pour déchiffrer le sens de leurs actions. 

Les personnages bibliques ont parfois laissé des écrits, ou du moins des écrits leur sont attribués dans l’Ecriture sainte. Ils seront donc objet d’exégèse et, quand ils n’ont pas écrit, ce sont leurs actions qui seront scrutées pour y chercher des modèles à suivre ou au contraire l’exposition de vices ou de péchés dont les lecteurs devraient se garder. Les personnages de la mythologie gréco-romaine ou de l’histoire peuvent incarner eux aussi vertus ou vices, ou bien des capacités particulières dont le commentateur interprétera la signification. Enfin, les érudits et les exégètes des textes sacrés se confrontent aux difficultés de ceux-ci, à leur obscurité, à leurs contradictions parfois : tout un univers de discours se déploie autour de la Bible, à l’origine d’instruments pour la rendre plus claire ou d’arguments à en tirer pour lui faire soutenir la validité d’une revendication politique ou d’une règle de conduite personnelle. 

Entretien avec Daniel Garber - Série thématique Re...
Ecole normale supérieure de Lyon

Bien qu'habitué à mettre en lien l'histoire des sciences et l'histoire de la philosophie, la physique et la métaphysique, c'est sous l'angle religieux et politique que Daniel Garber a dû aborder Spinoza. Il évoque ce qu'il trouve d'intéressant dans les thèses de Spinoza sur la religion et sur ses liens avec la philosophie, la réception de Hobbes par Spinoza, et les liens entre Leibniz et Spinoza. Il souligne la spécificité de l'approche américaine, moins historique et plus analytique, et explique comment il se situe dans les études américaines sur Spinoza. Entretien par Pierre-François Moreau

Philosophes (Les philosophes et la bible, 1/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

À partir du XVIe siècle, toute une série de thèmes empruntés à l’Écriture Sainte passent d’une philosophie à l’autre. Il peut s’agir de la Providence, de l’existence de Dieu, de l’État des Hébreux comme modèle politique, ou encore de la tolérance et de la liberté de conscience. La philosophie a donc à nous dire sur la Bible quelque chose d’irréductible à la théologie et à l’érudition philologique.

Parmi les philosophes de l’époque moderne qui se sont intéressés à la Bible ou aux personnages bibliques, nous avons choisi ceux qui sont susceptibles de représenter un certain nombre de positions clés : l’apologétique, l’interprétation rationaliste et ses différentes variantes, la lecture morale et l’usage politique enfin.

Cette sélection permet à la fois de lire ces philosophes classiques sous un angle peu abordé par l’histoire de la philosophie et de considérer sous un jour nouveau le rapport entre rationalisme et sécularisation.

Mots clés (Les philosophes et la bible, 3/4)
Ecole normale supérieure de Lyon

Un certain nombre de notions relatives à l’interprétation de la Bible et à ses usages traversent les systèmes philosophiques. L’approche par mots clés permet de circuler entre les pays et les époques. On découvrira ainsi des chemins transversaux qui permettront de décrypter controverses et réceptions.

Dans les controverses philosophiques, en effet, et dès lors dans celles aussi qui articulent la philosophie à la théologie ou à la politique, les idées essentielles s’incarnent dans un lexique, dont les mots clés portent à la fois le sens et les enjeux :

Le sens : comment les termes se déterminent les uns les autres, par distinctions, rapprochements et oppositions ; comment par leur présence ou leur conjonction ils rappellent des arguments classiques ou des doctrines entières ; comment ils relient les questions que posent la philosophie aux questions et aux réponses que fournissent au même moment les savants, les chefs politiques ou les théologiens. 

Les enjeux : comment les mots concentrent les polémiques, en répartissent les positions, en constituent de nouvelles en fonction des nouveaux problèmes apparus dans la sphère théologico-politique ou à l’occasion des découvertes scientifiques.

Aussi des querelles qui peuvent sembler purement verbales marquent-elles, par leur vocabulaire, l’impact des nouveautés religieuses ou sociales. Elles donnent les clés des affrontements intellectuels de toute une époque et nous permettent d’appréhender leurs conséquences pratiques, qu’il s’agisse des conversions individuelles, de guerres civiles ou encore de bouleversements dans la façon dont les hommes vivent leurs rapports au monde et entre eux.

Mourir pour...
Ecole normale supérieure

Le passage le plus critique de Sartre envers l’analytique existentielle d’Heidegger dans L’Etre et le néant porte sur sa conception de l’être-pour-la-mort.

La conception sartrienne de l’absurdité de la mort et du mourir-pour, esquissée dans cet ouvrage mais dramatisée de manière profonde dans les grandes pièces théâtrales qui suivent l’essai d’ontologie phénoménologique, est une tentative pour relire de manière lucide le rapport de l’homme libre à l’aspect tragique et non totalisable de la mort, mettant en évidence sa relation avec les autres et avec la politique, aspect oublié par Heidegger.

 

L'islam au regard de chercheurs musulmans en scien...
Le Mans Université

Depuis le début du XXe siècle, des chercheurs de confession musulmane ont choisi d'étudier la religion musulmane comme une pratique sociale liée à des éléments de culture et de civilisation dans des contextes particuliers, avec les outils des sciences humaines et sociales. Ce fut d'abord le cas en histoire, par exemple, puis dans d'autres disciplines comme la philosophie, la linguistique ou l'anthropologie. Ces intellectuels ont cherché à élaborer des concepts communs à divers champs et des théories scientifiques permettant de trouver de nouvelles réponses aux questions posées par les approches traditionnelles. Cette démarche, qui marque une inflexion épistémologique majeure, a visé à s'éloigner de toute influence mythique ou religieuse dans le cadre du travail académique. Ce changement épistémologique s'est effectué dans un mouvement de relations et de tensions entre ceux qui s'expriment en dehors des institutions religieuses et ceux qui cherchent à renouveler la compréhension de la société à travers la pensée religieuse. Il s'agit donc d'un processus complexe, avec de fortes oppositions. Les enjeux sont importants dans la mesure où les méthodes d'acquisition des connaissances mettent en jeu des valeurs et que leur mise à distance dans un cadre scientifique à des fins d'étude, peut apparaître comme une relativisation.

Les ulémas, disposant de connaissances religieuses élaborées au sein de disciplines fixées il y a plus d'un millénaire, ont œuvré dans le but d'apporter des réponses sûres et précises aux questions posées par l'homme, sur lui-même et sur sa vie. C'est ce savoir, fondé sur un corpus considérable, qui a été partiellement mis en question. Les chercheurs en sciences humaines et sociales n'ont, en effet, pas les mêmes prémices lorsqu'ils abordent le thème de la religion, et ils n'utilisent pas non plus les mêmes méthodes d'interprétation et d'explication du livre sacré des musulmans. Comme en milieu juif ou chrétien, cette rencontre entre deux approches fondées sur des épistémologies différentes a suscité et continue encore à susciter des débats. Deux exemples seront donnés des nouvelles lectures du patrimoine islamique. La première se présente comme une démarche interne, celle d'un point de vue « islamique humaniste », elle a été revendiquée par Mohammed Abed El Jabiri et par Mohammed Arkoun. La seconde est davantage externe, analytique, elle a une dimension culturelle, herméneutique et politique et a été proposée par Nasr Hamid Abou Zayd.

Un livre, deux regards
Ecole normale supérieure de Lyon

Le livre n’est-il que le support d’un texte, d’une œuvre ? C’est aussi un objet, qui se caractérise par sa mise en page, son papier, ses caractères d’imprimerie, sa reliure, son illustration, en un mot par sa technique et son histoire propres. Mettez un spécialiste de littérature et un historien du livre devant le même ouvrage, ils ne verront pas la même chose…

« Un livre, deux regards » aborde sous deux angles différents sept ouvrages, du XVe au XIXe siècle, pour vous faire découvrir les trésors de collections lyonnaises. Les documents, choisis parce qu’ils sont exceptionnels ou particulièrement représentatifs, sont présentés par des spécialistes, qui vous montrent ce qui retient leur attention et mérite explication : ainsi l’Hypnerotomachia Poliphili ou songe de Poliphile (1499) constitue à la fois une prouesse typographique, due au grand imprimeur de Venise, Alde Manuce, et un texte d’une richesse foisonnante. Pour en rendre compte, dialoguent une conservatrice des bibliothèques et une universitaire, qui soulignent les détails remarquables d’un ouvrage devenu mythique et qui reste mystérieux pour bien des raisons.

De même deux voix alternent pour décrire et surtout révéler les implicites d’un ouvrage beaucoup plus tardif et sans aucune valeur bibliophilique ou d’érudition, mais très intéressant pour l’histoire de l’édition, un exemplaire de la collection Ad usum Delphini ; d’autres encore permettent de découvrir comment se fabriquent les ouvrages de Jules Verne et comment se constitue un public au temps de l’industrie du livre : phénomène que l’on ne comprendra que si l’on évoque son éditeur, Hetzel. Mais ces voix ne sont ni discordantes, ni opposées : elles se renforcent l’une l’autre. Comment envisager autrement le Livre de Pomorié, ce livre manuscrit suscité par des conflits théologiques au cœur de la Russie du xviiie siècle ? Il faut entrer dans une histoire séculaire pour mesurer les conséquences de ces affrontements et les déchiffrer au fil des pages.

Il faut aussi deux éclairages différents pour apprécier pleinement l’importance en leur temps des « caractères de civilité », qui nous renvoient à l’idéal d’éducation et de sociabilité d’Érasme, donc à une composante essentielle de l’humanisme. Et si un incunable témoigne du rôle que pendant des siècles Virgile joua dans la culture classique, il révèle aussi les débuts de l’imprimerie et permet de mesurer le chemin parcouru depuis le xve siècle. Dernier aspect qui méritait d’être évoqué : le phénomène étrange de la bibliophilie, abordé grâce à un Montaigne relié de manière étonnante, qui voyagea dans les collections des plus riches amateurs avant d’arriver à la bibliothèque municipale de Lyon, et dont le texte donne l’occasion d’exposer les difficultés auxquelles sont confrontés, aujourd’hui plus que jamais, les éditeurs des Essais.

Histoire du livre, histoire de la lecture, histoire culturelle, autant de champs qui doivent s’ouvrir à tous ceux, littéraires et philosophes, qui s’intéressent aux textes avec le souci d’en reconstituer les conditions initiales de lecture pour mieux en pénétrer le sens ; autant de champs qui réciproquement doivent s’enrichir des usages et des méthodes de ces lecteurs passionnés.

C’est dans cette perspective qu’il faut replacer ces sept rencontres autour d’un livre ; sept moments de discussion et d’échange des connaissances, qui permettent aussi de guider ceux qui découvrent le domaine du livre ancien, en offrant des ouvrages rares et précieux aux regards, innombrables, de tous ceux qui aiment les livres.